17 – Mertola : ville musée

Visuels et textuels  >> 

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Textuel

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Lors la mer accepte caps, nez, promontoires, y

avançant  sans faire d’histoire. Pénétrer loin

en terre, en ce rio, est un vrai bonheur si avec

brio. Le Guadiana est rio magique, naviguer

sur lui est fantastique. Très peu de voiliers

parviennent au premier pont, l’enjambant à

Mertola. Ville perdue au milieu de nulle part :

cinq musées d’histoires des arts ! On est au

temps des Celtes, des Romains, des Chevaliers

et des Conquistadors, sans compter Maures,

Sarazins : ce qui donne, au final, du sang mêlé.

Nous avons éprouvé de la joie à l’atteindre,

éprouverons autant de peine à la quitter. Nous

garderons d’elle le souvenir d’un voyage en un

pays enchanté par tant d’infini, d’éternité ! La

mer, quelle idée lui a pris de remonter si loin,

jusqu’ici : elle n’est pas chez elle, en terre, où

elle perd presque tous ses repères lors durant

le flot ou le jusant, sans cesse la montant, la

descendant à sa guise, à son heure et en son

sillon, charriant ses rêves avec ses alluvions.

Fantaisie de marais, delta, abers, lagons : au

sein de terre, la mer s’invite, loin, profond.

Ce sont des bras entourant incursions d’amour

entre deux pays féconds, tant s’imbriquent en

un même cocon, un même ventre, qui leur

correspond ! Si leurs rivages séparent, leurs

rives réunissent nos aventures ne manquant

pas de sel. Les explorer est le moins que l’on

puisse, tant, leur échapper, paraitrait

surnaturel ! Que fait le marin au milieu des

arbres, des champs, des vaches, des porcs,

perdu qu’il est sans ses filets, ses pêches, ses

marinas, ses ports. Son horizon infini est

réduit aux lacs, rivières, étangs, collines, hors

de ses plages, ses rochers, son sable, sa faune,

sa flore marine. Il s’étend, pour lui, à perte de

vue et il change à chaque marée, faisant front

aux coups de vent et longues tempêtes

déchainées. Le Guadiana est un alliage entre

sillons de terre et flux de mer, où le sel se

mélange au fer, aux algues et limons de sa

rivière. Ici, il est encaissé ; plus loin, étalé

Chaque méandre, courbure vous apporte

d’autres visions de ses contours de pleine

nature.

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Visuel 

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Rio Guadiana : nous débarquons en annexe

 pour une escale à Mertola

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nous pique-niquons au pied du château

sis sur les hauteurs,

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et puis nous visitons le musée et l’église

toute blanche au centre.

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nous finissons par le Musée d’art sacré

dont on voit ici, trois statuettes.

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Poème

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Lors la mer accepte bien

Caps, nez et  promontoires,

Y avançant fort sans histoire,

Pénétrer, loin en terre, en ce rio,

Est un vrai bonheur et un vrai brio.

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Le Guadiana, est comme rio magique,

Et lors naviguer sur lui, reste fantastique

Mais notre voilier, en dériveur, parviendra,

Premier pont, l’enjambant au-dessus Mertola.

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Avec ses cinq musées d’histoires, archéologies, arts,

On revient au temps des Celtes ainsi que des Romains

Et des preux Chevaliers, voire même des Conquistadors,

Sans compter, celui des Maures, des arabes, des Sarazins :

Ce qui aura donné au final, un bon nombre de sangs, mêlés.

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Et tant nous aurons éprouvé

De la joie pour l’atteindre,

Nous  éprouvons autant

De peine… à la quitter :

Nous garderons d’elle,

Souvenir de tel voyage,

En un tel pays enchanté

Par un tel infini d’éternité.

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La mer, quelle idée lui a pris

De remonter, si loin,   jusqu’ici,

Elle  n’est  pas  chez  elle, en  terre,

Où elle perd  la majorité  de ses repères.

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Lors durant le flot, appelé  cours du jusant,

La monte sans cesser à la marée et la descend

À sa guise, et à son heure et dans son lit en sillon,

Charriant  nombre de rêves, autant que  d’alluvions,

Abreuvant un  marais, un delta, un aber, voire un lagon,

Au sein de la terre  la mer s’invitera très  loin, et profond.

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Ce sont comme deux bras entourant l’éphémère incursion

D’amour entre deux pays, Portugal, Espagne aussi fécond

Tant ils demeurent imbriqués en un seul et même cocon,

En un seul ventre qui, géographiquement, correspond.

