501 – Le vent sous ta jupe

Visuels et textuels  >>

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Le vent ne pouvant être,

Certes, coupable d’intention

Par lui-même, peut provoquer

Douceur, autant que malheur !

Oui mais, le voici  qui soulève,

Comme  par hasard, ta jupe,

Et à  l’instant  où, ma vue,

Lui tombe plein  dessus.

Quelle histoire,

Me direz-vous.

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Le vent qui  s’engouffre sous ta jupe,

La fait se soulever, partout, virevoltant,

Montre longues jambes nues qui occupent

Le fond de ton séant, cause  mes tourments

Qui allument chez moi ses feux qui attisent,

Mon envie, mon désir, ma joie  ma bêtise,

De me croire  devenu ton nouvel amant.

.

Vent qui fait flotter ta chevelure dorée,

Me fait grimper en elle en tapis  volant

Pour  m’introduire  en tes  pensées,

Voir si tu t’offres à mes pulsions,

Jusqu’à en devenir hallucination.

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Voici que tu  te retournes  vers moi,

Tu me souris, et d’un air plus que gêné,

Surprise, par le fait d’avoir été si déshabillée,

Par ce vent, de ton intimité, violeur sans foi ni loi

Mais à qui tu pardonneras  d’avoir été fou et sage,

De m’avoir mis à ton côté  sans moindre ambages,

De me laisser voir les pétales de ta fleur s’envoler,

Tout en me faisant respirer ton parfum hormoné

Diffusé d’un lieu bien caché  en un lieu secret,

Et  qui m’apportera, déjà,  bien des regrets

De n’être pas comme  vent  sous ta jupe,

Me soufflant petit espoir de grand rut.

.

Mais voilà que la  pluie s’en mêle,

En te faisant l’effet de douche

Rajoutant plus d’une couche,

Collant jupe marron cannelle

Sur séant comme sur devant,

Mouillant  chemise, au si  fin

Tissu  qu’il devient diaphane

En renforçant ma soif et faim

De toi, lors, brandis parapluie,

Et pour te protéger, belle amie,

De ce très mauvais coup du sort

Qui bourrasque sur nous dehors.

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C’est ainsi que l’on s’est rencontré,

Et que, frigorifiée,  tu t’es retrouvée,

Nue, au pied  de ma cheminée, mon lit,

Et je remercie encore ce vent aujourd’hui,

D’avoir, en et chez toi, sous ta jupe, soulevé,

L’opportunité,  le désir, et ma force de t’aimer

Par ce vent d’amour qui va et vient,  s’insinue,

T’as fait perdre en corps   et en âme : ta vertu !

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Extensions

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Le vent d’amour n’est

Pas  l’amour  du  vent :

Tout n’est  pas  réversible

Et encore moins réciproque,

Même   si,  dans  les  deux  cas,

Il s’agit d’utiliser un voile pudique

Pour évoque amour purement sexuel,

La voile vélique pour navigation usuelle.

Vent sous la jupe dévoile ce que l’on cache

Par un habit : qu’en est-il de jupe de voilier !

.

Que dire, et que faire, de plus,

Sinon poursuivre cette histoire

Et la conduire  où  l’on voudra,

L’opportunité était trop belle,

Pour ne pas être émotionné.

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Un fantasme, bien masculin, s’il en est

Vent coquin soulevant vêtement féminin

Mais qui date un peu, de Marylin Monroe

Qui fut certes, la première, à le mondialiser

Au cinéma, pas la dernière à en être surprise,

Aujourd’hui, en occident on n’y fait attention !

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Mais ce n’est pas tant le vent qui, lui, s’en fiche

Que la pudeur féminine qui s’exprime, dévoilée

Le regard des autres est, souvent, pernicieux

Quand on se dénude contre toute volonté

Le viol du regard peut être amoureux

Il peut être reçu comme honteux.

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Épilogue

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L’amour en coup de vent rapide,

N’a rien à voir avec l’amour du vent

Et encore moins avec le vent de l’amour :

Il n’y a que son souffle, force que l’on ressent.

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Un vent qui soulèverait ta jupe serait pur cliché

Même s’il prétend révéler un coin secret du voile

Son effet se rendrait, et assez vite, à sec de toile :

Vent de l’amour, si fort soit-il, ne fait que passer

.

Mais l’image de cette jupe, parachute en l’esprit

Une sorte de mouvement, associé au flottement

D’une chevelure semblable au blé d’un champ

Qui se courbe, relève  sans cesse, à tout prix.

.Invitation s’il en est à poursuivre dénudage,

Comme fantasme qui nous tient à fort d’âge,

L’esprit vagabonde, échafaude comme nuage

Une belle histoire au long cours, long voyage !

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On associe sous vent sous-vêtement à pudeur

On associe souvent survêtement à tous sports

Le premier se met, retire, à l’intérieur, intime

Le second est pour absorber chaleur et sueur.

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Soulever, faire tomber, se déshabiller, nudité

N’est qu’artifice de la morale du bien penser,

Tellement tabou elle pousse la femme à bout

Du regard impudique qu’on dirait d’un fou !

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Le vent, météo,  aurait, pour dieu grec, Éole,

Le vent amour n’aura que faire  de son étole,

Qu’amour soit dénudé ou habillé, il caracole,

Le vent n’a d’intention, intérêt, fort ni pétole.

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Quand même, ce vent me trouble, il déconne :

Me tourne autour en tourbillon m’emprisonne,

Et le temps d’un éclair, j’aurai cru voir une lune

Qui la nuit venue, n’aura plus rien d’importune !

