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Le ciel, et le lit, feraient-ils, bon ménage :
Tant l’on dit que l’on est … sur un nuage,
Tant l’on serait en un tel état de partage,
Que l’on ne sait qui est qui, tous en nage.
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Combien d’images traversent tel néant,
En lequel, nous sommes tombés, morts,
Ou presque tant bouches et nez béants
Respirent si peu d’air que l’on étouffe.
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Soupirer, expirer, reprendre souffle,
Rendus trop haut, et, en plein ciel,
Rendus trop profond, et, en océan,
Et revenir, sur terre, juste à temps.
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Pour autre ciel de lit, autres folies,
C’est ainsi que la sexualité grandit,
C’est ainsi que notre sexualité murit,
De son plein délire … lorsque : ravie !
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Le ciel de mon lit, est témoin de folies,
De cet amour, que je vis, et qui me ravit,
Dame de céans se prête à ces jeux ardents
De ses feux, la consumant dehors, dedans,
Étale ses membres, rouvrent, referment.
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Et, selon ses émotions, sensations germent
Dans ses yeux, sa peau, nerfs, et son cerveau,
Jusqu’à ce qu’elle fonde, elle ruisselle, d’eau,
Au plus profond de mer où tout poisson frétille
D’aise et jouissance qui, tout partout, émoustille.
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Des vagues lèchent le sable chaud sous son corps nu,
Remontent parfois lame de fond, à la surface de l’âme,
Qui l’habite lors en son sein mille fois pénétrée, charnu.
Un membre s’agite, un cœur flamboie un esprit se pâme.
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Elle, rendue au bord du gouffre, moi au creux de son bois,
Plaisir plafonne comme tapis volant sur une bulle de soie,
L’air vient à manquer, souffle se raccourcit … cœur s’emballe,
Nous voici partis pour Cythère, ou pour voguer vers cette terre,
Que l’on nous a promis, comme Paradis, comme fin de tout mal,
Où notre mort n’est que pâle souvenir, que nos plaisirs enterrent
En fusion de nos deux êtres, qui n’en font plus qu’un, à cet instant.
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Instant suprême, qui n’est autre, n’est meilleur, soit dit en passant,
Que celui qui le précédait, le suit, tant dans nos lits, que nos esprits,
Les jours avant, du trop-plein de désir, les jours après, des souvenirs
Qui nous obsèdent et possèdent en brûlant nos deux énergies de vie
Qui s’en vont déclinant, vers un couchant, d’un ciel bleu de traine,
Dans une quête sans cesse renouvelée et qui ne sera pas vaine.
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Tant que souffle folie d’amour, amour de folie, nous anime
Et tous les jours nous plongent au fin fond d’un abîme,
Avant de disparaître à jamais pleuré par nos enfants
Dans creux de terre, en lit de l’eau, de l’au-delà
De tout ce qui bouge, soupire pleure, jouit
Du temps, de l’espace, du mouvement
De toutes réalités environnantes,
Qui soutiennent amours d’ici.
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Extension
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Le ciel n’est pas mon lit, sinon je serais mort !
Jusqu’à preuve du contraire, je respire encore
Mais mon lit à baldaquin peut tutoyer plafond
Où je projette en mon rêve mon nouvel horizon,
Que j’atteindrai peut-être un jour avec … étalon.
Étalons, étalons-nous, sur ce lit défait d’amants,
Sur le ventre, sur le dos, sur les côtés, en roulant
Jusqu’à ce que la nuit, ou le sommeil, à nous ôter,
De la tête, parviennent, tous nos désirs de baisers.
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«Faire des folies de son jeune corps»
Une expression qui limiterait le sexe,
Au bel âge tendre, et, sans complexes,
Alors que mûr, on en demande encore.
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Ici, il sera question de caresses intimes
Et où il n’y aurait ni coupable ni victime,
Et pouvant atteindre un orgasme sublime
À moins qu’on ne le chasse, sursaut ultime.
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Comment se débarrasser de folie, au bas mot,
Qui vous tient au corps, au cœur et au cerveau,
L’inconscient vous domine, vous impose sa loi :
Déraisonnable vous êtes, pour vous de bonne foi.
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523 – Calligramme
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Le ciel, et le lit, feraient-ils, bon ménage :
Tant l’on dit que l’on est … sur un nuage,
Tant l’on serait en un tel état de partage,
Que l’on ne sait qui est qui, tous en nage.
Combien d’images traversent tel néant,
En lequel, nous sommes tombés, morts,
Ou presque tant bouches et nez béants
Respirent si peu d’air que l’on étouffe.
Soupirer, expirer, reprendre souffle,
Rendus trop haut, et, en plein ciel,
Rendus trop profond, et, en océan,
Et revenir sur terre juste à temps.
.
Pour autre ciel de lit, autre folies,
Et c’est ainsi que notre sexualité, grandit,
Et c’est ainsi que notre sexualité, murit,
De son plein délire … lorsque ravie !
