134 – Départ Charleroi, Rayanair vers Canaries

Visuels et textuels  >>  

Tout départ,

Serait stressant

Le nôtre en tous cas

L’est bien, aujourd’hui,

Tant, pour les préparatifs

Qu’au cours de notre trajet,

Car c’est tout un programme

Pour démarrer, pour arriver,

Pour ne pas  trop dépenser,

Pour  accomplir   le trajet,

Pour  bénéficier  du  vol,

Le plus direct  possible

Et pour ne pas perdre

Ses bagages en route

Pour ne pas  galérer,

Pour les…récupérer.

L’on ne sera jamais,

À l’abri de surprises,

Retards, annulations,

Majorations ou grèves.

Tout voyage, en un  avion,

Restera et toujours, un défi :

Pour moitié dans organisation,

Pour autre moitié, pour émotion.

Assis dans l’avion, contrat est rempli

Presque, s’agit encore d’arriver vivant,

Si possible en bonne forme à destination

Mais cela ne dépend pas toujours de nous,

En bagages, faut pas dépasser  quinze kilos,

Pour celui de la soute et  dix, dans  la  cabine,

Pas simple pour nous, qui partons  deux mois !

Pour  cette  fois,  nous avons un supplémentaire,

Un bon vélo pliant qui pèse la quinzaine de kilos !

Mais  nous avons droit à vingt, on aura une marge,

À l’aéroport, de  quelques kilos, mais sait-on jamais.

Nous arrivons  à l’aéroport, un peu  avant  six heures.

Avion affiché sans précision de numéro   de comptoir.

Et  la foule  se masse  devant ensemble de ces derniers

Progresse,   très  lentement, vers  leur embarquement

Sept heures : notre avion  a disparu de tous tableaux

Sans qu’il y ait eu mention de délai ni de comptoir.

Lors nous arrivons à atteindre un de ces derniers

On s’entend dire, que l’enregistrement est clos.

C’est incompréhensible c’est problématique

Et pour nous, c’est le seul de la journée !

Renseignement pris par le téléphone

Ce serait le système informatique

Qui aurait pris cette décision,

Le vol serait encore ouvert.

.

.

Extension

.

Notre demande d’information

Suscite un mouvement de foule

Vers un comptoir venant de s’ouvrir

Car nous sommes loin d’être les seuls :

Il concernerait presque moitié de l’avion.

.

Le vol partira avec une heure de retard,

Suite au temps pour passer la douane,

Faire  l’appel et regagner nos sièges,

Affolés d’avoir cru rater l’avion.

.

Tout cela pour une panne informatique

Sur les écrans que les hôtesses ni personne

N’avaient pris soin de constater, d’informer !

.

On ne sait pas pourquoi, au juste,

Le départ pour une ile…lointaine

Est toujours stressant.  Déjà que

Le suivant est que le lendemain

Et la douane est plus tatillonne

Et se sentir perdu ou en retard

Augmente encore battements.

.

Maman … j’ai raté l’avion !

Maman, j’ai encore raté l’avion

Référence à deux films comiques :

Quand c’est un autre : humoristique

Mais si  c’est le sien : c’est la panique !

.

Or prendre l’avion est prendre un risque

Comme pour tout transport, accentué ici

Par le fait qu’il n’y aura pas d’alternative

Et en cas de transfert, tout se complique

Sans compter les valises  qui s’égarent !

.

Un soulagement  quand  on a décollé :

L’on finira par arriver  quelque part :

Problème  et sommes pris en charge,

Dormons donc sur nos deux oreilles

Si tant est qu’on ne nous… réveille.

.

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Épilogue

Un départ en avion en catastrophe,

Une annulation de dernière minute

Un changement d’horaire, d’avion

Une perte, égarement de bagages

***

Correspondance ratée en retard,

Une place faussement attribuée,

J’en passe, la liste serait longue :

Qui n’aura  connu cela, à voyager.

***

De toute façon, qu’importe moyens

Le fait seul de se déplacer est risquer

De se trouver stressé par contretemps :

Pour être patient,  faut avoir un plan B.

***

Plan A,  ou  plan B,  c’est parfois plan T,

C’est-à-dire passer la nuit dans l’aéroport

Avec ce que l’on imagine, pour son confort :

Chambre de bonne devient des plus désirées.

***

Toujours est-il, cette fois, on s’en est bien tiré

Nous voilà en bon avion  qui va bientôt décollé,

On pousse un ouf de soulagement, relâchement :

Attendons la suite  et profitons moment présent !

