528 – Ecrire sur ton corps parchemin

Visuels et textuels  >>

.

Écrire sur papier, bien,

Écrire sur ton corps, divin,

Ton corps  comme parchemin,

Où encre sympathique, te dépeint

En tatouages légers comme plumes,

Trempées dans un encrier du plaisir,

Guidés  par mes   doigts   en  volumes

Dessinent caractères, t’allant  à ravir.

Si mes mots sont pour toi des fleurs,

Mes phrases seront des   bouquets,

Et, mes paragraphes  des pleurs,

Lors mes pages,  des sonnets.

.

Je  dessine des arabesques

Devenant  des  fresques,

Si  m’invites à tremper

Ma  plume,  pointée,

Dans   ton   encrier

De  noir  de   chine.

.

Si point orgue, est orgasme

Et  si  baiser      enthousiasme,

Et   si   une    caresse :    un    spasme,

Le plaisir  deviendra comme pléonasme.

Il est, avant tout,  sorte de voyage très léger

Que des explorations  de surfaces  et de corps

Passent et repassent en de  très  fins  touchers,

Les lignes et les masses de chairs, tout encore.

  Émoustillées  par   des  frissons  lors  à  satiété

  Au point  de  se  laisser   comme   abandonnée

Des seins au ventre, de l’échine à la  croupe,

Des sentiments, des émotions s’attroupent.

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Davantage encore entre cuisses et fesses

Qui sont  si tendres  qu’on les  confesse

D’une main, ou  d’une  bouche, avides

Les palper, sans y entrer, est  sordide.

Manipulation  évoque prostitution ;

Toutes  surfaces   aimées  se valent

Et méritent plus  que consolation

Qu’on les visite   qu’on en profite

D’autant que les bosses et creux

S’interpénètrent bien au mieux,

Entre bras,  jambes,  se  calent,

Ne bougent plus tant qu’excite

La langueur  des peaux suaves

Bercement mer entre l’étrave.

.

 Car pas un seul morceau peau

   De chair, de muscles et d’organes,

    N’échappe  à cette pression diaphane

     Qu’exercent  mains et  lèvres,  avec brio.

      Ici  les  genoux  sont comme  çà  redessinés,

      Là, les chevilles  sont comme tant ré-affinées,

     Plus haut ventre plat comme tant ré-arrondi

    Le  cou,  les   épaules, les  bras,  ré-affermis.

 C’est toi qui guide  ma main pour écrire

Jusqu’à ce que, au  paroxysme en fin.

Tu m’invites à tremper ta plume,

Dans ton plus intime écrin.

.

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Extensions

Écrire sur ton corps comme parchemin,

N’est-ce pas là beau fantasme d’écrivain

Entre  les courbes, les droites,  les déliés,

Une  plume se promène, parfois urbaine,

Ou obscène, à se faire  tatouer des mots,

Des promesses, des aveux, des serments

Des prénoms, qui vous collent à la peau

Et dont vous avez du mal à vous défaire

Si le corps, le cœur, l’esprit n’y est plus.

Ta peau est plus que parchemin :

Mon inspiration d’écrivain.

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Écrire sur ton corps en lettres d’or : « mi amor »

On dirait presque le titre d’une chanson d’amour :

Une sorte de promesse qu’on rédige pour  toujours,

Une marque indélébile… inscrite à l’encre de chine

Cette peau, parchemin, désormais m’appartient !

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La coutume veut qu’on se fasse une promesse,

D’appartenance totale à l’autre par un anneau,

Mais bien avant le mariage ou en dehors de lui

Certains, voire certaines, préfèrent un tatouage

.

Il en est des plus génériques, banals ou anodins

Comme genre à toi  pour toujours, mon amour,

Qu’on peut renier  et recommencer avec autre,

Il reste et restera toujours vrai, sans prénom !

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Il en est des symboliques, comme des cœurs,

Ou deux cœurs traversés par flèche d’amour

Il en est des poétiques, qui inscrivent texte

Dans le marbre d’un parchemin dit divin.

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528 – Calligramme

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Écrire sur papier, bien,

Écrire sur ton corps, divin,

Ton corps  comme parchemin,

Où encre sympathique, te dépeint

En tatouages légers  comme  plumes,

Trempées dans    É     l’encrier du plaisir,

Guidés par mes     C        doigts  en volumes

Dessinent  carac    R     tères t’allant  à ravir.

Si mes mots sont  I       pour toi  des fleurs,

Mes phrases  se  R   ront des   bouquets,

Et, mes parag   E  raphes  des pleurs,

Lors mes pa    *    ges, des sonnets.

Je dessine      S         arabesques

Deviennent   U          fresques,

Si m’invites  R         tremper

Ma plume,   *        pointée,

Dans ton      T        encrier

De noir         O     de chine.