.
Le ciel de mon lit, est témoin de folies,
De cet amour, que je vis, et qui me ravit,
Dame de céans se prête à mes jeux ardents
De ses feu, la consumant, dehors et dedans,
Étale ses membres, C rouvrent, referment
Et selon ses émotions, I sensations germent
Dans ses yeux, sa peau, E nerfs et son cerveau
Jusqu’à ce qu’elle fonde, L qu’elle ruisselle d’eau,
Au plus profond de mer * où tout poisson frétille
D’aise et jouissance qui, D tout partout, émoustille.
Des vagues lèchent le sable E chaud sous son corps nu,
Remontent parfois lame de * fond à la surface de l’ âme
Qui l’habite lors, en son sein, L mille fois pénétrée, charnu.
Un membre s’agite, un cœur I flamboie un esprit se pâme.
Elle rendue au bord du gouffre T et moi au creux de son bois,
Plaisir plafonne comme tapis * volant sur une bulle de soie,
L’air vient à manquer… souffle T se raccourcit… cœur s’emballe,
Nous voici partis pour Cythère, É ou pour voguer vers cette terre,
Que l’on nous a promis, comme M Paradis, comme fin de tout mal,
Où notre mort n’est que pâle sou O venir, que nos plaisirs enterrent
En fusion de nos deux êtres, qui I n’en font plus qu’un, à cet instant.
Instant suprême, qui n’est autre, N n’est meilleur, soit dit en passant,
Que celui qui le précédait, le suit, * tant dans nos lits, que nos esprits,
Les jours avant, du trop-plein de D désir, les jours après, des souvenirs
Qui nous obsèdent et possèdent E en brûlant nos deux énergies de vie
Qui s’en vont déclinant, vers un * couchant, d’un ciel bleu de traine,
Dans une quête sans cesse re F nouvelée et qui ne sera pas vaine
Tant que souffle folie d’amour, O amour de folie, nous anime
Et tous les jours nous plongent L au fin fond d’un abîme,
Avant de disparaître à jamais I pleuré par nos enfants
Dans creux de terre, en lit de E l’eau, de l’au-delà
De tout ce qui bouge, soupire S pleure, jouit
Du temps, de l’espace, mouvement
Et de toutes les réalités
Envi-ron-nan-tes,
Et qui sou-tiennent
Nos amours d’ici.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Juste ciel, une bourse pleine :
Pleine de quoi, d’argent, sperme !
Non c’est juste un vase mais lequel
Serait contenant excitant sexuel ?
J’avouerai ne rien connaitre de l’origine
Ni de l’usage d’un tel vase :
Peut-être est-il en cuivre et peut-être
Destiné à servir de l’eau !
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Symbolique
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Le vase est un contenant :
Boîte, sac, armoire, et vase
Sont des symboles féminins.
Dans le vase, on met de l’eau,
Symbole de la vie, de la terre aussi,
Une plante, qui pourra s’y développer.
Alchimistes appelaient, aussi, le vase
Le creuset dans lequel ils projetaient
Leurs transformations intérieures.
Ce lieu clos est propice à l‘ image
De renfermement sur soi-même
Le temps d’une élévation du
Niveau des consciences,
Cadre du processus
D’individuation
signification-reves.fr/Vase
Descriptif
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523 – Le ciel de mon lit est témoin de folies
Alignement central / Titre droit / Thème sexualité
Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : vase / Symbole de fond : excitant sexuel
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Fond
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Évocation
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J’avouerai ne rien connaitre de l’origine
Ni de l’usage d’un tel vase :
Peut-être a-t-il joué, ou joue-t-il encore
Rôle, effet, d’excitant sexuel !
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Symbolique
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Il est dit en Nouveau Testament :
Que toute femme serait un vase faible
Si fait que les livres sacrés des Juifs, sont
Dans leur style étant proche de la poésie,
Remplis d’expressions étant empruntées
Au symbolisme sexuel, des expressions
Qui n’ont pas toujours été exactement
Comprises et dont l’interprétation,
Dans le Cantique des Cantiques
A donné lieu à malentendus.
Modifié, source : Wikisource.org
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Corrélations
Fond/forme
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Un vase, originaire probablement du Moyen-Orient
Brillant de ses matières cuivrées et de ses incrustations
Voilà qui rime avec hospitalité, ablutions mains, pieds
Mais pour autant ne fait pas correspondre fond/forme
Ciel de lit et un vase, fut-il original, ne se relieront pas.
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Le vase pour la femme, l’épée pour l’homme
Voilà deux symboliques qui ont fait long feu
Avec faiblesse pour l’une, force pour l’autre
Comme si le vase ne pouvait être que passif
Et que toute épée ne pouvait être qu’actif !
En dehors du symbolisme sexuel d’un lit
Qui les recueillent puis les rassemblent
Le vase se transforme en marmite
Et l’épée en charrue et faucille.
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Visuel
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Le ciel de lit de mes tendres folies !
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