925 – Il y a ce qu’on dit, et la manière et à qui !

Visuels et textuels  >>

.

Il y a  ce que l’on dit,

Et comment et à qui.

Je m’adresse,  à vous,

Et à je ne sais pas qui,

Le fais parfois en vers,

Envers  et contre vous !

.

Je raconte des histoires,

Tantôt blanches,  noires !

Les caractères, primaires,

Adhéreront  ou rejetteront,

Et les caractères secondaires

Temporiseront avant décision.

.

La poésie n’a plus bonne presse,

Vers elle, personne ne s’empresse,

On se contente, souvent, de zapper :

Pas le temps d’approfondir, chercher,

Autre forme d’écriture ou de…pensée.

.

Il y a  les  caractères  primaires,

Qui disent  ce qui traverse l’air

En parlant de torts et de travers,

S’adressant à leurs congénères.

.

Ils parlent avant d’avoir réfléchi,

Lors malgré eux et comme ça peut,

Mais c’est presque oublié, aussitôt dit :

Ne comprenant pas qu’on leur en veut.

.

Il y a les caractères  plus secondaires

  Qui temporisent, mais sans en avoir l’air

Vous feront re-préciser toutes affaires,

Pour ne pas comprendre tout de travers.

.

Et ils réfléchissent avant de formuler

Question, réponse, mal appropriées

Pour ne pas lancer de faux débats,

Où, à la fin, l’on ne s’accordera.

.

Sur ce qui est vrai  ou faux ou pas

Il s’agit, avant tout d’avoir raison :

De négation en déni franchi le pas,

Il n’y a que, solution contestation.

.

Conteste,   contexte, convexations,

Les paroles dépassent les pensées

Ou pensées dépassent les paroles,

Au choix : cela revient  au même.

.

Fin communication, interaction :

La poésie du verbe est  en  berne,

Lors plus rien ne   vous concerne

Qu’assurances de   votre position

Faisant de l’autre,  une négation

Qui ne peut établir une relation

Qui fasse taire toute suspicion.

.

.

Extensions

.

On change  de musique, changeant

D’instrument,  partitions, auditeurs,

D’acoustique, de durée, d’événements.

On passera  du temps  pour s’adapter à

Des contextes  que l’on dits particuliers,

Notamment  lors de négociations serrées

Où aucune  des deux parties  ne pourra se

Plier  à perdre de la face, plutôt la sauver !

La politique  est l’art  de faire venir  l’autre

Avec son accord  sur  son  terrain, bien plus

Que d’aller piétiner le sien, pour le braquer.

Rhétorique  est  art  de faire passer  la forme

Avant le fond  en donnant  l’impression qu’il

Ne peut en être autrement très convaincant.

La poétique a contrario  est l’art d’évocation

À lire entre ses lignes ses  images, symboles.

Elle aura souvent  deux niveaux  de lecture,

Tout comme pour les contes pour enfants :

Son imaginaire renverra  au réel,  à la fois

Personnel et collectif  et cela du seul fait

Qu’elle reste  peu descriptive,  enfermée

Dans un temps, période… sens donné !

.

Chacun sait que : la manière de dire et aussi importante

Que ce qu’on a à dire, qu’il faudra s’adapter à son interlocuteur

Pour ne pas le mettre en colère, refus d’entendre, s’il n’y a pas lieu.

Manier l’humour ou l’ironie posera de suite, la question du sérieux

Et qui plus est, d’un double sens à décoder et voire à interpréter.

L’on utilisera, parfois, des moyens, indirects, voire détournés,

Tel cet épitaphe sur une tombe en forme de remémoration.

Moi, je vous dis cela en l’écrivant, est-ce le bon moyen :

Qu’importe car l’essentiel est d’arriver à ma fin.

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Communiquer selon l’art et la manière

C’est ce qu’apprennent les littéraires

Et aujourd’hui, les communicants

Pour leurs politiques, stratégies.

.

Dans un couple,  c’est différent :

Les choses sont dites clairement,

Les choses sont dites calmement,

Et parfois, dites amoureusement.

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Mais pas toujours : on élève le ton

Et toute parole prend autre raison,

On fait, parfois, procès d’intention,

Là où il n’y a qu’une forte émotion.

.

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925 – Calligramme

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Il y a  ce que l’on dit,

Et comment et à qui.

Je m’adresse,  à vous,

Et à je ne sais pas qui,

Le fais parfois en vers,

Envers  et contre vous !

