144 – Randonnée de Taborno à Santa Cruz (I)

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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06h00 : prenons bus,

Gare routière Santa Cruz

Pour descendre La Laguna.

Avons juste  temps de prendre

Un café noir   que le second bus,

Pour  Taborno  via Cruz démarre.

Arrivés, nous   montons,  à la Roqué

Pour jouir du spectacle,  sur sa pointe

Tombante en surplomb au raz de la mer.

Juchés, perchés, sa vue imprenable, s’offre

À nous un lever de soleil aux effets brumeux.

Et ses trois lignes de crêtes descendantes sur les

Rochers pointent en mer le haut du cap de Tenerife.

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C’est une merveille d’aquarelle verte et jaune,

Ponctuée  par les rares maisonnettes

Agrippées au flanc de versants.

Les matins sont très beaux

Dans les hauteurs de l’Anaga.

Courageux, ne sont pas légions

Sommes les seuls qui y marchons,

Mais sommes empreints énergie

De lumières et de bonheurs

D’être là, et, pas, ailleurs :

En pleine cité, l’horreur !

Voilà que le temps passe,

Alors retour à Taborno :

 Petit village, douze maisons,

Au bar-restaurant des plus curieux :

Ce ne sont tout de même pas les habitants

De ce lieu qui le remplissent chaque jour.

Nous y voilà, en face : allons boire

Un verre pour nous renseigner !

Parlez-vous français, tenancier ?

– Oui, cette langue est aussi mienne.

.

Intéressé de savoir d’où l’on vient, et, pour

Combien de temps nous restons à Tenerife,

Il nous confie être de Nice et est  installé ici

Depuis  deux ans. Et alors  nous lui confions

À notre tour, que nous sommes deux marins

Bretons nés,  que  notre voilier  est stationné

En marina des pécheurs. Il y demeure aussi.

Il nous offre du fromage de chèvre, du pain.

 .

-Les canariens adorent la cuisine française, ses gâteaux.

Nous avons un seul service, le midi. Le soir nous vivons au

Port de Santa Cruz, dans un yacht à moteur, de 36 pieds.

– Ca alors, nous, nous y sommes aussi, avec notre voilier.

– Oui, je l’ai vu arriver avant-hier, vous êtes sur Ar-Kilé.

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Extensions

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Coïncidence, hasard, nécessité,

 Qui peut bien nous le dire, affirmer !

Sommes contents de les avoir rencontrés

Avoir échangé nos identités, après les avoir salué,

Nous montons ensuite vers le sommet  du Pico Inglès.

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Nous foulons au pied un sentier au feuillage vert et humide,

Agrémenté de fougères et mousses couvrant ses bordures en terre.

Puis nous marchons, de concert, dans une forêt vierge dite primaire

De cette ile, extraordinaire, tout en contrastes, et tout en contraires !

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Ah mais on a le même à la maison ou presque

A Trébeurden, Bretagne comme tête d’homme

Y aurait pas de quoi écrire… toute une fresque,

Mais, un repère, impressionnant, tout comme !

Le village de Taborno est lui-même pittoresque,

Son restaurant : « para no dormir », son homme

Des plus accueillants et bien français, de surcroit.

Lors nous en ferons bien un pur copain de bateau,

Mais après avoir mangé ses délicieuses assiettées !

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Quelque part, perdu au sommet de l’Anaga,

Un coin sauvage, lors très faiblement peuplé.

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Sans parler  des plus escarpés, avec son clocher

De chapelle sur une placette mouchoir de poche.

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En contrebas, un restaurant, dont on se demande

Pourquoi il est là, il est tenu  par un chef français,

Dont la renommée dans l’ile attire foule de clients.

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Fragments

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Ta, tabor, Taborno,

Un village de l’Anaga,

Minuscule,  mais  avec

Une église, un restaurant

Et  si nous visiterons l’une,

Nous mangerons dans l’autre

Mais avant nous randonnerons

Vers le haut rocher  de la Roqué,

Qui surplombe le rivage de la mer

Nous donne un panorama superbe,

Qui nous rappelle le rocher du Castel

Avec son effigie  du Père Trébeurden :

On est ici, et chez nous, simultanément

Et la montée est aussi raide et plaisante,

Ce n’est pas tout : il nous évoque,  autant,

Le promontoire  dans le Mythe de Sisyphe,

Où homme roule un petit rocher au sommet,

Terre au-dessus des eaux, en étendue  céleste,

Mais avant le sommet, ce dernier roule en bas

Et ce de manière éternelle, obsession/punition.

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Notre retour s’achèvera par la visite du village

Petite église typique et sa grande esplanade,

Au bas de laquelle un restaurant à ce nom :

Para no dormir : nul besoin de le traduire

Il tombait bien, nous avions soif et faim

Pour marcher léger…  avions pris rien

Nous avons commandé des boissons

Avec notre espagnol  approximatif,

Le tenancier nous a souri, répond,

Cool, cool, relax,  je suis Français

Content du cou on lui demande

À 14h00, si on pouvait manger

D’accord parce que c’est vous,

-J’ai du pain et des fromages,

-Ça ira … c’est plus que bien.

