517 – Ton fantôme hante mes nuits

Visuels et textuels  >>

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Un fantôme n’est pas réel,

Chacun le sait, est spirituel,

Il ne peut adresser de courriel

Avec nous, êtres trop charnels !

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Mais le tien, pourtant me hante,

Mais le tien, pourtant, me tente,

Et je ne sais, la nuit, lui résister,

Étreignant   fort  mon  oreiller !

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Peux  écouter  sans   entendre,

Mais  il ne me dit  mot tendre,

Demeure muet comme pantin

Disparaît  dès le petit matin !

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Lors les lieux, les gens, les évènements,

S’estompent, s’effacent lentement,

En mon esprit,

Tout, en moi, devient vague, devient flou

Comme dans un miroir andalou

Des Canaries.

 .

Y a plus que ton fantôme, qui m’apparait,

Tantôt ange et tantôt diablesse,

Qui me sourit,

S’accroche à moi, et ne cesse de me hanter

Surtout la nuit, en rêve effréné,

En insomnie.

.

Petit  matin : excité, j’étreins  mon oreiller,

Mais je me sens bien fatigué

D’être l’ami

D’un fantôme  masquant  tous les horizons

D’une autre amie pour de bon,

Brest ou Paris.

 .

À défaut  d’être charnel,  contre ton corps,

Battant mon cœur plus fort,

Tu me séduis

Par la seule force de ta pensée, en image,

Que tu me donne en partage,

Esseulée au lit.

 .

Je voudrais tellement que tout cela cesse

Au profit de tendre caresse

Qui me réjouis,

En attendant de te revoir, je le confesse,

Je crie ton nom, je t’adresse

De toi, ennui.

 .

Lors ton fantôme me hante la nuit,

Je ne sais plus où j’habite mais j’y suis.

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Extensions

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Si je me sens bien avec le fantôme

J’y reste, longtemps, les yeux en éveil,

Jusqu’en fin de nuit pour ne perdre le fil

Qui, par  cette  forme, étrange, évanescente,

Nous relie et nous tisse un costume pour deux,

Costume multicolore, dans lequel on s’édulcore,

Pour tromper mon esprit dans  un rêve plus fort

Que tout, plus fort même, qui sait, que la mort !

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Même femme dans trois postures, projetée, fantasmée

En une revenante, en une sorcière, en  une fée des bois

Les contextes et les rôles changent au gré des humeurs

Procurant, à nombre scénarios, leurs effets d’irréalité !

Il s’agirait selon certains, d’une empreinte mémorielle,

Que l’inconscient anime, pour libérer l’esprit, angoissé

Par une perte, par un manque ou par un désir frustré.

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Une femme fantôme n’est pas

Comme un fantôme de femme :

La première est souvent absente ;

La seconde serait parfois présente !

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En tous cas dans et par son imaginaire

Et cela n’aurait rien de si extraordinaire

Le cerveau est capable de projeter lumière

Qui avec un peu d’esprit prendra une forme

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Tant si notre réalité perceptive est une illusion,

Un fantôme deviendra une illusion d’une illusion

Pourquoi pas : il n’aurait de reflet dans un miroir

Mais ce n’est pas cela qui nous empêche d’y croire.

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On nous parle bien de réalité concrète, virtuelle, rêvée,

Alors pourquoi une femme fantasmée ne pourrait exister

Il y a bien eu des apparitions de Dames blanches, ici ou là

Lors le cerveau déraille, il invente fantôme plus vrai que vrai

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517 – Calligramme

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Un   T   fantôme n’est pas   H réel,

Cha   O  cun le sait, est spiri  A  tuel,

Il ne  N peut adresser de cour N  riels

Avec  *   nous, êtres trop char  T   nels.

Mais  F   le tien, pourtant me   E hante,

Mais  A   le tien, pourtant, me  *    tente,

Et je   N  ne sais, la nuit, lui ré M  sister,

Étrei   T    gnant   fort  mon    A oreiller.

Peux    Ô    écouter  sans  en   *   tendre

Mais il   M   ne me dit mot   N   tendre

Demeure  E muet comme   U  pantin

Disparaît  *  dès le petit   I  matin.

