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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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06h00 : prenons bus,
Gare routière Santa Cruz
Pour descendre La Laguna.
Avons juste temps de prendre
Un café noir que le second bus,
Pour Taborno via Cruz démarre.
Arrivés, nous montons, à la Roqué
Pour jouir du spectacle, sur sa pointe
Tombante en surplomb au raz de la mer.
Juchés, perchés, sa vue imprenable, s’offre
À nous un lever de soleil aux effets brumeux.
Et ses trois lignes de crêtes descendantes sur les
Rochers pointent en mer le haut du cap de Tenerife.
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C’est une merveille d’aquarelle verte et jaune,
Ponctuée par les rares maisonnettes
Agrippées au flanc de versants.
Les matins sont très beaux
Dans les hauteurs de l’Anaga.
Courageux, ne sont pas légions
Sommes les seuls qui y marchons,
Mais sommes empreints énergie
De lumières et de bonheurs
D’être là, et, pas, ailleurs :
En pleine cité, l’horreur !
Voilà que le temps passe,
Alors retour à Taborno :
Petit village, douze maisons,
Au bar-restaurant des plus curieux :
Ce ne sont tout de même pas les habitants
De ce lieu qui le remplissent chaque jour.
Nous y voilà, en face : allons boire
Un verre pour nous renseigner !
– Parlez-vous français, tenancier ?
– Oui, cette langue est aussi mienne.
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Intéressé de savoir d’où l’on vient, et, pour
Combien de temps nous restons à Tenerife,
Il nous confie être de Nice et est installé ici
Depuis deux ans. Et alors nous lui confions
À notre tour, que nous sommes deux marins
Bretons nés, que notre voilier est stationné
En marina des pécheurs. Il y demeure aussi.
Il nous offre du fromage de chèvre, du pain.
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-Les canariens adorent la cuisine française, ses gâteaux.
Nous avons un seul service, le midi. Le soir nous vivons au
Port de Santa Cruz, dans un yacht à moteur, de 36 pieds.
– Ca alors, nous, nous y sommes aussi, avec notre voilier.
– Oui, je l’ai vu arriver avant-hier, vous êtes sur Ar-Kilé.
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Extensions
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Coïncidence, hasard, nécessité,
Qui peut bien nous le dire, affirmer !
Sommes contents de les avoir rencontrés
Avoir échangé nos identités, après les avoir salué,
Nous montons ensuite vers le sommet du Pico Inglès.
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Nous foulons au pied un sentier au feuillage vert et humide,
Agrémenté de fougères et mousses couvrant ses bordures en terre.
Puis nous marchons, de concert, dans une forêt vierge dite primaire
De cette ile, extraordinaire, tout en contrastes, et tout en contraires !
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Ah mais on a le même à la maison ou presque
A Trébeurden, Bretagne comme tête d’homme
Y aurait pas de quoi écrire… toute une fresque,
Mais, un repère, impressionnant, tout comme !
Le village de Taborno est lui-même pittoresque,
Son restaurant : « para no dormir », son homme
Des plus accueillants et bien français, de surcroit.
Lors nous en ferons bien un pur copain de bateau,
Mais après avoir mangé ses délicieuses assiettées !
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Quelque part, perdu au sommet de l’Anaga,
Un coin sauvage, lors très faiblement peuplé.
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Sans parler des plus escarpés, avec son clocher
De chapelle sur une placette mouchoir de poche.
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En contrebas, un restaurant, dont on se demande
Pourquoi il est là, il est tenu par un chef français,
Dont la renommée dans l’ile attire foule de clients.
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Fragments
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Ta, tabor, Taborno,
Un village de l’Anaga,
Minuscule, mais avec
Une église, un restaurant
Et si nous visiterons l’une,
Nous mangerons dans l’autre
Mais avant nous randonnerons
Vers le haut rocher de la Roqué,
Qui surplombe le rivage de la mer
Nous donne un panorama superbe,
Qui nous rappelle le rocher du Castel
Avec son effigie du Père Trébeurden :
On est ici, et chez nous, simultanément
Et la montée est aussi raide et plaisante,
Ce n’est pas tout : il nous évoque, autant,
Le promontoire dans le Mythe de Sisyphe,
Où homme roule un petit rocher au sommet,
Terre au-dessus des eaux, en étendue céleste,
Mais avant le sommet, ce dernier roule en bas
Et ce de manière éternelle, obsession/punition.
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Notre retour s’achèvera par la visite du village
Petite église typique et sa grande esplanade,
Au bas de laquelle un restaurant à ce nom :
Para no dormir : nul besoin de le traduire
Il tombait bien, nous avions soif et faim
Pour marcher léger… avions pris rien
Nous avons commandé des boissons
Avec notre espagnol approximatif,
Le tenancier nous a souri, répond,
Cool, cool, relax, je suis Français
Content du cou on lui demande
À 14h00, si on pouvait manger
D’accord parce que c’est vous,
-J’ai du pain et des fromages,
-Ça ira … c’est plus que bien.
