503 – Amour : d’arbre, d’animal, d’humain !

Visuels et textuels >>

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L’amour aurait, parait-il,

Quelque chose de végétal,

Tout autant  que d’animal,

Avant même d’être humain.

Végétal par troncs, branches,

Feuilles et surtout les racines,

Qui sous terres sont invisibles,

S’emmêlant  à d’autres plants !

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Animal par les pattes et bouches

Qui se frottent, et qui se touchent,

Qui, en reproduction, font mouche,

Quel que soit ta posture et ta couche

Tu étais là allongée nue à côté de moi

Ce sont ces images que tu m’as inspiré

Il est vrai nous étions entre deux arbres

En chat,  chatte, occupant chacun d’eux.

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Tu étais là, ….  allongée, ….  à côté de moi :

Tu ne bougeais plus,       tu ne respirais pas,

L’émotion peut-être,     l’émotion, surement.

Je faisais de même    comme en objet absent,

Le temps suivait son cours   en profond néant,

Etions-nous endormis, ou bien, arbres-amants.

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Une telle situation où rien ne se passe, vraiment,

Ne peut durer trop longtemps voire indéfiniment :

Il fallait que  quelque chose   advienne, geste ou cri,

Qui nous disent : nous sommes amis et non ennemis,

En tous cas, l’un pour l’autre, aucunement indifférents.

Ce sera la pire des choses pour deux arbres se touchant.

J’ai bougé et tu as esquissé un geste et je me se suis redit,

Que nous n’étions pas des objets morts mais bien vivants

Comme deux plantes enracinées, nouvellement, en terre,

Lors vent nous fait nous rapprocher branches, plein air.

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Nos  racines se sont cherchées, nos feuilles,  brassées,

Dans nos troncs, nature en nous, sève aura fait couler,

Petit à petit, nous nous transformerons en deux sexes.

Dieu que la nature est tout à la fois simple, complexe.

Et alors, soudain, tu t’es penchée sur moi, posé patte,

Et que tu t’es mise à prodiguer des caresses de chatte,

Plaisir ressentant je  me  suis dit : j’étais un bel animal

Et qui s’apprête à te dévorer, souris comme vrai chacal.

Lors ta bouche  a suivi ta main et ne parlons pas du reste,

Et cette fois je suis devenu un vrai homme sans conteste,

Lors  nos corps  se sont collés  puis se sont pris à vibrer,

Nul ne doute que l’on ne pourrait plus nous détacher.

Notre danse de gestes nous aura fait rouler sur le sol,

Nous ne  sommes  plus  objets, animaux, humains,

Nous sommes formés de l’un en l’autre, que d’un

Transport amoureux  qui  se tord  puis se colle.

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Mais, nous poursuivons, exténués, manquant d’air,

Jusqu’à nous séparer en assoiffés  de   pleines terres

Humain animal en toute innocence bien profonde,

Nous revoici redevenus en plantes, buvant ondes.

Nos racines, et puis nos branches, se rétractent,

Lors quelque chose en nous deux se contracte

Pour devenir comme des objets ré-allongés,

Réservoir d’émotions trop plein, à craquer.

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Extensions

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Deux plantes, deux animaux,

Deux humains : rien à voir

Entre eux et pourtant,

Tout   rapprochement

N’est jamais incident,

Où chacun y trouverait plus

D’avantages qu’inconvénients !

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La nature aura évolué à tel  point,

Que nous sommes ses … fleurons,

Et qu’en tout, nous la dominons.

C’est peu dire pourtant, que l’on

En fait partie, et y retournons !

Sur que les animaux s’attirent

Mais les plantes, arbres aussi,

Que de manière souterraine !

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On sait que des arbres se communiquent

Entre eux de proche en proche par racines

À l’aide de petits champignons les jouxtant,

Mais aussi par leurs feuilles et leurs touchers

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Ainsi, ils se protègent, ainsi, ils se régénèrent,

Comme des êtres humains, proches, amoureux

Ne serait-ce pas là, une idée complétement folle

Que deux arbres puissent autant se rapprocher.

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Il faut avouer qu’ils ont du temps pour se parler

Que l’autre ne va pas volontairement s’éloigner.

Un bel élan  de solidarité  que  de transmettre

Au proches un bien réel et voire fatal danger.

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503 – Calligramme

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L’amour  ….   aurait  …..  parait-il,

Quelque …  chose  …  de végétal,

Tout autant           que d’animal,

Avant même      d’être humain.

Végétal…par tronc…branches,

Feuilles et surtout les racines,

Qui sous terres sont invisibles,

S’emmêlant  à d’autres plants !

Animal par les pattes et bouches

Qui se frottent, et qui se touchent,

Qui, en reproduction, font mouche,

Quel que soit ta posture et ta couche

Tu étais là allongée nue à côté de moi

Ce sont ces images que tu m’as inspiré

Il est vrai nous étions entre deux arbres

En chat,  chatte, occupant chacun d’eux.

Tu étais là, ….  allongée, ….  à côté de moi :

Tu ne bougeais plus,       tu ne respirais pas,

L’émotion peut-être,     l’émotion, surement.

Je faisais de même    comme en objet absent,

Le temps suivait son cours   en profond néant,

Etions-nous endormis, ou bien, arbres-amants.