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501 – Calligramme

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Le vent ne pouvant être,

Certes, coupable d’intention

 Par lui-même, peut provoquer

Douceur, autant que malheur !

Oui mais, le voici  qui soulève,

Comme  par hasard, ta jupe,

Et à  l’instant  où, ma vue,

Lui tombe plein  dessus.

Quelle histoire,

Me direz-vous.

.

Le vent qui      L    s’engouffre sous ta jupe,

La fait se soulever      E       partout virevoltant,

Montre longues jambes     *     nues qui occupent

Le fond de ton séant, cause      V     mes tourments

Qui allument chez moi ses feux    E     qui attisent,

Mon envie, mon désir, ma joie       N    ma bêtise,

De me croire  devenu ton nouvel    T     amant.

Vent qui fait flotter ta chevelure    *   dorée,

Me fait grimper en elle en tapis  volant

Pour  m’introduire  en tes  pensées,

Voir si tu t’offres à mes pulsions,

Jusqu’à en devenir hallucination.

Voici que tu  te retournes  vers moi,

Tu me souris, et d’un air plus que gêné,

Surprise, par le fait d’avoir été si déshabillée,

Par ce vent, de ton intimité, violeur sans foi ni loi

Mais à qui tu pardonneras    *      d’avoir été fou et sage,

De m’avoir mis à ton côté        S      sans moindre ambages,

De me laisser voir les pétales  **O** ***** de ta fleur s’envoler,

Tout en me faisant respirer ton *U********parfum très hormoné

Diffusé d’un lieu bien caché  ****S************en un lieu secret,

Et qui m’apportera déjà *********************** bien des regrets

De n’être pas comme  vent *******T****************sous ta jupe,

Me soufflant petit espoir  ********A***************de grand rut.

Mais voilà que la  pluie  *****************************  s’en mêle,

En te faisant l’effet de ************J******************** douche

Rajoutant plus d’une  ************U*******************  couche,

Collant jupe marron **************P********************cannelle

Sur le séant comme  **************E**************** sur devant,

           *

Mouillant chemise     F           au si  fin

Tissu qu’il devient       O          diaphane

En renforçant ma         R           soif, faim

De toi lors brandis         C           parapluie,

Et pour te protéger,         E           belle amie,

De ce très mauvais             *           coup du sort

Qui bourrasque sur               À             nous, dehors.

C’est ainsi que l’on                   *             s’est rencontré,

Et que, frigorifiée,                      T            tu t’es retrouvée,

Nue, au pied  de ma                        ‘            cheminée, mon lit,

Et je remercie encore                        A             ce vent aujourd’hui,

D’avoir, en et chez toi,                         I             sous ta jupe, soulevé,

L’opportunité,  le désir,                        M            et ma force de t’aimer

Par ce vent d’amour qui                         E               va et vient,  s’insinue,

T’as fait perdre en corps                          R                 et en âme : ta vertu !

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Forme

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Réduction

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501 4

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Évocation

 .

Silhouette de femme,

En  train  de marcher

En jupe avec un vent 

Qui soulèvera celle-ci !

 .

 On ne pourrait tout prévoir,

Ni vent qui dénude les dessous,

D’une jeune femme en jupe

Qui passait par là !

 .

Symbolique   

 .

Femme sans tabou,

Oui, mais pas sans mystère.

Ce qui est caché est précieux

Et ne se révèle qu’à conditions.

.

Ne pas tout mettre en lumière,

Voilà la clé d’un mariage

Parfait des polarités féminines.

.

Mais ce qui est caché,

Ce qui est dans l’ombre,

A mauvaise presse de nos jours.

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Aujourd’hui, il faut tout dire,

Tout révéler, tout mettre en lumière.

Femininbio.com/beaute-mode/actualites-

nouveautes/femme-mystere

 

Descriptif

 .

501 – Le vent sous ta jupe me force à t’aimer  

Alignement central / Titre droit / Thème  vêtement

Forme anthropo / Rimes  égales /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme  Symbole de fond : vent

.

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Fond

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Évocation 

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501 6

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On ne pourrait tout prévoir,

Ni vent qui affole les dessus,

Ni le regard  surpris  d’un bel

Homme qui passerait par là !

 .

Symbolique 

Le vent est un mouvement d’air,

Un souffle d’air, un symbole de l’esprit,

De l’insaisissable, de l’invisible, de la force.

.

En mythologie grecque, le vent est associé

À Éole, le dieu  étant régisseur des vents.

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Mais à contrario, lors de ses agitations

Tempétueuses, il devient  un  symbole

De vanité, d’instabilité, inconstance,

Et alors comme force élémentaire,

Associé aux Titans … il manifeste

Sa violence et son aveuglement.

Inspiration personnelle

 .

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Corrélations

.

Fond/forme 

 .

Une silhouette animée, féminine, avec une jupe ample

À qui il manque les bras mais pas les jambes, écartées

Rimant avec vent, marche, et danse tournoyante :

La forme évoque le fond du poème sans l’épouser.

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Le vent est rendu responsable des soulèvements,

Tout autant que des élans et des tournoiements.

Le vent révélateur d’énergie, émotion qui passe

Offre parfois spectacles impudiques, critiques :

Plaisir des yeux, des uns ;  embarras d’autres !

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Au cinéma ce stratagème d’intérêt, d’attention,

Est parfois utilisé pour créer l’effet de surprise,

D’autant qu’il est involontaire, peu maitrisable

Celui qui s’en moque passerait pour détestable.

 .

Visuel

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Un vent sous sa jupe !

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Visuels et textuels  >>


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