Nous voilà en conversations
Qui sommes, d’où on vient
Et notre bateau : passion,
Et le vôtre … habitation.
Ca fraternise … même.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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06h00 : prenons bus,
Gare routière Santa Cruz
Pour descendre La Laguna.
Avons juste temps de prendre
Un café noir que le second bus,
Pour Taborno via Cruz démarre.
Arrivés, nous montons, à la Roqué
Pour jouir du spectacle, sur sa pointe
Tombante en surplomb au raz de la mer.
Juchés, perchés, sa vue imprenable, s’offre
À nous un lever de soleil aux effets brumeux.
Et ses trois lignes de crêtes descendantes sur les
Rochers pointent en mer le haut du cap de Tenerife.
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RANDONNÉE
C’est une merveille d’aquarelle verte et jaune,
Ponctuée par les rares maisonnettes
Agrippées au flanc de versants.
Les matins sont très beaux
Dans les hauteurs de l’Anaga.
Courageux, ne sont pas légions
Sommes les seuls qui y marchons,
Mais sommes empreints énergie
De lumières et de bonheurs
D’être là, et, pas, ailleurs :
En pleine cité, l’horreur !
Voilà que le temps passe,
Alors retour à Taborno :
Petit village, douze maisons,
Au bar-restaurant des plus curieux :
Ce ne sont tout de même pas les habitants
De ce lieu qui le remplissent chaque jour.
Nous y voilà, en face : allons boire
Un verre pour nous renseigner !
– Parlez-vous français, tenancier ?
– Oui, cette langue est aussi mienne.
DE TABORNO
Intéressé de savoir d’où l’on vient, et, pour
Combien de temps nous restons à Tenerife,
Il nous confie être de Nice et est installé ici
Depuis deux ans. Et alors nous lui confions
À notre tour, que nous sommes deux marins
Bretons nés, que notre voilier est stationné
En marina des pécheurs. Il y demeure aussi.
Il nous offre du fromage de chèvre, du pain.
À SANTA CRUZ (I)
-Les canariens adorent la cuisine française, ses gâteaux.
Nous avons un seul service, le midi. Le soir nous vivons au
Port de Santa Cruz, dans un yacht à moteur, de 36 pieds.
– Ca alors, nous, nous y sommes aussi, avec notre voilier.
– Oui, je l’ai vu arriver avant-hier, vous êtes sur Ar-Kilé.
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Forme
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Évocation
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En haut, image d’un rocher,
Qui se dresse comme une figure
Et en bas, une falaise verdoyante,
Qui tombe directement dans la mer.
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Évocation
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Le rocher, en haut, qui s’érige en proue,
Le chemin pour y aller, et voire y monter.
En bas, en partant du pied restaurant cité,
Tant et si bien que forme, fond s’enchainent.
Lors c’est ce rocher que nous avons rejoint,
Et nous sommes arrivés à son pied … enfin :
Après une randonnée d’une heure et y voyons
De face, la figure baptisée du «Père Trébeurden »
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Symbolique
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Rocher désigne
Une grosse pierre.
Symbolise la solidité,
L’éternité et l’élévation.
Dans la Bible, rocher émergé
Des eaux, représenterait la terre
Dans l’étendue céleste : une île où les
Hommes vivent puis, à la fin, meurent,
Tandis que dans la mythologie grecque,
Rocher est associé à Sisyphe selon la légende,
Zeus le condamna à faire rouler, éternellement,
Jusqu’en haut d’une colline, rocher qui redescendait
Chaque fois avant même de parvenir jusqu’au sommet.
Modifié, 1001symboles.net/symbole/sens-de-rocher.
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Fond
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Évocation
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Après randonnée d’une heure et y voyons
Figure du Père Trébeurden
Sur la charmante presqu’ile dit «du Castel»
Face le port, plage de Tresmeur
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Symbolique
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Situé entre
Pointe de Bihit
Et le beau port de
Trébeurden faisant
Face à l’Ile Milliau,
Castel est promontoire
De granit et de verdure.
Sur sa face sud-ouest,
On peut bien découvrir
Rocher Père-Trébeurden.
Ce colosse, de pierre, sculpté
Par les éléments prend la figure
D’un personnage au sourcil ombrageux
Que l’on surnomme «Le Père Trébeurden».
Situation : Trébeurden est situé à environ
8 kilomètres au nord-ouest de Lannion ;
Le rocher du Père Trébeurden se trouve
Sur le promontoire du Castel, à côté du port.
tregor.fr/index.php/accueil/carte/255:rocher-
du-pere-trebeurden-a-trebeurden-le-castel
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Fond/forme
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Un rocher, isolé, comme un éperon
Qui est seul et qui surplombe la mer,
Attire pour le moins l’attention tant il
Parait être un gardien en long de côte,
Qui plus est un amer très reconnaissable
Tout comme le rocher sis à Trébeurden
Surnommé pour le coup du nom Père
Et il doit y en avoir un peu partout
Que l’on appelle le doigt de Dieu.
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