Une telle situation où rien ne se passe, vraiment,

Ne peut durer trop longtemps voire indéfiniment :

Il fallait que  quelque chose   advienne, geste ou cri,

Qui nous disent : nous sommes amis, et non ennemis,

En tous cas, l’un pour l’autre, aucunement, indifférents.

Ce serait la pire des choses pour deux arbres, se touchant.

J’ai   bougé et tu as esquissé un geste et je me se suis   redit,

Que      nous n’étions pas des objets morts mais bien    vivants

Comme         deux plantes enracinées, nouvellement,    en terre,

Lors vent            nous fait nous rapprocher branches        plein air.

Nos  racines                se sont cherchées, nos feuilles            brassées,

Dans nos troncs,     A    nature en nous, sa sève aura     A   fait couler,

Petit à petit, nous     M       nous transformerons en        M   deux sexes.

Dieu que la nature      O        est tout à la fois simple          O     complexe.

C’est alors soudain       U         tu t’es penchée sur moi,       U    posé patte,

Et que tu t’es mise        R         à prodiguer des caresses      R       de chatte,

Plaisir ressentant                     je  me  suis dit : j’étais un              bel animal

Et qui s’apprête                   à te dévorer souris comme               vrai chacal.

Lors ta bouche                 a suivi ta main et ne parlons             pas du reste,

Et cette fois je       V        suis devenu un vrai homme     A    sans conteste,

Lors  nos corps     É        se sont collés puis se sont      N       pris à vibrer,

Nul doute que        G         l’on ne pourrait plus         I        nous détacher.

Notre danse de        É        gestes nous a fait       M         rouler sur le sol,

Nous ne  sommes       T         plus objets,        A       animaux, humains,

Nous sommes formés   A          de l’un       L          en l’autre, que d’un

Transport amoureux                       L      qui      *             se tord puis se colle.

Mais, nous poursuivons,                  exténués,   manquant d’air,

Jusqu’à nous séparer en       H     assoiffés  de   pleines terres

Humain animal en toute   U     innocence bien profonde,

Nous revoici redevenus    M     en plantes buvant onde.

Nos racines, et puis nos  A     branches, se rétractent,

Lors quelque chose en   I     nous deux se contracte

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Forme

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Réduction

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503 4

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Évocation

 .

On y verra ce qu’on veut,

 Un vase ne s’impose pas !

Il y a à une marque en V,

Comme le vin de la vigne.

L’homme a grandi parmi les végétaux :

Ici, la vigne, et le raisin,

Sont finement sculptés sur un gros vase

Qui fleure bon l’abondance.

Symbolique 

 

Par sa forme,

La grâce de ses courbes

Et sa fonction de réceptacle,

Le vase est un symbole féminin.

Son creux  évoque  celui de l’utérus,

Féminin, contenant les fluides vitaux.

Dans l’art, les rites funéraires, le vase

Apparaît,  parfois, comme l’emblème

De la vie éternelle, celui de la coupe

Est lié à connotations opposées :

Positive, elle est le signe d’un

Destin favorable dont elle

Préfigure les agapes,

Donc la joie et le plaisir).

heraldie.blogspot.com/le-vase

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Descriptif

 .

503Amour est végétal, animal et humain !

Alignement central / Titre analogue / Thème  amour

Forme courbe / Rimes  égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : vase  Symbole de fond : vigne

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Fond

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Évocation 

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503 6

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L’homme grandit parmi les végétaux :

Ici, la vigne, et le raisin,

Comme fruit d’abondance consommé

Jusqu’à l’élixir de l’ivresse

 .

Symbolique 

 .

Les vignes sont des plantes

Grimpantes donnant du raisin

Et servant à la fabrication du vin.

Elle symbolise: l’automne, la fécondité,

La fureur, l’ivresse, la solidarité, la joie.

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En mythologie grecque,

Feuille de vigne est attribut de Dionysos

(Bacchus romain), le dieu de la vigne,

Du vin et de son ivresse.

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Cette divinité, qui incarne

La force végétale et sa vivacité,

A enseigné à l’homme la culture

De la vigne et la fabrication du vin.

Modifié, source : 1001 symboles

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Corrélations

Fond/forme 

 .

La vigne est un élément végétal grimpant

Et produisant des vins des plus… élégants.

On en trouvera  traces  sur nombre d’objets

Tantôt libres de sens ou contraints par lui !

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Quoiqu’il en soit, la forme évoque contenant

Plus qu’un  arbre, ou deux, bien  qu’amants :

Un  clin d’œil à l’ivresse amoureuse …qui sait !

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Le pied de vigne ou sarment, tige, ramifications

Feuille de vigne, grappe de raisin, jus de raisins,

Sans parler d’élevage du vin, de l’ivresse du goût,

Si ne n’est pas le goût de l’ivresse, tout en la vigne,

Nous ramène à l’élément végétal  philtre d’amours.

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Si des arbres et des plus proches, se communiquent,

Pourquoi pas en se touchant leurs branches, racines,

Voire en se tordant leurs troncs, en vue de s’emmêler :

Finalement comme nous, humains, avides de se toucher.

 .

Visuel

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Si proches : comme amants !

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