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Un air de rivage séparera deux rives réunissant,

Des aventures qui ne manquent pas de sel :

L’explorer  est le moins que l’on puisse,

Tant lui échapper parait surnaturel.

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Que fait un marin au milieu d’arbres, champs, vaches, porcs,

Perdu qu’il est sans ses filets, ses pêches, ses marinas, ses ports,

Son horizon, infini, est réduit, ici : lacs, rivières, étangs, collines,

Hors de ses plages, ses rochers, son sable, faune et flore marines.

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Il s’étend de bord de mer, à perte de vue, change à chaque marée,

Il fait front aux coups de vents, aux longues tempêtes, déchainées,

Le Guadiana est comme alliage entre sillon de terre et flux de mer

Où le sel se mélange aux fers et aux algues en limon de sa rivière.

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Extension

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Ici, il est encaissé, plus loin, étalé :

Chaque méandre, courbure,

Vous apportent d’autres visions,

Contours de pleine nature.

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Nous avons parcouru  ses rues,

Visiter cathédrale fantôme

Dont il reste le bas des piliers,

Près de son … cimetière.

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Longue journée, on aura passé à Mertola où l’on ne s’ennuie pas.

Il y a tant de monuments à voir sans compter faire conter  histoire

L’éperon rocheux que nous avons grimpé du fleuve, est magnifique.

Visite du château, muni de ses hautes tours, carrées, très prenante.

Faut vous dire, on a pu remonter jusqu’à son pied grâce à la marée

L’église, blanche, immaculée, bâtie sur ruines, ancienne mosquée,

Nous invite à méditer sur lien possible, probable entre terre, ciel.

Il nous faudra revenir un jour pour élargir tous ses imaginaires.

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Une ville forteresse, lieu de passage de guerres

De nombre civilisations successives et religions

Qui auront laissé leurs empreintes et mémoires,

Dont les musées témoignent encore aujourd’hui.

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Bien que située en dehors des routes principales

Mertola demeure  l’un des villages le plus visité :

En effet, il offre une palette des plus étonnantes,

De maisons blanches, fortifications, monuments

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Sans parler de sa rivière qui la borde et protège,

Sans parler de sa colline qui offre un panorama,

Sans parler d’ambiances, des plus accueillantes.

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Pressés par un programme, déjà, très en retard,

Nous n’avons pu y passer qu’une seule journée :

Il aurait bien fallu trois jours pour faire le tour.

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Nous reviendrons un jour qui sait pour profiter

À plein, à fond, de cette merveille architecturale,

Tellement on dit ça  pour se consoler : j’en doute.

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En tous cas, une pierre, et  bien  blanche, de plus,

Sur notre périple, ne tardons pas, marée descend,

Nous pourrions être contraints, envasés, ensablés.

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Et  c’est bien ce qui a failli nous arriver, au départ

Et nous avons dû relever, complétement, la dérive

En une telle condition, le bateau fait ce qu’il veut.

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 Calligramme

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Lors la mer accepte bien

Caps, nez …  promontoires,

Y avançant fort sans histoire,

Pénétrer, loin en terre, en ce rio,

Est un vrai bonheur      et vrai brio.

Le Guadiana, c’est un   *   rio magique,

Et naviguer sur lui, reste   M  fantastique.

Très peu de voiliers, y parvi    E    ennent, au

Premier pont, en l’enjambant    R      à Mertola.

Avec ses cinq musées d’histoires   T       et des arts.

On revient au temps des Celtes,      O      des Romains

Et des preux Chevaliers, et des          L       Conquistadors

Sans compter, celui des Maures         A        et des Sarazins,

Ce qui donnera au final, nombre         *           de sangs, mêlés.

.

Et nous  avons  éprouvé

De la joie,  à l’atteindre,

Nous éprouvons autant

 De peine pour la quitter

Nous  garderons, d’elle,

Souvenir  de  ce voyage,

En son pays,   enchanté

Par son infini  d’éternité.

La mer, quelle idée lui a pris

De remonter, si loin,   jusqu’ici,

Elle  n’est  pas  chez  elle, en  terre,

Où elle perd     L  un  D     de ses repères

Lors durant le   A    flot     U    cours du jusant,

La monte sans  *      cesser      *     puis la descend

À sa guise, à      V     son heure      R    et en son sillon,

Charriant ses    I      rêves autant        I         qu’alluvions,

Fantaisies        L         marais, deltas      O      abers, lagons,

Sein de terre   L            la mer s’invite        *      loin, profond.

Ce sont deux    E             bras entourant      G     son incursion

D’amour entre    *            ces deux pays       U     aussi féconds

Tant imbriqués           en un même       A      et seul cocon,

Un seul ventre   U             qui leur           D      correspond.

