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Nous et les quatre autres ingrédients,
Nous représentons quatre éléments,
La terre et le feu et l’air et l’eau :
Que désirer de mieux, de plus beau.
Se laisser bercer par des vagues,
Montantes et puis descendantes,
Ainsi de suite et à recommencer.
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Nous étions là, en un paradis né
Dans notre couchette, sur bâbord,
Nul besoin de se bouger les fesses,
Pour nous, la mer a cette tendresse,
Qui nous fait perdre le sud et nord.
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Nos corps se balançaient en rythmes,
L’un et l’autre, comme des victimes,
De nos fantasmes incarnés, sexués,
Dieu, nature, amour, nous a sublimés.
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Nous deux, tous nus, tout en dormant,
Bateau voguant, d’ile en ile, et sur l’eau,
La mer nous roulant puis nous tanguant
Un beau soleil, pointant par le hublot,
Et un bon vent, nous tirant, par l’avant,
De par ces cinq ingrédients en cadeau.
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Cadeau de n’avoir rien à faire
D’autre que de se laisser bercer
Par les mouvements du bateau
Qui par effets de balançoire d’eaux
Ils nous feront, l’un et l’autre, glisser
Et frotter sans bouger et sur nos aires.
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De ne pas se lover, impossible en rythme,
Lors que pas un de nos muscles ne s’anime,
Ce n’était plus nous qui nous faisions l’amour,
C’était la mer, son clin d’œil, c’était son humour,
Nous ne pouvions en ces moments-là, lui résister,
Tant au creux de nos ventres, ses rythmes imprimés.
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Esprits vagabondaient dans nos deux corps soustraits
À notre volonté en prisonniers de vague qui les soulevait
Et l’on sentait remonter en S nous la puissance de son flot
Étions- nous, encore, conscients d’être sur mer, ou en l’eau
Tant tout se confondait et fusionnait en quel qu’ailleurs refait
Nous aura fait cadeau d’un des moments parmi les plus beaux.
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Extensions
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L’apparence est ce qui saute aux yeux
La réalité est ce qui vient à l’esprit :
L’idiot regardera le doigt qui donne
La direction et pas celui qui sait !
L’un regarde le bout de son nez,
L’autre se projette à l’horizon.
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Bateau, soleil, vent, océan, et nous :
Cela fait non pas quatre mais cinq
Éléments fondamentaux de la vie,
Et qui nous aura menés jusqu’ici.
Il n’y a rien d’autre, à l’horizon,
Que la mer … immense, en son
État de calme plat, petit vent,
Fatalement on se laisse allez
À la rêverie et à fantasmer.
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C’est un peu comme l’alignement des planètes
À chaque fois qu’il se produit, faut pas le rater
Le plus souvent, il manquera un des éléments,
La mauvaise météo, le temps libre, le bateau.
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Mer et soleil ne nous feront jamais défaut,
Parce qu’ils ne dépendent pas de…nous,
Le vent sera beaucoup plus versatile,
Le bateau : pas toujours disponible,
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Lors notre humeur ou notre envie
D’aller sur l’eau, au grand large,
L’amour d’espace, quasi infini,
Rend un peu, beaucoup barge !
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515 – Calligramme
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Nous * et les quatre autres * dients,
Nous L représentons quatre L éléments,
La terre E et le feu et l’air E et l’eau :
Que dés * irer de mieux * plus beau.
Se laisser B bercer par S des vagues,
Montantes A et puis O descendantes,
Ainsi de suite T à L recommencer.
Nous étions E là, en E un paradis né
Dans notre A couchette I sur bâbord,
Nul besoin U de se bouger L les fesses,
Pour nous, la mer L avait cette tendresse
Qui nous faisaient E perdre sud et nord.
Nos corps se balan * çaient en rythmes,
L’un et l’autre, com V me des victimes,
De nos fantasmes in E carnés, sexués,
Dieu, nature amour N nous a sublimés.
Nous deux, tous nus, T tout en dormant,
Bateau voguant, d’ile en ile, et sur l’eau,
La mer nous roulant puis nous tanguant
Un beau soleil, pointant par le hublot,
Et un bon vent, nous tirant, par l’avant,
De par ces cinq ingrédients en cadeau.
