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Le monde est un
Faisceau de rayons
Dont je ne perçois
Que quelques-uns,
Ceux qui nous sont
Proches ou voisins,
Ou, qui nous seront
Présentés par média.
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En haute mer, plus d’information, silence absolu,
Monde peut-être en guerre, l’on n’en saurait rien,
En outre, qui pensera …. à moi, une fois disparu,
De toutes antennes radars ….une fois seul en mer.
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Personne et pas même oiseaux, poissons,
En banc, serré, ou tournant en rond.
Où je suis, je n’ai que fins faisceaux,
Tant manque de toute information,
Là où j’étais … j’en étais submergé,
À ne savoir qu’en faire, ni penser !
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Combien d’idées, phrases, réalités
S’extraient, peu à peu, de ma tête
Pour laisser place à celles, rêvées
De vie en mer, presque parfaite.
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Bien que Monde soit une totalité,
Je n’en perçois, de ma lorgnette,
Que de faibles visions, en clartés,
Le reste tombe en mes oubliettes.
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Curieux, tout de même, être privé
D’informations sur un événement,
Faire comme s’il n’avait pas existé,
Lors ne vous intéressant nullement.
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Ici, et a contrario : qui pense à moi !
Personne… à moins que je le sonne !
Navré de n’avoir pas croiser vos pas !
Je vous dérange, qu’on me pardonne !
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Il en est idem d’un lieu que je connais,
Longtemps encore, après lui … j’y cours,
Pour le redécouvrir … afin qu’il ré-inonde
Mon esprit assombri par anciennes ondes,
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Lors tant de nouvelles images surabondent
Lors voyager, c’est rompre avec son monde,
Et pour mieux le ressentir, ou le redécouvrir,
Momentanément… faudrait gommer le reste,
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Pour que la mémoire, se charge en souvenirs,
Qui, plus tard, en deviendront les seuls restes.
Monde, je ne le vois que du bout de mon nez :
Long et pointu, certes, mais bien trop … limité.
Le promener, partout, sous d’autres projecteurs,
Me servirait grandement à corriger mes erreurs.
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Extension
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Le Monde vu du bout de mon nom
Est rétréci et déformé en même temps,
Il n’est plus dans une sphère terrestre mais
Dans une bulle narcissique qui s’autoalimente
D’impression subjective, information objective.
Coupé du reste du Monde, la vue se cantonne
À quelques mères, en clair, le reste est dans
Le brouillard pour ne pas dire dans
L’atmosphère, la stratosphère,
Le bruit de fond de l’Univers
Et combien c’est haut
Et loin, tout cela.
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Le sage voit ce que désigne le doigt, le fou, son extrémité.
Qui ne connait cette maxime correspondant au bout du nez.
En réalité, personne ne peut voir le Monde, dans son entier,
On ne peut en voir qu’un détail, avec loupe, que l’on bouge !
Il y a des endroits du Globe dont on ne parle, et ne voit pas
D’autres qui ne m’intéressent pas, dont on parle souvent.
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Le Monde est ce qu’il est
Moi je le vois comme il n’est pas
Dès lors que je ne l’interprète pas net,
Je le comprends ou ne le comprends pas.
Ce n’est pas qu’information soit à manquer
Bien que partout elle ne me parvient guère,
Il me faudrait des heures pour tout capter,
Et autant pour faire lien aujourd’hui, hier.
Il y a des thèmes chez moi, récurrents,
Et d’autres qui ne me parlent en rien.
Je vois le monde au travers passions,
Ne dépassant pas bout de mon nez !
De temps à autre, mon nez clignote
Et je me prends alors pour un phare
En prétendant que, sur un tel sujet,
Au moins, là, j’en connais un rayon !
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909 – Calligramme
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Le monde est un
Faisceau de rayons
Dont je ne perçois
Que quelques-uns,
Ceux qui nous sont
Proches ou voisins,
Ou, qui nous seront
Présentés par médias.
.
En haute mer, plus d’information, silence absolu,
Monde peut-être en guerre, l’on n’en saurait rien,
En outre, qui pensera …. à moi, une fois disparu,
De toutes antennes radars ….une fois seul en mer.