Je raconte des histoires,

Tantôt blanches,  noires !

Les caractères, primaires,

Adhéreront  ou rejetteront,

Et les caractères secondaires

Temporiseront avant décision.

La poésie n’a plus bonne presse,

Vers elle, personne ne s’empresse,

On se contente, souvent, de zapper :

Pas le temps d’approfondir, chercher,

Autre forme d’écriture ou de…pensée.

IL Y A CE QU’ON DIT

Il y a  les  caractères  primaires,

Qui disent  ce qui traverse    l’air

En parlant de torts et de   L   travers,

S’adressant à leurs       *     congénères.

Ils parlent avant         Y     d’avoir réfléchi,

Lors malgré eux         *     et comme ça peut,

Mais c’est presque     A *    oublié, aussitôt dit :

Ne comprenant pas   *       *     qu’on leur en veut.

Il y a les caractères     C            *      plus secondaires

  Qui temporisent, mais  E              *    sans en avoir l’air

Vous feront re-préciser   *                 *    toutes affaires,

Pour ne pas comprendre Q                *  tout de travers.

Et ils réfléchissent avant  U                 *      de formuler

Question, réponse, mal    ‘                 *     appropriées

Pour ne pas lancer de  O                *    faux débats,

Où, à la fin, l’on ne    N             *     s’accordera.

Sur ce qui est vrai   *         * ou faux ou pas

Il s’agit, avant tout D  * d’avoir raison :

De négation en déni I  franchi le pas,

Il n’y a que, solution T  contestation.

LA MANIÈRE ET À QUI !

Conteste,   contexte,  L   convexations,

Les paroles dépassent A      E  les pensées

Ou pensées dépassent  *             T  les paroles,

Au choix : cela revient  M                 *   au même.

Fin communication,  A                     À   interaction :

La poésie du verbe   N                       *  est  en  berne,

Lors plus rien ne     I                        Q  vous concerne

Qu’assurances de    È                       U  votre position

Faisant de l’autre,   R                      I   une négation

Qui ne peut établir   E                    !   une relation

Qui fasse taire la     *************    suspicion.

.

.

Forme

.

Réduction

.

.

925 4

.

Évocation

 .

Une lampe à pétrole

Avec un petit réservoir

Et un gros verre diffuseur

Pour éclairer une ambiance.

 .

Ce qu’on dit resterait de l’ordre de la lumière

Et la manière dont on le fait, de sa forme,

Ici une lampe dont on module la mèche.

 .

Une lampe peut être utilisé normalement

Afin de vous éclairer :

Mais on peut la baisser, ou bien l’élever,

Pour assombrir, aveugler.

 .

Symbolique

 .

Peut-être

Parce qu’elles

Constituent un

Substitut au soleil,

Ou comme dispositif

D’une mise  en valeur,

Les lampes feront l’objet

D’appropriations symboliques,

De  coutumes  et  de  rituels

En éclairant l’endroit

Et l’envers

Wikipédia

.

Descriptif

 .

925 – Il y a ce qu’on dit, il y a la manière et à qui !

Alignement central  / Titre analogue/  Thème  communication

Forme en ovale   /  Rimes égales   /  Fond accordé  à forme

Symbole de forme : lampe  / Symbole de fond : éclairer

.

.

Fond

.

Évocation 

.

925 6

.

Une lampe peut être utilisé normalement

Afin de vous éclairer :

Mais on peut la baisser, ou bien l’élever,

Pour assombrir, aveugler.

Symbolique 

 .

Intensité lumineuse est grandeur

Exprimant la capacité à éclairer

Une source, ponctuelle de lumière,

Et,  dans   une   direction    donnée.

.

Et  en  environnement  plus  obscur,

La vision humaine ne distingue plus

Les couleurs, la sensibilité spectrale

Relative serait décalée vers le bleu.

On parlera de vision scotopique.

Entre domaines de luminosité,

On parle de vision mésopique.

Modifié, source : Wikipedia 

.

Corrélations

Fond/forme 

 .

Lampe nous apportant le savoir, l’expérience,

Sans compter la connaissance  et  la conscience

 Nous éclaire dans nos échanges et nos décisions

Et le tout en rime et en rythme, comme il se doit

Mais, la plupart du temps, la lumière est voilée

Par croyances, incertitudes, fausses nouvelles.

  .

isuem

.

.

 Ce que l’on dit , comment et à qui

.

Visuels et textuels  >>


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