Rivage sépare    S         deux rives       I        réunissant,

Aventures ne     E      manquant   A      pas de sel :

Explorer    est   E  le  moins  N  qu’on puisse,

Tant échapper *  parait   A     surnaturel !

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Que fait un marin au milieu d’arbres, champs, vaches, porcs,

Perdu qu’il est, sans ses filets, ses pêches, ses marinas  et ports.

Son horizon, infini, est réduit ici : lacs, rivières, étangs, collines,

Hors de ses plages, ses rochers, son sable, faune et flore, marine.

Il s’étend, bord de  mer, à perte de vue, change, à chaque marée,

Il fera front aux coups de vents et longues tempêtes  déchainées.

Le Guadiana est cet alliage entre sillons de terre et flux de mer,

Où le sel se mélange au fer et aux algues, limons de sa rivière.

 .

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Forme

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Évocation

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Lampe de chevet dans un musée.

Ce peut être Napoléon avec chapeau ;

Ce peut être un pion sur un échiquier !

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Une lampe peut être un objet de musée, certes

Mais ne représente pas l’ensemble des musées.

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Cette ville « musée » éclaire notre

Culture par son histoire :

En  nous remontant avant le temps

 Des romains et chevaliers !

 .

Symbolique 

 .

Une lampe

De chevet est

Une  lampe située

Près du lit, à hauteur

De la  tête dans une chambre

À coucher soit accrochée au mur,

Soit posée sur une  table de nuit

Elle sert à éclairer

La personne qui est

Assise  ou  allongée,

Pour  lui  permettre

Par exemple de lire.

Wikipédia : lampe de chevet

 .

Descriptif

 .

17 – Mertola : ville musée du Rio Guadiana 

Alignement central / Titre En ovale/ Thème  ville

Forme courbe / Rimes variées/ Fond approché forme

Symbole de forme : lampe / Symbole du fond : musée

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Fond

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Évocation 

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Un musée est un édifice conservatoire d’objets

Il en existe dans les grandes villes

Mais parfois aussi dans des petites, comme ici

Témoignant de patrimoine ancien.

 .

Symbolique 

 .

Ville perdue au milieu de nulle part :

Cinq musées d’histoires des arts !

On est au temps des Celtes,

Des Romains, des Chevaliers

Conquistadors, Maures, Sarazins :

Ce qui donne, au final, du sang mêlé.

.

Avons éprouvé de la joie à l’atteindre,

Éprouverons de la  peine à la quitter,

Garderons d’elle souvenir de voyage

En pays enchanté infini d’éternité.

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Fond/forme 

 .

Une lampe de chevet convient peu à éclairer

Un musée, ne rime à rien  sauf ambiance feutrée,

Qui rendra certains objets des plus intéressants

Tant ici, la lumière vient des hautes fenêtres

Où nombre sculptures, antiques, la reflète

Comme pour donner vie à leur présence.

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Une « ville musée » au bord d’une rivière

Village forteresse que l’on prend d’assaut

Des rues, des échoppes et des monuments

Qui racontent des pans du passé ancien.

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L’eau coule à flot au pied ne s’en soucie

Et le temps semble glisser comme elle

Comme dans sa cathédrale en ruine

Son vieux château et son cimetière,

On pourrait y croiser un fantôme.

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Pour une petite ville d’environ 8 000 habitants,

Un château fort,  plusieurs églises, et cinq musées

Ça fait tout de même beaucoup au kilomètre carré,

Cela fait un spot touristique important du Portugal.

.

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Épilogue

 .

Un musée éclairé par des lampes tamisées

Projetant leurs lumières sur œuvres d’art,

Arrachées en ruines,  au destin du temps,

Nous replace, en acte, en son écoulement.

.

Ici, se croient, se superposent, mélangent,

Traces : romaine, maure, espagnole, celte,

Non en une ville, avec théâtre, cathédrale,

Mais un petit village avec un château fort.

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Mais ici, vie moderne,  continue, prospère,

Y subsiste : commerces, artisans, marchés,

L’église est un joyau  éclatant de blancheur

Village touristique certes mais bien vivant.

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Avons pique-niqué  aux abord du château,

La rivière dominant, la vue y est splendide :

Point besoin de guide : suffit d’être candide,

L’émotion vous emportera au-delà des mots.

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Et, de là-haut, l’on jette un œil sur le bateau

Qui a mouillé en contrebas en avent de cité :

C’est un grand privilège,  que d’y venir ainsi,

Souvenirs s’égrènent plus tard au fil de l’eau.

 Visuels et textuels  >> 


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