905 – Je ne suis que ce que j’ai pu être

Visuels et textuels  >> 

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Être ce que l’on peut,

Ou être ce que l’on veut,

Ou être ce qu’autre a voulu :

Des choix qui me sont dévolus.

Car, j’ai la faiblesse  de penser :

Que j’aurais pu  ne pas exister !

Mais  d’en prendre  conscience

Qu’en ferais-je  en substance !

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Compter sur cette espérance,

Que  ma vie  ne sera  gâchée,

Par fin triste, indéterminée,

Suite existence d’errance !

Si je dois sans cesse errer

Alors autant je choisisse,

Là  où  j’ai  envie  d’aller,

Suivant un plaisir premier.

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Le Big-Bang de ma naissance,

Annonce ma mort programmée.

Aurais-je préféré ne pas être né !

Faut-il encore être pour le dire

Et être libre pour le choisir,

Lors de se savoir mortel,

Donne toute valeur

À tout devenir.

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Devenir ce que je suis !

Je ne suis que ce que j’ai pu être !

Pas forcément ce que je veux, je suis,

De ceux que j’ai vu passer à ma fenêtre,

Hier, y a huit jours, et me dis : j’aurais

Très bien pu être quelqu’un d’autre,

Du fait que mon identité est faite

Des liens de ces rencontres,

Se mêlant aux vôtres.

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L’espérance serait, à ce qu’il parait,

La dernière chose… que l’on perd

Mais pourquoi vivre…pour elle

Et comment vivre… sans elle

Sinon en aimant le temps

L’espace et mouvement

Les gens et…la Terre,

Le monde et misère.

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Quand je suis né, je n’étais rien,

Je ne suis pas devenu grand-chose :

Peut-être brin, presque rien, de poésie

Aurait pu complétement changé ma vie !

Cela dit, j’ai repris mon destin en mains,

Monde, même fou, à nouveau me ravit,

Tant que ma passion d’écrire me sert

De boussole et d’amour éperdu.

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Extension

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Je ne serais  que ce que j’aurais pu être,

Comme si mon destin était câblé en moi,

Pour moi de l’extérieur, or cela est faux :

J’aurais pu être quelqu’un de… différent.

Il n’est jamais  trop tard  pour le devenir

Pour peu que je le veuille, et, je le puisse.

«Être ou ne pas être» clamera Shakespeare

Dans Hamlet, en plein doute existentiel !

Choisir pleinement d’être ce que l’on est,

Ou choisir de devenir quelqu’un d’autre

Pour ne plus être ce que l’on est ou était

Des questions à se poser, défis à relever

Ou se laisser couler  en quelque fatalité

Des événements  nous tombant  dessus

Sans rien  avoir demandé, or, pourtant

Nous conditionnent  à tous les accepter

Plutôt que de lutter contre, s’en révolter

Se métamorphoser en ce qu’on devient,

Si j’aurais voulu …  je serais … écrivain,

Clame écorcheur grammaire française !

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J’aurais pu ne pas être, oui mais voilà, je suis, la question est close

Et ce n’est pas nécessaire que, chaque jour qu’on vit, on se la pose.

Si jeunesse savoir, vieillesse  pouvait, la vie serait tout autre chose.

On pourrait la voir en noir ou blanc et pourquoi pas aussi, en rose.

Alors il me reste à la remplir de quelque chose

Qui me tient à cœur, mais comment le choisir :

Qui  me dira que c’est bien moi, et pas un autre,

Qui a décidé pour moi, communauté  ou société !

Au final, vaut mieux que je me dise que je suis ce que j’ai pu, voulu.

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On dit qu’étant enfant, tout est possible,

Tout est ouvert, un monde de possibilités

Et déjà étant adolescent, il faut s’orienter

Faire un choix science, littérature, social.

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Cela est vrai, métier, l’est autant familial

Choisir entre le célibat, pacs, ou mariage

Choisir d’avoir un deux, trois enfants etc.

Choisir d’avoir beaucoup ou peu d’amis !

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Enfin, que dire d’être soi-même, réalisé !

Est-ce avoir réussi dans la vie, ou sa vie ?

Les deux ne sont pas incompatible  mais

Il vaut mieux le prévoir que de surseoir.

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905 – Calligramme 

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Être  ce  que  l’on  peut,

Ou être ce   *   que l’on veut,

Ou être ce qu’  *   autre a voulu :

Des choix qui   J   me sont dévolus.