Si point orgue N   est orgasme

Et  si  baiser      *  enthousiasme,

Et   si   une    caresse :    un    spasme,

Le plaisir  deviendra comme pléonasme.

Il est, avant tout,        *        voyage très léger

Que des ex plorations     C      de surfaces  de corps

Passent et repassent en    O     de  très  fins  touchers,

Les lignes  et les masses     R     de chairs,  tout  encore.

  Émoustillées  par   des      P      frissons  lors  à  satiété

  Au point de se laisser      S       comme  abandonnée

Des seins au ventre       *         échine  à  croupe,

Des sentiments, des émotions s’attroupent.

Davantage encore entre cuisses et fesses,

Qui sont  si tendres  qu’on les  confesse

D’une main, ou  d’une  bouche, avides

Les palper, sans y entrer, est  sordide.

Manipulation évo   * que prostitution

Toutes surfaces    C  aimées se valent

Et méritent plus  O  que consolation

Qu’on les visite  M qu’on en profite

D’autant que les M  bosses et creux

S’interpénètrent E  bien au mieux,

Entre bras, jam   *  bes,  se  calent,

Ne bougent plus  *   tant  qu’excite

La langueur des   *    peaux suaves,

Bercement mer     *     entre l’étrave.

 Car pas un seul       P       morceau peau

   De chair, de mus      A      cles et d’organes,

    N’échappe  à cette       R        pression diaphane

     Qu’exercent  mains        C         et  lèvres,  avec brio.

      Ici  les  genoux  sont        H       comme  çà  redessinés,

      Là, les chevilles  sont        E       comme tant ré-affinées,

     Plus haut ventre plat        M      comme tant ré-arrondi

    Le  cou,  les   épaules       I       les  bras,  ré-affermis.

 Car c’est toi qui guide  N  ma main pour écrire

Jusqu’à ce que, au   *  paroxysme en fin.

Tu m’invites à tremper ta plume,

Dans ton plus intime écrin.

.

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Forme

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Réduction

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Évocation

 .

Une tête et un corps de femme,

On dirait bien de face ou de dos

Mais peut-être  bien  de profil

Avec un peu de tatouage ! 

 .

On aurait pu écrire ce poème sur le dos

De la femme en accord avec sa personnalité

Tant et si bien les deux serait en plein accord.

.

Le corps nu d’une femme peut être

Un support d’écriture :

Ici, y a pas que tatouage qui la pare,

La distingue, la raconte.

 .

Symbolique

 .

«Le corps féminin»

N’existe pas plus que «la femme».

Ce sont des corps pluriels qui changent

Avec l’âge, sont sujets et objets, à la fois,

Souvent normés avant d’être subjectivés.

 .

Étrange singulier  que  le  corps féminin

Existe aussi  et surtout par la certitude

De son existence, et  la certitude que

Ce corps est montrable, utilisable,

Recouvrable, caressable, corvéable.

liberation.fr/debats/etrange-

singulier-du-corps-feminin

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Descriptif

 .

528 Écrire sur ton corps, comme parchemin

Alignement central    /  Titre droit    / Thème  sexualité

Forme anthropo  / Rimes égales    /   Fond accordé à forme

Symbole de forme : corps-femme / Symbole de fond : tatouage

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Fond

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Évocation 

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528 6

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Le corps nu d’une femme peut être

Un support d’écriture :

Ici un tel  tatouage islamique la pare,

La distingue, la raconte.

 .

Symbolique 

 .

Un tatouage reste un dessin décoratif

Ou symbolique permanent sur la peau.

Auparavant, il était, le plus souvent,

Effectué  avec  de  l’encre de Chine !

Le tatouage reste considéré comme

Modification corporelle permanente

Et aura été  pratiqué depuis plusieurs

Milliers d’années dans le monde entier.

Il peut être réalisé pour diverses raisons

Symboliques … religieuses …  esthétiques !

Modifié,  source : Wikipédia

.

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Corrélations

Fond/forme 

 .

La peau comme parchemin issu d’animal

Généralement de mouton, chèvre ou veau

Est spécialement apprêté…pour l’écriture,

Mais il peut être utilisé autant en peinture

On imagine que tatouage, de son vivant,

Constitue une sorte de serment, testament

Et qui sait de « sésame » pour le paradis

Non pas « ouvre-toi », mais ouvre moi.

.

Si ça ne marche pas, on aura essayé

Tatouer est un art qui fait de sa peau

Une œuvre durable tant qu’ineffaçable 

Peu de volontaires écrivent des poèmes

Le plus souvent tatoué rime avec dessin

Lors, ici, on voit bien le début du texte

On n’ose imaginer, où il se termine,

Au point que forme épouse fond.

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Visuel

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Reste à décrypter message !

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