523 – Ciel de mon lit : témoin folies

Textuels et illustrations   >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Le ciel, et le lit,  feraient-ils,  bon  ménage :

Tant l’on dit  que l’on est  …  sur un nuage,

Tant l’on serait  en un tel état  de partage,

Que l’on ne sait qui est qui, tous en nage.

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Combien  d’images  traversent tel néant,

En lequel, nous sommes tombés, morts,

Ou presque tant bouches et nez béants

Respirent si peu d’air que l’on étouffe.

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Soupirer, expirer,  reprendre souffle,

Rendus  trop  haut, et, en plein ciel,

Rendus trop profond, et, en océan,

Et revenir, sur terre, juste à temps.

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Pour autre ciel de lit, autres folies,

C’est ainsi que la sexualité  grandit,

C’est ainsi que notre sexualité murit,

De son plein délire …  lorsque : ravie !

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Le ciel de mon lit,  est  témoin de folies,

De cet amour, que je vis,  et qui me ravit,

Dame de céans se prête à ces jeux ardents

De ses feux, la consumant dehors, dedans,

Étale  ses  membres,   rouvrent,  referment.

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Et,  selon ses émotions, sensations  germent

Dans ses yeux, sa peau, nerfs,  et son cerveau,

Jusqu’à ce  qu’elle  fonde,  elle ruisselle, d’eau,

Au plus profond de mer  où tout poisson frétille

D’aise et jouissance qui, tout partout, émoustille.

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Des vagues lèchent le sable chaud sous son corps nu,

Remontent parfois lame de fond, à la surface de l’âme,

Qui l’habite lors en son sein mille fois pénétrée, charnu.

Un membre s’agite, un cœur flamboie  un esprit se pâme.

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Elle, rendue au bord du gouffre, moi au creux  de son bois,

Plaisir plafonne  comme tapis volant  sur  une bulle  de soie,

L’air vient à manquer, souffle se raccourcit … cœur s’emballe,

Nous voici partis pour Cythère, ou pour voguer vers cette terre,

Que l’on nous a promis, comme Paradis, comme fin de tout mal,

Où notre mort n’est que pâle souvenir, que nos plaisirs  enterrent

En fusion de nos deux êtres, qui n’en font plus qu’un, à cet instant.

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Instant suprême, qui n’est autre, n’est meilleur, soit dit en passant,

Que celui qui le précédait, le suit, tant dans nos lits, que nos esprits,

Les jours avant, du trop-plein de désir, les jours après, des souvenirs

Qui nous obsèdent et possèdent en brûlant nos deux énergies de vie

Qui s’en vont déclinant, vers un couchant, d’un ciel bleu de traine,

Dans une quête sans cesse renouvelée et qui ne sera pas vaine.

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Tant que souffle folie d’amour, amour de folie, nous anime

Et tous les jours nous plongent au fin fond d’un abîme,

Avant de disparaître à jamais pleuré par nos enfants

Dans creux de terre, en lit de l’eau, de l’au-delà

De tout ce qui bouge, soupire pleure, jouit

Du temps, de l’espace, du mouvement

De toutes réalités environnantes,

Qui soutiennent amours d’ici.

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Extensions 

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Le ciel n’est pas mon lit, sinon je serais mort !

Jusqu’à preuve du contraire, je respire encore

Mais mon lit à baldaquin peut tutoyer plafond

Où je projette en mon rêve mon nouvel horizon,

Que j’atteindrai peut-être un jour avec … étalon.

Étalons, étalons-nous, sur ce  lit défait d’amants,

Sur le ventre, sur le dos, sur les côtés,  en roulant

Jusqu’à ce que la nuit, ou le sommeil, à nous ôter,

De la tête, parviennent, tous nos désirs de baisers.

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«Faire des folies de son jeune corps»

Une expression qui limiterait le sexe,

Au bel âge tendre, et, sans complexes,

Alors que mûr, on en demande encore.

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Ici, il sera question de caresses intimes

Et où il n’y aurait ni coupable ni victime,

Et pouvant atteindre un orgasme sublime

À moins qu’on ne le chasse, sursaut ultime.

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Comment se débarrasser de folie, au bas mot,

Qui vous tient au corps, au cœur et au cerveau,

L’inconscient vous domine, vous impose  sa loi :

Déraisonnable vous êtes, pour vous de bonne foi.

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Fragments

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Ciel, mon lit, ciel de lit … septième ciel

 En quoi, le lit aurait-il à voir avec le ciel,

Sinon en passant sa nuit à la belle étoile,

Que l’on soir tous deux habillés ou à poil.

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Lit, ciel, folie, n’évoqueraient pas de vase,

Bien que le lit comme vase soit contenant

La femme en outre et l’homme la perçant,

Comme en un théâtre d’ombres chinoises.

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Mais là je délire, je livre cours à ma folie,

Un lit serait fait avant tout pour dormir,

Même s’il sait  bien, l’amour, entretenir,

Et faire boite toute coupe jusqu’à la lie.

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La coupe rapproche du vase contenant

Philtre d’amour causant attachement,

Qui par magie, sinon voire, alchimie,

Nous fait atteindre notre ciel de lit.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Le ciel, et le lit,  feraient-ils,  bon  ménage :

Tant l’on dit  que l’on est  …  sur un nuage,

Tant l’on serait  en un tel état  de partage,

Que l’on ne sait qui est qui, tous en nage.

Combien  d’images  traversent tel néant,

En lequel, nous sommes tombés, morts,

Ou presque tant bouches et nez béants

Respirent si peu d’air que l’on étouffe.

