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Être ce que l’on peut,
Ou être ce que l’on veut,
Ou être ce qu’autre a voulu :
Des choix qui me sont dévolus.
Car, j’ai la faiblesse de penser :
Que j’aurais pu ne pas exister !
Mais d’en prendre conscience
Qu’en ferais-je en substance !
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Compter sur cette espérance,
Que ma vie ne sera gâchée,
Par fin triste, indéterminée,
Suite existence d’errance !
Si je dois sans cesse errer
Alors autant je choisisse,
Là où j’ai envie d’aller,
Suivant un plaisir premier.
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Le Big-Bang de ma naissance,
Annonce ma mort programmée.
Aurais-je préféré ne pas être né !
Faut-il encore être pour le dire
Et être libre pour le choisir,
Lors de se savoir mortel,
Donne toute valeur
À tout devenir.
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Devenir ce que je suis !
Je ne suis que ce que j’ai pu être !
Pas forcément ce que je veux, je suis,
De ceux que j’ai vu passer à ma fenêtre,
Hier, y a huit jours, et me dis : j’aurais
Très bien pu être quelqu’un d’autre,
Du fait que mon identité est faite
Des liens de ces rencontres,
Se mêlant aux vôtres.
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L’espérance serait, à ce qu’il parait,
La dernière chose… que l’on perd
Mais pourquoi vivre…pour elle
Et comment vivre… sans elle
Sinon en aimant le temps
L’espace et mouvement
Les gens et…la Terre,
Le monde et misère.
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Quand je suis né, je n’étais rien,
Je ne suis pas devenu grand-chose :
Peut-être brin, presque rien, de poésie
Aurait pu complétement changé ma vie !
Cela dit, j’ai repris mon destin en mains,
Monde, même fou, à nouveau me ravit,
Tant que ma passion d’écrire me sert
De boussole et d’amour éperdu.
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Extension
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Je ne serais que ce que j’aurais pu être,
Comme si mon destin était câblé en moi,
Pour moi de l’extérieur, or cela est faux :
J’aurais pu être quelqu’un de… différent.
Il n’est jamais trop tard pour le devenir
Pour peu que je le veuille, et, je le puisse.
«Être ou ne pas être» clamera Shakespeare
Dans Hamlet, en plein doute existentiel !
Choisir pleinement d’être ce que l’on est,
Ou choisir de devenir quelqu’un d’autre
Pour ne plus être ce que l’on est ou était
Des questions à se poser, défis à relever
Ou se laisser couler en quelque fatalité
Des événements nous tombant dessus
Sans rien avoir demandé, or, pourtant
Nous conditionnent à tous les accepter
Plutôt que de lutter contre, s’en révolter
Se métamorphoser en ce qu’on devient,
Si j’aurais voulu … je serais … écrivain,
Clame écorcheur grammaire française !
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J’aurais pu ne pas être, oui mais voilà, je suis, la question est close
Et ce n’est pas nécessaire que, chaque jour qu’on vit, on se la pose.
Si jeunesse savoir, vieillesse pouvait, la vie serait tout autre chose.
On pourrait la voir en noir ou blanc et pourquoi pas aussi, en rose.
Alors il me reste à la remplir de quelque chose
Qui me tient à cœur, mais comment le choisir :
Qui me dira que c’est bien moi, et pas un autre,
Qui a décidé pour moi, communauté ou société !
Au final, vaut mieux que je me dise que je suis ce que j’ai pu, voulu.
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On dit qu’étant enfant, tout est possible,
Tout est ouvert, un monde de possibilités
Et déjà étant adolescent, il faut s’orienter
Faire un choix science, littérature, social.
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Cela est vrai, métier, l’est autant familial
Choisir entre le célibat, pacs, ou mariage
Choisir d’avoir un deux, trois enfants etc.
Choisir d’avoir beaucoup ou peu d’amis !
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Enfin, que dire d’être soi-même, réalisé !
Est-ce avoir réussi dans la vie, ou sa vie ?
Les deux ne sont pas incompatible mais
Il vaut mieux le prévoir que de surseoir.
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905 – Calligramme
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Être ce que l’on peut,
Ou être ce * que l’on veut,
Ou être ce qu’ * autre a voulu :
Des choix qui J me sont dévolus.