LE MONDE VU
Personne et pas même oiseaux, poissons,
En banc, serré, ou tournant en rond.
Où je suis, je n’ai que fins faisceaux,
Tant manque de toute information,
Là où j’étais … j’en étais submergé,
À ne savoir qu’en faire, ni penser !
Combien d’idées, phrases, réalités
S’extraient, peu à peu, de ma tête
Pour laisser place à celles, rêvées
De vie en mer, presque parfaite.
Bien que Monde soit une totalité,
Je n’en perçois, de ma lorgnette,
Que de faibles visions, en clartés,
Le reste tombe en mes oubliettes.
DU BOUT DE
Curieux, tout de même, être privé
D’informations sur un événement,
Faire comme s’il n’avait pas existé,
Lors ne vous intéressant nullement
Ici, et a contrario, qui pense à moi !
Personne… à moins que je le sonne !
Navré de n’avoir pas croiser vos pas !
Je vous dérange, qu’on me pardonne !
MON PETIT NEZ
Il en est idem d’un lieu que je connais,
Longtemps encore, après lui … j’y cours,
Pour le redécouvrir … afin qu’il ré-inonde
Mon esprit assombri par anciennes ondes,
Lors tant de nouvelles images surabondent
Lors voyager, c’est rompre avec son monde,
Et pour mieux le ressentir, ou le redécouvrir,
Momentanément … faudrait gommer le reste,
Pour que la mémoire, se charge en souvenirs,
Qui, plus tard, en deviendront les seuls restes.
Monde, je ne le vois que du bout de mon nez :
Long et pointu, certes, mais bien trop … limité.
Le promener, partout, sous d’autres projecteurs,
Me servirait grandement à corriger mes erreurs.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une base, une tour et plateforme :
Phare avec son rayon lumineux,
Qui nous éclaire dans la nuit noire
Quand on est proche du désespoir.
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Un phare projette son rayon sur
L’environnement et non sur lui,
Il ne s’y passe pas grand-chose,
On dit qu’on y tourne en rond !
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Symbolique
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Comme on le voit,
Un phare n’est pas
Qu’une construction élevée
Au-dessus niveau de la mer.
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C’est une construction qui porte
Une lumière émettant un signal
De reconnaissance pour informer
Les navigateurs de toute présence
De dangers ou de la côte, ailleurs.
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Ainsi, par métonymie, mot phare
Désigne-il aussi source lumineuse
Elle-même. Et, de ce point de vue,
Retirer la lumière d’un phare sera
Amputer élément de sa vraie nature.
Modifié, source : abp.bzh
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Descriptif
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909 – Le monde vu du bout de mon petit nez
Alignement central / Titre intercalé / Thème monde
Forme droite / Rimes variées / Fond approché de forme
Symbole de forme : phare / Symbole de fond : rayon
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Fond
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Évocation
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Phare projette son rayon sur
L’environnement, non sur soi :
Il ne s’y passe pas grand-chose
On dit qu’on y tourne en rond !
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Symbolique
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Dans la symbolique
Universelle,
La lumière d’un rayon
Est positive.
Elle s’oppose aux ténèbres,
À l’ombre.
Elle représente la conscience,
La connaissance
Et la vie s’éclaire et nous montre
Les choses sous leur
Aspect véritable ou non, mais clair.
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Corrélations
Fond/forme
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Rien n’est plus éclairant ni éclairé qu’un phare
En pleine nuit, bien noire, et sans moindre lune !
Mais le gardien n’a qu’une vue limitée devant lui,
Pour bien faire il devrait en changer tous les mois.
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Malgré cela il n’aura connaissance que du littoral
Les voyages, les lectures, et maintenant, Internet
Sont longues vues dépassant le bout de son nez.
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Le phare éclaire la réalité perçue par faisceau,
Ça rime bien avec sélection et tour d’horizon
De manière tantôt contrainte, tantôt libre
Mais le phare étant fixe et bien localisé
Le monde lui échappera ailleurs !
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Visuel
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Pas plus loin que ça
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