 Nous voilà en conversations

Qui sommes, d’où on vient

Et notre bateau : passion,

Et le vôtre …  habitation.

Ca fraternise  …  même.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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06h00 : prenons bus,

Gare routière Santa Cruz

Pour descendre La Laguna.

Avons juste  temps de prendre

Un café noir   que le second bus,

Pour  Taborno  via Cruz démarre.

Arrivés, nous   montons,  à la Roqué

Pour jouir du spectacle,  sur sa pointe

Tombante en surplomb au raz de la mer.

Juchés, perchés, sa vue imprenable, s’offre

À nous un lever de soleil aux effets brumeux.

Et ses trois lignes de crêtes descendantes sur les

Rochers pointent en mer le haut du cap de Tenerife.

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RANDONNÉE

C’est une merveille d’aquarelle verte et jaune,

Ponctuée  par les rares maisonnettes

Agrippées au flanc de versants.

Les matins sont très beaux

Dans les hauteurs de l’Anaga.

Courageux, ne sont pas légions

Sommes les seuls qui y marchons,

Mais sommes empreints énergie

De lumières et de bonheurs

D’être là, et, pas, ailleurs :

En pleine cité, l’horreur !

Voilà que le temps passe,

Alors retour à Taborno :

 Petit village, douze maisons,

Au bar-restaurant des plus curieux :

Ce ne sont tout de même pas les habitants

De ce lieu qui le remplissent chaque jour.

Nous y voilà, en face : allons boire

Un verre pour nous renseigner !

Parlez-vous français, tenancier ?

– Oui, cette langue est aussi mienne.

DE TABORNO

Intéressé de savoir d’où l’on vient, et, pour

Combien de temps nous restons à Tenerife,

Il nous confie être de Nice et est  installé ici

Depuis  deux ans. Et alors  nous lui confions

À notre tour, que nous sommes deux marins

Bretons nés,  que  notre voilier  est stationné

En marina des pécheurs. Il y demeure aussi.

Il nous offre du fromage de chèvre, du pain.

À SANTA CRUZ (I)

-Les canariens adorent la cuisine française, ses gâteaux.

Nous avons un seul service, le midi. Le soir nous vivons au

Port de Santa Cruz, dans un yacht à moteur, de 36 pieds.

– Ca alors, nous, nous y sommes aussi, avec notre voilier.

– Oui, je l’ai vu arriver avant-hier, vous êtes sur Ar-Kilé.

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Forme

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Évocation

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En haut, image d’un rocher,

 Qui se dresse comme une figure

Et en bas, une falaise verdoyante,

Qui tombe directement dans la mer.

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144 4

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Évocation

 .

Le rocher, en haut, qui s’érige  en proue,

Le chemin pour y aller, et voire y monter.

En bas, en partant du pied restaurant cité,

Tant et si bien que forme, fond s’enchainent.

Lors  c’est ce rocher  que nous avons rejoint,

Et nous sommes arrivés  à son pied … enfin :

Après une randonnée d’une heure  et  y  voyons

De face, la figure baptisée du  «Père Trébeurden »

 .

 Symbolique 

Rocher désigne

Une grosse pierre.

Symbolise  la solidité,

L’éternité   et   l’élévation.

Dans la Bible, rocher émergé

Des eaux, représenterait la terre

Dans l’étendue céleste : une île où les

 Hommes  vivent  puis, à la fin, meurent,

Tandis  que  dans  la  mythologie  grecque,

Rocher est associé à  Sisyphe  selon la légende,

Zeus le condamna  à faire rouler,  éternellement,

Jusqu’en haut d’une colline,  rocher qui redescendait

Chaque fois avant même de parvenir jusqu’au sommet.

Modifié, 1001symboles.net/symbole/sens-de-rocher.

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Fond

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Évocation 

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144 6

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Après randonnée d’une heure  et y voyons

Figure du Père Trébeurden

Sur la charmante presqu’ile dit «du Castel»

Face le port, plage de Tresmeur

 .

Symbolique 

 .

Situé entre

Pointe de Bihit

Et le beau port de

 Trébeurden faisant

 Face  à  l’Ile  Milliau,

Castel est promontoire

De granit et de verdure.

Sur  sa face   sud-ouest,

On peut  bien  découvrir

Rocher Père-Trébeurden.

 

Ce colosse, de pierre, sculpté

Par les éléments prend la  figure

D’un personnage au sourcil ombrageux

Que l’on surnomme «Le Père Trébeurden».

Situation : Trébeurden est  situé  à  environ

8  kilomètres   au nord-ouest   de  Lannion ;

Le  rocher   du  Père  Trébeurden   se   trouve

Sur le promontoire du Castel, à côté du port.

tregor.fr/index.php/accueil/carte/255:rocher-

du-pere-trebeurden-a-trebeurden-le-castel

.

Fond/forme 

Un rocher, isolé, comme un éperon

Qui est seul et qui surplombe la mer,

Attire pour le moins l’attention tant il

Parait être un gardien en long de côte,

Qui plus est un amer très reconnaissable

Tout comme le rocher sis à Trébeurden

Surnommé pour le coup du nom Père

Et il doit y en avoir un peu partout

Que l’on appelle le doigt de Dieu.

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Textuels et illustrations  >> 


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