Car, j’ai la faib E lesse de penser :
Que j’aurais pu * ne pas exister !
Mais d’en pren N dre conscience
Qu’en ferai-je E en substance !
Compter sur * cette espérance,
Que ma vie Q ne sera gâchée,
Par fin triste, U indéterminée,
Suite existen E ce d’errance !
Si je dois sans * cesse errer
Alors autant je C choisisse,
Là où j’ai envie E d’aller,
En suivant mon plaisir premier.
QUE J’AI
Le Big-Bang de ma naissance,
Annonce ma mort programmée.
Aurais-je préféré ne pas être né !
Faut-il encore être pour le dire
Et être libre pour le choisir,
Lors de se savoir mortel,
Donne toute valeur
À tout devenir.
Devenir ce que je suis !
Je ne suis que ce que j’ai pu être !
Pas forcément ce que je veux, je suis,
De ceux que j’ai vu passer à ma fenêtre,
Hier, y a huit jours, et me dis : j’aurais
Très bien pu être quelqu’un d’autre,
Du fait que mon identité est faite
Des liens de ces rencontres,
Se mêlant aux vôtres.
PU ÊTRE !
L’espérance serait, à ce qu’il parait,
La dernière chose… que l’on perd
Mais pourquoi vivre…pour elle
Et comment vivre… sans elle
Sinon en aimant le temps
L’espace et mouvement
Les gens et…la Terre,
Le monde et misère.
Quand je suis né, je n’étais rien,
Je ne suis pas devenu grand-chose :
Peut-être brin, presque rien, de poésie
Aurait pu complétement changé ma vie !
Cela dit, j’ai repris mon destin en mains,
Monde, même fou, à nouveau me ravit,
Tant que ma passion d’écrire me sert
De boussole et d’amour éperdu.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une brochette de légumes
Ou viande ou d’autre chose
Et pourquoi pas un Totem
Avec des têtes superposées ?
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En général, grosse tête en bas, petite en haut
Mais ici, c’est bien plutôt le contraire,
Il peut y en avoir jusqu’à cinq.
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Un Totem, avec ses trois personnages,
Prenant de l’importance,
De la hauteur avec l’âge, plus le statut,
La tête et la connaissance.
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Symbolique
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Pour un Amérindien, un Totem
Est un capteur symbolique qui sert à
Relier les différents niveaux d’existence,
À aider à la compréhension des pouvoirs
Aussi bien physiques que non physiques
Ainsi que des forces, dites formatives.
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Vu qu’un Totem exprime différentes
Qualités d’une entité bien vivante,
Il est bien plus simple, efficace
À utiliser que n’importe quel
Symbole … géométrique !
sciencetradition.forumactif.com
Descriptif
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905 – Je ne suis que ce que j’ai réussi à être
Alignement central / Titre droit intercalé / Thème identité
Forme courbe / Rimes variées / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : totem / Symbole de fond : têtes
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Fond
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Évocation
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Un Totem, avec ses trois personnages,
Prenant de l’importance,
De la hauteur avec l’âge, plus le statut,
La tête et la connaissance.
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Symbolique
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La tête est la partie
Qui domine le corps,
Est le siège de la pensée
Et de la communication.
Elle symbolise : l’identité,
L’émotion, et l’intelligence,
La communication et volonté.
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La tête est la partie du corps
La plus sensitive, elle concentre
La vue, l’ouïe, l’odorat et la goût,
Est partie du corps qui renferme
Le cerveau, le siège de la pensée
Contrôle des comportements.
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La tête est donc la partie
La plus importante et
La plus complexe du corps.
1001symboles.net/symbole/sens-de-tete
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Corrélations
Fond/forme
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Animal considéré comme l’ancêtre et le protecteur
D’un clan, objet de tabous et de devoirs particuliers.
Totem rime son mixte entre contraintes et libertés,
Et avec parfois ses deux ou trois têtes, superposées
Le face à face avec lui est souvent impressionnant
Et comme il est multiforme par nature, essence,
Aucune forme n’épouse le fond mais l’évoque.
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Visuel
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Etre chercheur appliqué !
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