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Visuels scénario
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Vue de dos, ta jupe rouge bien plaquée,
quand je t’ai approchée,
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s’est soulevée avec le vent au moment
même où je t’ai croisée,
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je garderai, en mon esprit, jupe volante,
qui m’a tant surpris !
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Textuel calligramme
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- Le vent qui ne peut être, en aucun cas, coupable d’intention par lui-même, peut provoquer des douceurs tout autant que des malheurs. Le voilà, par hasard, qui soulève ta jupe, instant ou ma vue lui tombe dessus. Quelle histoire me direz-vous : qu’aurais-je vu, ton beau cul, nu ! Même pas, mais joli, quand même et la pluie s’en mêle en violent orage, faisant de moi, enfant pas sage. La suite ! Ah parce qu’il y en a une : je vous laisse la devinez, voire la conter. Le vent qui s’engouffre sous ta jupe, la fait se soulever en virevoltant, montrant tes longues jambes nues occupant le fond de ton séant, cause de mes tourments, allumant, chez moi, ses feux attisant mon envie, mon désir, ma joie, ma bêtise, de me croire devenu ton nouvel amant ! Le vent qui fait flotter ta chevelure dorée me fait grimper en tapis volant pour mieux m’introduire jusque dans tes pensées, voir si tu t’offres à mes pulsions jusqu’à en devenir une hallucination. Tu te retournes vers moi, souris d’un air plus que gêné, surprise par le fait d’avoir été déshabillée par ce vent en ton intimité de ce violeur à qui tu pardonnes d’avoir été fou et sage de m’avoir mis à tes côtés et sans ambages, laissé voir des pétales de ta fleur s’envoler. Ta fleur qui me fait respirer parfum hormoné d’un lieu bien caché, un lieu secret, m’apportant déjà tous mes regrets de n’être pas ce vent sous ta jupe me soufflant l’espoir d’un rut. Voilà que la pluie s’en mêle et te fait l’effet d’une douche, rajoute bien plus d’une couche, collant ta jupe, marron cannelle, sur ton séant comme ton devant, mouillant ta chemise au si fin tissu qu’il en devient transparent. Sa transparence renforce ma soif et ma faim de toi, lors je brandis mon parapluie pour te protéger, comme si tu étais ma nouvelle amie, de ce très mauvais coup du sort, qui bourrasque, sur nous, dehors. C’est ainsi que l’on s’est rencontré et que, frigorifiée, tu t’es retrouvée au pied de ma cheminée pour boire une boisson chaude et calorique et de mon lit pour te revêtir d’une sortie de bain mauve et pudique. Je remercie encore ce vent d’aujourd’hui, d’avoir soulevé, chez toi, ta jupe de m’avoir offert l’opportunité, le désir, et la force de t’aimer. Ce vent d’amour qui va, qui vient, qui en toi s’insinue, t’auras fait perdre, ton corps, ton cœur, ton vêtement, ta vertu mais gagner un cœur, d’amour, éperdu.
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Textuel extension
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- Le vent d’amour n’est pas l’amour du vent : tout n’est pas réversible et encore moins réciproque, même si dans les deux cas, il s’agit d’utiliser un voile pudique pour l’amour sexuel, une voile vélique pour navigation usuelle. Vent sous la jupe dévoile ce qu’on cache par un habit : qu’en est-il de jupe de voilier ! Que dire, et que faire, de plus, sinon poursuivre cette histoire et la conduire où l’on voudra : l’opportunité était trop belle, pour ne pas être émotionné. Un fantasme, bien masculin, s’il en est : vent coquin soulevant vêtement féminin mais qui date un peu, de Marylin Monroe, qui fut certes, la première, à le mondialiser au cinéma, mais pas la dernière à en être surprise. Aujourd’hui, en occident, on n’y fait plus attention ! Mais ce n’est pas tant le vent qui, lui, s’en fiche que la pudeur féminine qui s’exprime, dévoilée : le regard des autres est, souvent, pernicieux quand on se dénude contre toute volonté. Le viol du regard peut être amoureux tout comme il peut être reçu comme honteux.
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Textuels symboliques
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Femme
- Symbolique de forme : Femme sans tabou, oui, mais pas sans mystère. Ce qui est caché est précieux et ne se révèle qu’à certaines conditions. Ne pas tout mettre en lumière, voilà la clé du mariage parfait polarités féminines. Mais ce qui est caché, ce qui est dans l’ombre, a mauvaise presse de nos jours. Aujourd’hui, il faut tout dire, tout révéler, tout mettre en lumière. Femininbio.com/beaute-mode/actualites-nouveautes/femme-mystere
Vent
- Symbolique de fond : Le vent est un mouvement d’air, un souffle d’air, un symbole de l’esprit, de l’insaisissable, de l’invisible, de la force. En mythologie grecque, le vent est associé à Éole, le dieu régisseur des vents. Mais, a contrario, lors de ses agitations tempétueuses, il devient symbole de vanité, d’instabilité, d’inconstance et alors comme force élémentaire, associé aux Titans … il manifeste sa violence et son aveuglement.
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Corrélations > Le vent est rendu responsable soulèvements
- Liens fond/forme : Une silhouette animée, féminine, avec une jupe ample, à qui il manque les bras mais pas les jambes, écartées, rimant avec vent, marche, et danse tournoyante. La forme évoque le fond du poème sans l’épouser. Le vent est rendu responsable des soulèvements, tout autant que des élans et des tournoiements. Le vent révélateur d’énergie, d’émotion qui passe, offre parfois des spectacles impudiques, critiques : plaisir des yeux, des uns ; embarras d’autres ! Au cinéma, ce stratagème d’intérêt, attention, est parfois utilisé pour créer effet de surprise, d’autant qu’il est involontaire, peu maitrisable. Celui qui s’en moque passera pour détestable.
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