Soupirer, expirer,  reprendre souffle,

Rendus  trop  haut, et, en plein ciel,

Rendus trop profond, et, en océan,

Et revenir sur terre juste à temps.

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Pour autre ciel de lit, autre folies,

Et c’est ainsi que notre sexualité, grandit,

Et c’est  ainsi  que notre sexualité,  murit,

De son plein délire … lorsque ravie !

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Le ciel de mon lit,   est  témoin de folies,

De cet amour,  que je vis,  et qui me ravit,

Dame de céans se prête à mes jeux ardents

De ses feu, la consumant, dehors et dedans,

Étale  ses  membres,    C  rouvrent, referment

Et selon ses émotions,   I    sensations germent

Dans ses yeux, sa peau,  E    nerfs et  son cerveau

Jusqu’à ce qu’elle fonde,  L   qu’elle ruisselle d’eau,

Au plus profond de mer     *    où tout poisson frétille

D’aise  et  jouissance  qui,   D    tout partout, émoustille.

Des vagues lèchent le sable  E    chaud sous son corps nu,

Remontent parfois lame de   *    fond à la surface de l’ âme

Qui l’habite lors, en son sein,  L   mille fois pénétrée, charnu.

Un membre s’agite, un cœur    I   flamboie  un esprit se pâme.

Elle rendue au bord du gouffre  T     et moi au creux  de son bois,

Plaisir plafonne comme tapis      *      volant sur  une bulle  de soie,

L’air vient à manquer… souffle    T     se raccourcit… cœur s’emballe,

Nous voici partis pour Cythère,     É      ou pour voguer vers cette terre,

Que l’on nous a promis, comme      M       Paradis, comme fin de tout mal,

Où notre mort n’est que pâle sou     O        venir, que nos plaisirs  enterrent

En fusion de nos deux êtres, qui         I       n’en font plus qu’un, à cet instant.

Instant suprême, qui n’est autre,        N       n’est meilleur, soit dit en passant,

Que celui qui le précédait, le suit,        *        tant dans nos lits, que nos esprits,

Les jours avant, du trop-plein de        D     désir, les jours après, des souvenirs

Qui nous obsèdent et possèdent        E    en brûlant nos deux énergies de vie

Qui s’en vont déclinant, vers un       *     couchant, d’un ciel bleu de traine,

Dans une quête sans cesse re          F  nouvelée et qui ne sera pas vaine

Tant que souffle folie d’amour,       O      amour de folie, nous anime

Et tous les jours nous plongent    L       au fin fond d’un abîme,

Avant de disparaître à jamais    I   pleuré par nos enfants

Dans creux de terre, en lit de    E    l’eau, de l’au-delà

De tout ce qui bouge, soupire  S   pleure, jouit

Du temps, de l’espace, mouvement

Et   de  toutes  les  réalités

Envi-ron-nan-tes,

Et qui sou-tiennent

Nos    amours  d’ici.

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Forme

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Évocation

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Juste ciel, une  bourse pleine :

Pleine de quoi, d’argent, sperme !

Non c’est juste un vase mais lequel 

Serait contenant excitant sexuel ?

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J’avouerai ne rien connaitre de l’origine

Ni de l’usage d’un tel vase :

Peut-être est-il en cuivre et peut-être

Destiné à servir de l’eau !

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Symbolique

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Le   vase   est

Un contenant

Boîte, sac, ar

Moire, et vase

Sont symboles féminins.

Dans le vase, on met de l’eau,

Symbole de la vie, de la terre aussi,

Une plante, qui pourra s’y développer.

Alchimistes  appelaient, aussi, le vase

Le creuset dans lequel ils projetaient

Leurs transformations intérieures.

Ce lieu clos est propice  à l‘ image

De renfermement sur soi-même

Le temps d’une élévation du

Niveau des consciences,

Cadre du processus

D’individuation

signification-reves.fr/Vase

 

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Fond

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Évocation 

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J’avouerai ne rien connaitre de l’origine

Ni de l’usage d’un tel vase :

Peut-être a-t-il joué, ou joue-t-il encore

Rôle, effet, d’excitant sexuel !

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Symbolique 

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Il est dit en Nouveau Testament : 

Que toute   femme serait un    vase faible

 Si fait que      les livres sacrés      des Juifs, sont

Dans leur   style étant proche     de la poésie, 

Remplis  d’expressions étant empruntées

 

Face à un tel symbolisme sexuel, 

Des  expressions  qui n’ont pas 

Toujours      été     exactement     

Comprises,   parmi    elles,  

Des   interprétations  du, 

Cantique des Cantiques 

Aura donné   lieu    à

Des malentendus.  

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Fond/forme 

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Un vase,  originaire probablement du Moyen-Orient

Brillant de ses matières cuivrées et de ses incrustations

Voilà qui rime  avec hospitalité, ablutions  mains, pieds

Mais pour autant ne fait pas correspondre fond/forme

Ciel de lit et un vase, fut-il original, ne se relieront pas.

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Le vase pour la femme, l’épée pour l’homme

Voilà deux symboliques qui ont fait long feu

Avec faiblesse pour l’une, force pour l’autre

Comme si le vase ne pouvait être que passif

Et que toute épée ne pouvait être qu’actif !

En dehors du symbolisme sexuel d’un lit

Qui les recueillent puis les rassemblent

Le vase se transforme en marmite

Et l’épée en charrue et faucille. 

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