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Le vent ne pouvant être,
Certes, coupable d’intention
Par lui-même, peut provoquer
Douceur, autant que malheur !
Oui mais, le voici qui soulève,
Comme par hasard, ta jupe,
Et à l’instant où, ma vue,
Lui tombe plein dessus.
Quelle histoire,
Me direz-vous.
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Le vent qui s’engouffre sous ta jupe,
La fait se soulever, partout, virevoltant,
Montre longues jambes nues qui occupent
Le fond de ton séant, cause mes tourments
Qui allument chez moi ses feux qui attisent,
Mon envie, mon désir, ma joie ma bêtise,
De me croire devenu ton nouvel amant.
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Vent qui fait flotter ta chevelure dorée,
Me fait grimper en elle en tapis volant
Pour m’introduire en tes pensées,
Voir si tu t’offres à mes pulsions,
Jusqu’à en devenir hallucination.
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Voici que tu te retournes vers moi,
Tu me souris, et d’un air plus que gêné,
Surprise, par le fait d’avoir été si déshabillée,
Par ce vent, de ton intimité, violeur sans foi ni loi
Mais à qui tu pardonneras d’avoir été fou et sage,
De m’avoir mis à ton côté sans moindre ambages,
De me laisser voir les pétales de ta fleur s’envoler,
Tout en me faisant respirer ton parfum hormoné
Diffusé d’un lieu bien caché en un lieu secret,
Et qui m’apportera, déjà, bien des regrets
De n’être pas comme vent sous ta jupe,
Me soufflant petit espoir de grand rut.
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Mais voilà que la pluie s’en mêle,
En te faisant l’effet de douche
Rajoutant plus d’une couche,
Collant jupe marron cannelle
Sur séant comme sur devant,
Mouillant chemise, au si fin
Tissu qu’il devient diaphane
En renforçant ma soif et faim
De toi, lors, brandis parapluie,
Et pour te protéger, belle amie,
De ce très mauvais coup du sort
Qui bourrasque sur nous dehors.
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C’est ainsi que l’on s’est rencontré,
Et que, frigorifiée, tu t’es retrouvée,
Nue, au pied de ma cheminée, mon lit,
Et je remercie encore ce vent aujourd’hui,
D’avoir, en et chez toi, sous ta jupe, soulevé,
L’opportunité, le désir, et ma force de t’aimer
Par ce vent d’amour qui va et vient, s’insinue,
T’as fait perdre en corps et en âme : ta vertu !
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Extensions
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Le vent d’amour n’est
Pas l’amour du vent :
Tout n’est pas réversible
Et encore moins réciproque,
Même si, dans les deux cas,
Il s’agit d’utiliser un voile pudique
Pour évoque amour purement sexuel,
La voile vélique pour navigation usuelle.
Vent sous la jupe dévoile ce que l’on cache
Par un habit : qu’en est-il de jupe de voilier !
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Que dire, et que faire, de plus,
Sinon poursuivre cette histoire
Et la conduire où l’on voudra,
L’opportunité était trop belle,
Pour ne pas être émotionné.
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Un fantasme, bien masculin, s’il en est
Vent coquin soulevant vêtement féminin
Mais qui date un peu, de Marylin Monroe
Qui fut certes, la première, à le mondialiser
Au cinéma, pas la dernière à en être surprise,
Aujourd’hui, en occident on n’y fait attention !
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Mais ce n’est pas tant le vent qui, lui, s’en fiche
Que la pudeur féminine qui s’exprime, dévoilée
Le regard des autres est, souvent, pernicieux
Quand on se dénude contre toute volonté
Le viol du regard peut être amoureux
Il peut être reçu comme honteux.
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Épilogue
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L’amour en coup de vent rapide,
N’a rien à voir avec l’amour du vent
Et encore moins avec le vent de l’amour :
Il n’y a que son souffle, force que l’on ressent.
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Un vent qui soulèverait ta jupe serait pur cliché
Même s’il prétend révéler un coin secret du voile
Son effet se rendrait, et assez vite, à sec de toile :
Vent de l’amour, si fort soit-il, ne fait que passer
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Mais l’image de cette jupe, parachute en l’esprit
Une sorte de mouvement, associé au flottement
D’une chevelure semblable au blé d’un champ
Qui se courbe, relève sans cesse, à tout prix.
.Invitation s’il en est à poursuivre dénudage,
Comme fantasme qui nous tient à fort d’âge,
L’esprit vagabonde, échafaude comme nuage
Une belle histoire au long cours, long voyage !
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On associe sous vent sous-vêtement à pudeur
On associe souvent survêtement à tous sports
Le premier se met, retire, à l’intérieur, intime
Le second est pour absorber chaleur et sueur.
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Soulever, faire tomber, se déshabiller, nudité
N’est qu’artifice de la morale du bien penser,
Tellement tabou elle pousse la femme à bout
Du regard impudique qu’on dirait d’un fou !
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Le vent, météo, aurait, pour dieu grec, Éole,
Le vent amour n’aura que faire de son étole,
Qu’amour soit dénudé ou habillé, il caracole,
Le vent n’a d’intention, intérêt, fort ni pétole.