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Calligramme

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Tout départ,

Serait stressant

Le nôtre en tous cas

L’est bien, aujourd’hui,

Tant, pour  D  les préparatifs

Qu’au cours   É  de notre trajet,

Car c’est tout    P un programme

Pour démarrer   A  pour arriver,

Pour ne pas trop R  dépenser,

Pour  accomplir  T le  trajet,

Pour   bénéficier *  du  vol,

Le plus direct D possible

Pour ne pas  E  perdre

Ses bagages en route

Pour ne pas  galérer,

Pour les…récupérer.

L’on ne sera jamais,

À l’abri de surprises,

Retards, annulations,

Majorations  ou grèves.

Tout voyage, en un  avion,

Restera et toujours, un défi :

Pour moitié dans organisation,

Pour autre moitié, pour émotion.

Assis dans l’avion, contrat est rempli

Presque, s’agit  encore   d’arriver vivant,

Si possible en bonne  * forme à destination

Mais cela ne dépend  C  pas toujours de nous,

En bagages, faut pas  H   dépasser  quinze kilos,

Pour celui de la soute  A   et  dix, dans  la  cabine,

Pas simple pour nous,  R   qui partons  deux mois !

Pour  cette  fois,  nous   L  avons un supplémentaire,

Un bon vélo pliant qui    E pèse la quinzaine de kilos !

Mais  nous avons droit à  R  vingt, on aura une marge,

À l’aéroport, de  quelques   O  kilos, mais sait-on jamais.

Nous arrivons  à l’aéroport,  I   un peu  avant  six heures.

Avion affiché sans précision      de numéro   de comptoir.

Et  la foule  se masse  devant  L   ensemble de ces derniers

Progresse,   très  lentement,   E   vers leur embarquement

Sept heures : notre avion  a   S  disparu de tous tableaux

Sans qu’il y ait eu mention    *  de délai ni de comptoir.

Lors nous arrivons à attein  C    dre un de ces derniers

On s’entend dire, que l’en   A   registrement est clos.

C’est incompréhensible     N   c’est problématique

Et pour nous, c’est le      A  seul de la journée.

Renseignement pris     R  par le téléphone

Ce serait le système    I    informatique

Qui aurait pris cet  E  te décision,

Le vol serait enco  S  re ouvert.

.

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Forme

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Réduction

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Évocation 

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Une  bouteille,

Flacon de parfum

Tout  autant  qu’une

Quille  de bowling ?

 .

Quille de bowling ressemblant profil

D’un gros avion de ligne

Sans les ailes, sans queue, sans train

D’atterrissage, bien sûr !

 

Symbolique 

 .

« Aujourd’hui, je prends la quille ! »,

« Aujourd’hui,  vivement  la  quille ! »

Qui n’a pas déjà entendu  quelqu’un

Prononcer l’une  de ces expressions,

Pour  signifier  la  liberté, ou  le  fait

Qu’il est au point  prendre retraite ?

Apparue   vers    les   années    1930,

L’expression « La quille »viendrait,

Selon des sources encyclopédiques,

Du verbe quiller qui signifierait :

Abandonner  ou  voire, quitter.

Defense.gouv.fr/actualites/articles

.

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Descriptif

 

134 – Départ de Charleroi pour Les Canaries

Alignement  central /   Titre droit   /  Thème transport

Forme en ovale / Rimes libres  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : quille / Symbole de fond : bowling

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Fond

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Évocation 

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134 6

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Quille de bowling ressemblant profil

D’un gros avion de ligne

Sans les ailes, sans queue, sans train

D’atterrissage, bien sûr !

 .

Symbolique 

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Le bowling est un sport

Ou jeu inventé au XIXe siècle

Aux USA : premier championnat

A eu lieu à Chicago en 1901.

Le mot est d’origine anglo-saxonne.

Ce jeu consiste à faire tomber des quilles

Avec boule assez lourde. Il y a 10 quilles.

Pour compter les points, cela dépendra

Des quilles restantes qui sont debout.

Le joueur a droit à deux lancers.

Le poids de la boule est de 8 kg,

Son diamètre 22 cm maxi.

Score parfait maximum

Est de 300 points.

fr.vikidia.org/wiki/Bowling

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Corrélations

Fond/forme 

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Une quille a beau avoir une forme de fuselage

D’un avion de ligne, elle n’en aura pas l’usage

Il s’agirait bien là d’une libre interprétation

Plus proche de mise en récit que de poésie.

Or  la quille veut, tout de même, signifier,

Un départ, au loin,  en tous cas, ailleurs,

Sens propre autant qu’au sens figuré.

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Le stress est souvent le plus fort au moment de prendre l’avion,

si l’on est en salle d’attente, tout peut déraper à tout moment,

et soulagement, bien garanti, une fois, embarqué, installé !

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Enfin dans l’avion près décollage

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Scénario

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Le stress est souvent le plus fort au moment de prendre l’avion,

si l’on est en salle d’attente, tout peut déraper à tout moment,

et soulagement, bien garanti, une fois, embarqué, installé !

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