903 – Comment en est-on arrivés là ?

Visuels et textuels >>

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Ce que nous sommes, aujourd’hui :

Nous ne l’avons pas, toujours été.

C’est une évidence de La Palice,

Faudra encore bien l’évaluer.

L’un parlerait  d’un destin

En invoquant la fatalité,

Autre,  force et volonté,

Courage pour y arriver.

Il en est ainsi  pour État

Riche  rendu  en pauvreté

 Et faute de l’avoir gouverné,

Pour  avoir volé  gagne-pain.

Lors moitié du monde a faim,

Autre  moitié  des  jeux chers,

Y aucun partages entre elles,

Chacun assume son destin.

.

Je me suis souvent demandé

Comment sommes arrivés là

À ne pas voir le temps passer,

Qu’à jour où vie s’arrête là.

Il n’y a  aucune fatalité,

Si chacun  se  choisit,

Construit son destin,

Le mien pareil tiens,

Pareil à  ces  milliers

De gens que j’ai imité

Bien  qu’unique, avéré,

Et j’assume ce que j’ai été,

Je deviens ce dont j’ai rêvé !

.

Je me suis souvent demandé

Comment le monde est arrivé

À organiser des jeux humains

Sans pains satisfaisant faims.

Vies gâchées lors à peine nées,

En manque de tout, pauvreté,

Richesses  ne sont pa s tout :

Les puissants sont-ils fous !

L’opulence,  avec la misère,

Ne se mettent en ménages,

Il faut être révolutionnaire,

Pour accepter tout partage,

De ce que l’on vous a donné.

.

Je me suis souvent demandé

Si en commençant demain,

À prendre ma vie en main,

Je changerais mon destin !

Je ferais quoi, dites-le moi,

Je crois bien n’importe quoi

Et  que   cesse, l’inhumanité,

De  ce monde  qui est totalité,

D’une somme  d’individualités.

Homme est un loup pour homme

Lors, c’est par lui qu’il sera mangé

Tandis que guerre est à nos portes,

Que son cataclysme nous emporte.

Faudrait-il en rire  ou en pleurer !

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Extensions

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Lorsque nous en arrivons

À faire quelque chose de grave

Il serait bon de se questionner :

«Comment en suis-je arrivé là !»

Entre responsabilité, collective,

Et individuelle … il faudrait faire

La part des choses et nous remettre

En cause pour ne pas tomber manipulé.

Le premier ne se remettra jamais en cause,

Le second en appellera à une cause extérieure

Aucun ne regarde la réalité, telle qu’elle est !

Or la réalité résiste à tout quand on la nie.

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Comment j’en suis, commet tu es, comment sommes nous

Arrivés là : à croire qu’on a rien vu venir, ni pu prévenir !

Et maintenant que faire pour sortir de cet enfer : misère.

Plus je réfléchis et plus je m’enferme dans des impasses

J’en suis arrivé tout au bout, et au fond de la nasse :

Faudrait faire la révolution pour que tout change

Mais je n’en ai pas le courage car à quoi bon !

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Les activités, pensées, événements,

S’enchainent comme des obligations,

Auxquelles on imagine ne pas pouvoir

Se soustraire, ni même s’en distraire.

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Il en est ainsi pour ses occupations,

Limites «burn-out» crise de nerfs,

Il en est ainsi pour ses émotions,

Finissant par bloquer réflexion.

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Je me tourne  dans  mon lit,

Et je n’en dors pas, la nuit ;

 Un cachet succède à l’autre,

Il n’y a rien qui fasse effet !

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Promis, je demande de l’aide

À un ami qui me semblera bien

Convenir pour pouvoir me sortir

De ce mauvais pas à en mourir !

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903 – Calligramme

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Ce que nous sommes aujourd’hui

Nous ne l’avons   pas toujours été.

C’est une éviden      ce de La Palice,

Faudra encore              bien l’évaluer.

L’un parlerait        C             d’un destin

En invoquant         O                la fatalité,

Autre,  force             M                et volonté,

Courage pour           M                   y arriver.

Il en est ainsi           E                  pour État

Riche rendu            N             en pauvreté

 Et faute de l’          T      avoir gouverné,

Pour avoir vo              lé gagne-pain.

Lors moitié du       monde a faim,

Autre moitié       des jeux chers,

Y aucun partages entre elles,

Chacun assume son destin.

Je me suis souvent demandé

Comment som     mes arrivés là

À ne pas voir    E   le temps passer,

Qu’à jour où       N        vie s’arrête là.