         *                  T

Lors les lieux, les gens, les évènements,

S’estompent, s’effacent lentement,

En mon esprit,

Tout, en moi, devient vague, devient flou

Comme dans un miroir andalou

Des Canaries.

Y a plus que ton fantôme, qui m’apparait,

Tantôt ange et tantôt diablesse,

Qui me sourit,

S’accroche à moi, et ne cesse de me hanter

Surtout la nuit, en rêve effréné,

En insomnie.

Petit  matin : excité, j’étreins  mon oreiller,

Mais je me sens bien fatigué

D’être l’ami

D’un fantôme  masquant  tous les horizons

D’une autre amie pour de bon,

Brest ou Paris.

À défaut  d’être charnel,  contre ton corps,

Battant mon cœur plus fort,

Tu me séduis

Par la seule force de ta pensée, en image,

Que tu me donne en partage,

Esseulée au lit.

Je voudrais tellement que tout cela cesse

Au profit de tendre caresse

Qui me réjouis,

En attendant de te revoir, je le confesse,

Je crie ton nom, je t’adresse

De toi, ennui.

Lors ton fantôme me hante la nuit,

Je ne sais plus où j’habite mais j’y suis.

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Forme

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Réduction

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517 4

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Évocation

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Une tête et puis un corps

De femme en robe longue :

Probablement un fantôme 

On va dire : surement même.

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Les fantômes auront tous, plus ou moins,

La même apparence floue, mais, il arrive

Que l’un d’eux soit davantage personnel.

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Il s’agit bien d’une femme comme

Apparaissant de nulle part !

Bon nombre de fantômes ont l’air

Vaporeux, absent, virtuel !

 .

Symbolique   

 .

Femme sans tabou,

Oui, mais pas sans mystère.

Ce qui est caché est précieux

Et ne se révèle qu’à conditions.

Ne pas tout mettre en lumière,

Voilà la clé d’un mariage parfait

Des polarités féminines.

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Mais ce qui est caché,

Ce qui est dans l’ombre,

A mauvaise presse de nos jours.

Aujourd’hui, il faut tout dire,

Tout révéler, tout mettre en lumière.

femininbio.com/beaute-mode/actualites-

nouveautes/femme-mystere

 

Descriptif

 .

517 – Ton fantôme me hante, certaines nuits 

Alignement central / Titre analogue / Thème  attraction

Forme  anthropo  /   Rimes  égales  /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : femme / Symbole de fond : fantôme

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Fond

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Évocation 

.517 6

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Il s’agit bien d’une femme comme

Apparaissant de nulle part !

Bon nombre de fantômes ont l’air

Vaporeux, absent, virtuel !

 .

Symbolique 

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Selon divers sondages effectués

Dans le monde depuis 1980,

Il apparaît que la croyance à

L’existence des fantômes est

Largement répandue dans la population,

Tout en variant fortement selon les pays :

13 % en France (2000),

21 % au Québec  (2001),

52 % au Royaume-Uni (2013)

50 % chez les Chinois de  Hong-Kong (1981),

51 % aux  États-Unis (2009) (18 % déjà rencontré),

Modifié et mis en forme, source : Wikipédia

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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On est là dans le domaine de la spéculation,

Pour ne pas dire hallucination des fantômes

Pourtant entre 15 et 5% croient, dur comme fer

Ne faisant plus la part entre la réalité et mystère.

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Mais après tout, il s’agit peut-être du mien, mort,

Avec qui j’ai plaisir à discuter comme un vieil ami

Ou quelqu’un de ma famille, ou ancienne amante.

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Un fantôme, ça flottera dans l’air d’une chambre

Sans réveiller pour autant son locataire, qui dort,

Mais s’il rime ses passages en rythmant des iiiiii,

Certain qu’il viendra jusqu’ à hanter votre esprit.

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Je ne doute pas lors que son face à face avec lui,

Vous laisserait pantois, de surprise, ou d’ennui,

Sauf si un état de manque soudain vous saisit.

 .

Visuel

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Fantôme ou Fantômas

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Visuels et textuels  >>


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