Car, j’ai la faib   E     lesse de penser :

Que j’aurais pu    *         ne pas exister !

Mais d’en pren     N         dre conscience

Qu’en ferai-je        E           en substance !

Compter sur           *        cette espérance,

Que ma vie             Q         ne sera gâchée,

Par fin triste,          U          indéterminée,

Suite existen           E          ce d’errance !

Si je dois sans          *             cesse errer

Alors autant je         C            choisisse,

Là où  j’ai envie        E              d’aller,

En  suivant  mon  plaisir  premier.

QUE J’AI

Le Big-Bang de ma naissance,

Annonce ma mort programmée.

Aurais-je préféré ne pas être né !

Faut-il encore être pour le dire

Et être libre pour le choisir,

Lors de se savoir mortel,

Donne toute valeur

À tout devenir.

Devenir ce que je suis !

Je ne suis que ce que j’ai pu être !

Pas forcément ce que je veux, je suis,

De ceux que j’ai vu passer à ma fenêtre,

Hier, y a huit jours, et me dis : j’aurais

Très bien pu être quelqu’un d’autre,

Du fait que mon identité est faite

Des liens de ces rencontres,

Se mêlant aux vôtres.

PU ÊTRE !

L’espérance serait, à ce qu’il parait,

La dernière chose… que l’on perd

Mais pourquoi vivre…pour elle

Et comment vivre… sans elle

Sinon en aimant le temps

L’espace et mouvement

Les gens et…la Terre,

Le monde et misère.

Quand je suis né, je n’étais rien,

Je ne suis pas devenu grand-chose :

Peut-être brin, presque rien, de poésie

Aurait pu complétement changé ma vie !

Cela dit, j’ai repris mon destin en mains,

Monde, même fou, à nouveau me ravit,

Tant que ma passion d’écrire me sert

De boussole et d’amour éperdu.

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Forme

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Réduction

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Évocation

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Une brochette de légumes

Ou viande ou d’autre chose

Et pourquoi pas un Totem 

Avec des têtes superposées ?

 .

En général, grosse tête en bas, petite en haut

Mais ici, c’est bien plutôt le contraire,

Il peut y en avoir jusqu’à cinq.

 .

Un Totem, avec ses trois personnages,

 Prenant de l’importance,

De la hauteur avec l’âge, plus le statut,

La tête et la connaissance.

 .

Symbolique

 .

Pour un Amérindien, un Totem

Est un capteur symbolique qui sert à

Relier les différents niveaux d’existence,

À aider à la compréhension des pouvoirs

Aussi bien physiques que non physiques

Ainsi que des forces, dites formatives.

 .

Vu qu’un Totem exprime différentes

Qualités d’une entité bien vivante,

Il est bien plus simple, efficace

À utiliser que n’importe quel

Symbole … géométrique !

sciencetradition.forumactif.com

 

Descriptif

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905Je ne suis que ce que j’ai réussi à être 

Alignement central / Titre droit intercalé / Thème  identité

Forme courbe  /  Rimes variées   /  Fond éloigné de forme

Symbole de forme : totem  /  Symbole de fond : têtes

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Fond

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Évocation 

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Un Totem, avec ses trois personnages,

 Prenant de l’importance,

De la hauteur avec l’âge, plus le statut,

La tête et la connaissance.

 . 

Symbolique 

 .

La tête est la partie

Qui  domine  le corps,

Est le siège de la pensée

Et  de la communication.

Elle  symbolise : l’identité,

L’émotion,  et  l’intelligence,

La communication et volonté.

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La  tête  est  la partie  du  corps

La plus sensitive, elle  concentre

La vue, l’ouïe, l’odorat et la goût,

Est partie du corps qui renferme

Le cerveau, le siège de la pensée

Contrôle des comportements.

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La tête est donc la partie

La plus importante et

La plus complexe du corps.

1001symboles.net/symbole/sens-de-tete

 .

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Corrélations

Fond/forme 

 .

Animal considéré comme l’ancêtre et le protecteur

D’un clan, objet de tabous et de devoirs particuliers.

Totem rime son mixte entre contraintes et libertés,

Et avec parfois ses deux ou trois têtes, superposées

Le face à face avec lui est souvent impressionnant

Et comme il est multiforme par nature, essence,

Aucune forme n’épouse le fond mais l’évoque.

 .

Visuel

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Etre chercheur appliqué !

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