Il n’y a au                           cune fatalité,

Si chacun              S                 se choisit,

Construit               O                son destin,

Le mien                 M             pareil tiens,

Pareil à                 M            ces  milliers

De gens               E         que j’ai imité

Bien qu’u          S        nique, avéré,

Et j’assume       ce que j’ai été,

Je deviens ce dont j’ai rêvé !

Je me suis souvent demandé

Comment le    monde est arrivé

À organiser       des jeux humains

Sans pains sa            tisfaisant faims.

Vies gâchées          N           à peine nées,

En manque de        O         tout, pauvreté,

Richesses ne           U          sont pas tout :

Les puissants         S          sont-ils fous !

L’opulence,                     avec la misère,

Ne se mettent                 en ménages,

Il faut être révo           lutionnaire,

Pour accepter       tout partage,

De ce que l’on vous a donné.

Je me suis souvent demandé

Si en commen        çant demain,

À prendre ma     A         vie en main,

Je changerais       R         mon destin !

Je ferais quoi         I            dites-le moi,

Je crois bien,           V         n’importe quoi

Et que cesse,             É           l’in-hu-manité,

De ce monde              S            qui est totalité,

D’une somme              *          d’individualités.

L’homme est  un       L    loup pour l’homme

Lors c’est par lui      À        qu’il sera mangé

Tandis que guerre   !       est à nos portes,

Que son cataclysme      nous emporte.

Faudrait-il en rire  ou en pleurer !

.

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Forme

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Réduction

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903 4

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Évocation

 .

On dirait un bracelet

Ou une chaîne avec ses

Quatre anneaux emboîtés

Qui se tiennent prisonniers !

 .

Si l’on prend quatre éléments qui se tiennent,

 Éléments qui font chaine

C’est comme autant de questions sans réponses

On reste prisonnier sans fin !

 .

Symbolique

 .

Le mot chaîne est lié au cadenas,

Aux entraves verrouillées dont

Il est impossible  de se libérer,

Symbolise l’emprisonnement

L’esclavage  et  la  servitude.

.

Et briser les chaînes signifierait

Se libérer, s’affranchir de contraintes

En se donnant la main … afin de former

Une chaîne d’union, à l’image des anneaux

Assemblés les uns aux autres, les personnes

S’unissent dans la fraternité et l’entraide.

.

Car donner la main …  à quelqu’un,

C’est aussi l’aider, le soutenir.

Modifié, source : 1001 symboles

 

Descriptif

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903Comment en sommes-nous arrivés là ! 

Alignement central / Titre droit / Thème  conscience

Forme cercles / Rimes égales  / Fond approché de forme

Symbole de forme : chaine  /  Symbole de fond : prison

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Fond

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Évocation de fond

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903 6

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Si l’on prend quatre éléments qui se tiennent,

 Éléments qui font chaine

C’est comme autant de questions sans réponses

On reste prisonnier sans fin !

 .

Symbolique 

 .

L’enfermement en prison

Est une mesure  d’application

De la  peine  privative  de  liberté

Visant à isoler détenus du corps social.

Il obéit à des exigences de séparation,

D’organisation sécuritaire, contrôle

Et  de  visibilité  des  détenus.

.

Objet de l’emprise du pouvoir,

Corps  incarcéré devient  enjeu

De tractations et de procédures.

Contraindre le corps en un temps

Et un espace, imposés, fait du corps

Du prisonnier un  terrain d’un conflit

D’appropriation, bouleverse dialectique

Entre  le «corps-sujet»  et   le «corps-objet.

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Le détenu est aliéné par le regard objectivant

De l’autre qui l’englue en un statut de corps-objet,

Vécu dans la honte , il ne s’appartient plus tout à fait.

cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2014-8-page-673

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Mot chaine a un sens propre et figuré

Comme tant d’autres mots me direz-vous

Mais ce dernier a un sens positif et négatif.

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Au figuré : je donne,  participe  à une chaine

Je prends,  je retiens,  j’enchaine  un   esclave.

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Chaine est faite de maillons égaux ou presque,

On sait que le maillon faible est le plus critique.

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Cela rime avec enchaine, déchaine, renchaine,

Mais, pour autant, sans devenir rengaine,

Il y en a de toutes  sortes, fines, grosses.

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Ici le fond  n’épouse pas cette forme,

C’est juste interrogation en chaine.

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Visuel

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Mais comment en arriver là !

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Visuels et textuels >>


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