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Quand même, ce vent me trouble, il déconne :
Me tourne autour en tourbillon m’emprisonne,
Et le temps d’un éclair, j’aurai cru voir une lune
Qui la nuit venue, n’aura plus rien d’importune !
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501 – Calligramme
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Le vent ne pouvant être,
Certes, coupable d’intention
Par lui-même, peut provoquer
Douceur, autant que malheur !
Oui mais, le voici qui soulève,
Comme par hasard, ta jupe,
Et à l’instant où, ma vue,
Lui tombe plein dessus.
Quelle histoire,
Me direz-vous.
.
Le vent qui L s’engouffre sous ta jupe,
La fait se soulever E partout virevoltant,
Montre longues jambes * nues qui occupent
Le fond de ton séant, cause V mes tourments
Qui allument chez moi ses feux E qui attisent,
Mon envie, mon désir, ma joie N ma bêtise,
De me croire devenu ton nouvel T amant.
Vent qui fait flotter ta chevelure * dorée,
Me fait grimper en elle en tapis volant
Pour m’introduire en tes pensées,
Voir si tu t’offres à mes pulsions,
Jusqu’à en devenir hallucination.
Voici que tu te retournes vers moi,
Tu me souris, et d’un air plus que gêné,
Surprise, par le fait d’avoir été si déshabillée,
Par ce vent, de ton intimité, violeur sans foi ni loi
Mais à qui tu pardonneras * d’avoir été fou et sage,
De m’avoir mis à ton côté S sans moindre ambages,
De me laisser voir les pétales **O** ***** de ta fleur s’envoler,
Tout en me faisant respirer ton *U********parfum très hormoné
Diffusé d’un lieu bien caché ****S************en un lieu secret,
Et qui m’apportera déjà *********************** bien des regrets
De n’être pas comme vent *******T****************sous ta jupe,
Me soufflant petit espoir ********A***************de grand rut.
Mais voilà que la pluie ***************************** s’en mêle,
En te faisant l’effet de ************J******************** douche
Rajoutant plus d’une ************U******************* couche,
Collant jupe marron **************P********************cannelle
Sur le séant comme **************E**************** sur devant,
*
Mouillant chemise F au si fin
Tissu qu’il devient O diaphane
En renforçant ma R soif, faim
De toi lors brandis C parapluie,
Et pour te protéger, E belle amie,
De ce très mauvais * coup du sort
Qui bourrasque sur À nous, dehors.
C’est ainsi que l’on * s’est rencontré,
Et que, frigorifiée, T tu t’es retrouvée,
Nue, au pied de ma ‘ cheminée, mon lit,
Et je remercie encore A ce vent aujourd’hui,
D’avoir, en et chez toi, I sous ta jupe, soulevé,
L’opportunité, le désir, M et ma force de t’aimer
Par ce vent d’amour qui E va et vient, s’insinue,
T’as fait perdre en corps R et en âme : ta vertu !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Silhouette de femme,
En train de marcher
En jupe avec un vent
Qui soulèvera celle-ci !
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On ne pourrait tout prévoir,
Ni vent qui dénude les dessous,
D’une jeune femme en jupe
Qui passait par là !
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Symbolique
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Femme sans tabou,
Oui, mais pas sans mystère.
Ce qui est caché est précieux
Et ne se révèle qu’à conditions.
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Ne pas tout mettre en lumière,
Voilà la clé d’un mariage
Parfait des polarités féminines.
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Mais ce qui est caché,
Ce qui est dans l’ombre,
A mauvaise presse de nos jours.
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Aujourd’hui, il faut tout dire,
Tout révéler, tout mettre en lumière.
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nouveautes/femme-mystere
Descriptif
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501 – Le vent sous ta jupe me force à t’aimer
Alignement central / Titre droit / Thème vêtement
Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : femme / Symbole de fond : vent
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Fond
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Évocation
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On ne pourrait tout prévoir,
Ni vent qui affole les dessus,
Ni le regard surpris d’un bel
Homme qui passerait par là !
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Symbolique
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Le vent est un mouvement d’air,
Un souffle d’air, un symbole de l’esprit,
De l’insaisissable, de l’invisible, de la force.
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En mythologie grecque, le vent est associé
À Éole, le dieu étant régisseur des vents.
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Mais à contrario, lors de ses agitations
Tempétueuses, il devient un symbole
De vanité, d’instabilité, inconstance,
Et alors comme force élémentaire,
Associé aux Titans … il manifeste
Sa violence et son aveuglement.
Inspiration personnelle
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Corrélations
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Fond/forme
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Une silhouette animée, féminine, avec une jupe ample
À qui il manque les bras mais pas les jambes, écartées
Rimant avec vent, marche, et danse tournoyante :
La forme évoque le fond du poème sans l’épouser.
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Le vent est rendu responsable des soulèvements,
Tout autant que des élans et des tournoiements.
Le vent révélateur d’énergie, émotion qui passe
Offre parfois spectacles impudiques, critiques :
Plaisir des yeux, des uns ; embarras d’autres !
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Au cinéma ce stratagème d’intérêt, d’attention,
Est parfois utilisé pour créer l’effet de surprise,
D’autant qu’il est involontaire, peu maitrisable
Celui qui s’en moque passerait pour détestable.
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Visuel
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Un vent sous sa jupe !
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