Cadeau * de n’avoir rien * à faire
D’autre * que de se laisser * bercer
Par les * mouvements du * bateau
Qui par * effets de balançoire * d’eaux
Ils nous * feront, l’un * et l’autre * glisser
Et frotter * sans bouger O et sur nos * aires.
De ne pas * se lover, im C possible en * rythme,
Lors que * pas un de nos É muscles ne * s’anime,
Ce n’était * plus nous qui A nous faisions * l’amour,
C’était la * mer, son clin N d’œil, et son * humour,
Nous ne * pouvions en ces * moments-là, lui * résister,
Tant, au * creux de nos ven N tres, ses rythmes * imprimés.
Esprits * vagabondaient O en nos deux corps * soustraits
À notre * volonté en prisonni U ers de vague qui les * soulevait
Et l’on * sentait remonter en S nous la puissance de * son flot
Étions- * nous encore conscients d’être sur mer, ou * en l’eau
Tant tout se confondait et fusionnait en quel qu’ailleurs refait
Nous aura fait cadeau d’un des moments parmi les plus beaux.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une apparence de vase
Vu de l’extérieur mais autant
D’une tête, de bras, de jambes,
Si on préfère sa vue intérieure ?
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Rien à voir avec la forme d’un bateau, voilier
C’est contraire à toutes valeurs découlements,
Tant pour toute coque que pour toute voilure.
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Apparence extérieure et contenu
Intérieur d’un objet ou d’un être,
Peuvent procurer des réalités
Différentes comme vase !
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Symbolique
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Un vase resterait un contenant :
La boîte, le sac, l’armoire, vase,
Seront des symboles féminins !
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Dans un vase, on met de l’eau
Symbole de la vie, de la terre,
Plante qui peut s’y développer.
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Alchimistes appellent aussi vase
Creuset dans lequel ils projetaient
Leurs transformations intérieures.
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Ce lieu clos reste propice à une image
De renfermement sur soi-même le temps
D’une élévation du niveau de conscience,
Dans le cadre processus individuation
signification-reves.fr/Vase
Descriptif
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515 – Le bateau, soleil, vent, océan, nous
Alignement central / Titre externe / Thème humeur
Forme conique /Rimes égales /Fond éloigné de forme
Symbole de forme : vase / Symbole de fond : apparence
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Fond
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Évocation
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Apparence extérieure et contenu
Intérieur d’un objet ou d’un être,
Peuvent procurer des réalités
Différentes comme vase !
.
Symbolique
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Apparence extérieure est pléonasme,
Ce qui se présente à la vue ou à la pensée.
«Il ne faut jamais se fier aux apparences.»
L’apparence peut tromper, c’est bien connu.
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Quant à son extériorité, elle est bien évidente,
Puisque précisément elle ne laissera pas transparaître
La partie intérieure, plus profonde, bien souvent plus vraie.
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Cela n’exclut pas pour autant que l’intérieur peut ressembler
À l’extérieur, mais ce ne serait pas systématiquement le cas.
Modifié et mis en forme, source : alortographe.unblog.fr
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Corrélations
Fond/forme
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L’apparence est pour nous une évidence
Qui pour autant ne correspond à la réalité
Et, encore moins, à l’intérieur des choses !
Lors comment se l’assurer et la dépasser,
Sans s’en approcher, manipuler, tester.
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Dans un voilier, où l’on est en couple,
Les apparences ne comptent plus,
On découvre la vérité toute nue
Avec la mer, l’océan, le vent !
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Il est plus qu’important de dépasser les apparences
Tant elles pourraient être des plus trompeuses qui soient
Et bien qu’elles rimeront et à merveille avec ce qu’on voit
Même si elles nous sauvent en nombreuses circonstances.
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Il faut imaginer un bateau bien que l’on présente un vase
Qui se trouve en son intérieur et se reflète entre amants,
Où nul ne peut y projeter deux corps qui…s’étreignent.
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Visuel
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Voilier, soleil, coucher sur l’océan !
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