145 – Randonnée de Taborno à Santa Cruz (II)

 Textuels et illustrations  >>  

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Originaux : poème,  extensions, fragments

Poème

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Parvenus au somment du Pic,

Nous avons un panorama extraordinaire

Couvrant une moitié de l’ile, loin dans la mer.

En face, nous apercevons l’ile de La Gomera ;

A l’ouest, l’ile de Gran Canaria ;

Tout en bas, Santa Cruz ;

Au nord, l’Anaga.

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Faisons un détour d’un kilomètre de notre route

Redescendons pour rejoindre une chapelle, nommée

« Cruz de Carmen », où la fête locale bat tout son plein.

Nous l’atteignons à la sortie d’une célébration solennelle.

Mais notre faim n’est pas de ciel, elle est bien plus de miel

Tant il est vrai que stand sur le côté adresse à notre nez

Son fumet et qui aiguise fortement notre appétit.

Mais ici pas de galettes saucisses bretonnes

Des viandes en brochettes ou ragoûts,

Feront l’affaire pour déjeuner.

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À chacun ses traditions !

Nous respectons les canariens,

Sans  les  questionner,  d’entrée,

Sans exprimer  d’autres manières.

Leurs coutumes valent bien les nôtres

Tant un peuple s’exprime par ses chants.

Musiques, danses impriment en notre tête

Leurs airs de fête et que tous reprennent

Et que tous répètent avec l’orchestre.

Aux mandolines succèdent les guitares

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Nous entrainant en rythmes valses, salsas.

Nous sommes en face, à vol d’oiseau,

Du nord de l’Amérique latine.

Des musiciens, amateurs et pros,

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Nous égrenant une dizaine de comptines,

Autant d’émotions qui nous procurent

Autant de frissons sous nos pas.

D’origine votive, où gens s’amusent.

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Nous repartons, mais à regret, de la fête,

Dans l’ambiance des plus festives

Puis nous repassons par le Pico

Bifurquons vers le Val Seco.

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Nous longeons crête de trois kilomètres,

Avant de retrouver la forêt vierge

Aux sentiers gorgés d’eau.

Où un très long tunnel de verdure

.

Nous cachera la vue, le temps est beau,

Calme, agréable, sommes contents

D’être ici, d’être passé par là,

 D’y avoir consacré toute la journée !

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Extensions

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Le temps est ensoleillé,

Il est parfois brumeux,

N’est jamais  pluvieux.

Les nuages   percutent

Et s’accrochent, certes

Aux sommets montagneux,

Mais se dévoilent pour ne gâcher

Le paysage aux meilleurs moments.

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À la sortie du sentier, nous découvrons

Le Val ou nous dirions plutôt les « vaux »,

Tant quatre d’entre eux s’offrent à nos yeux.

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Lors le Val Seco se détache, caillouteux et pelé

Comme mouton tondu, assoiffé, privé d’eau.

Avant d’y descendre, nous découvrons

Une vieille bergerie … troglodyte

Y pénétrons, nous désaltérer.

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Fête de village est toujours assemblée festive, standard,

Pourtant ici, le dépaysement, exotisme est presque total

Nous met en plein cœur sans transition du folklore local

Restant en mémoire des années durant jusque fort tard.

Le contraste de la randonnée, avant, après, est saisissant,

Mais les airs de musique nous poursuivent, en marchant,

Et ce n’est que bien plus loin que paysage redevient désert

À nos yeux, à nos nez, à nos oreilles, et, à nos imaginaires :

Son silence  permet de mémoriser nos  émotions primaires.

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Tout comme les paysages, les fêtes sont différentes

D’un pays, d’une région, communauté à l’autre.

Tous et toutes auront en commun, un point

De vue subjectif de celui qui le pratique

Le journaliste, le reporter, écrivain,

N’échappera point à cette règle,

Or le publiciste  la  détourne

Pour pousser   l’avantage

D’aller voir  sur place.

Vendeur  de  rêves,

Sinon d’illusion

Qui fascinera

Ou décevra

Au point

Final

V

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Fragments

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Autre chapelle autre croix, autre localité, ici, avec pardon religieux, fête folklorique, pour les habitants du cru non touristique, lui conférant un fort degré d’authenticité !

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À prier et communier, à boire  et  à manger,  et en plus tout y est à chanter, jouer, danser,  il n’y a qu’à se laisser guider  par l’ambiance, jusqu’à se laisser, entrer, parfois, en transe.

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Nous avons du chemin à faire pour rentrer, on ne peut pas consacrer jusqu’à la soirée, alors, reprenant nos bons bâtons de pèlerin, nous sommes repartis, joyeux, avec entrain.

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Avec nos pieds, trois gourdes d’eau fraiche, et nous arpentons le haut sommet de crête qui nous mènera, droit, vers un raidillon où coule une source, abreuvant le vallon.

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Vous voulez boire un verre : faites-le vous-même, voilà la bouteille  puis le tire-bouchon, car, ici c’est  tout  comme chez vous, à la maison !

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Fêtes de village, fêtes de quartier, si ce n’est le mieux pour s’amuser, ça l’est, et de loin,  pour rencontrer des gens du cru, et pour communiquer.

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Le tire-bouchon n’évoque pas toujours la fête mais sans lui, difficile de la faire, c’est bête : comme le vin canarien est bon : débouchons !

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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Parvenus au somment du Pic,

Nous avons un panorama extraordinaire

Couvrant une moitié de l’ile, loin dans la mer.

En face, nous apercevons l’ile de La Gomera ;

A l’ouest, l’ile de Gran Canaria ;

Tout en bas, Santa Cruz ;

Au nord, l’Anaga.

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RANDONNÉE

Faisons un détour d’un kilomètre de notre route

Redescendons pour rejoindre une chapelle, nommée

«Cruz de Carmen», où  la fête  locale  bat  tout son plein.

Nous l’atteignons à la sortie d’une célébration solennelle.

Mais notre faim n’est pas de ciel, elle est bien plus de miel

Tant il est vrai que stand sur le côté adresse à notre nez

Son fumet et qui aiguise fortement notre appétit.

Mais ici pas de galettes saucisses bretonnes,

Des viandes en brochettes ou ragoûts,

Feront l’affaire pour déjeuner.

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DE TABORNO

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À chacun ses traditions !

Lors respectons les canariens

Sans  les  questionner,  d’entrée,

Sans exprimer  d’autres  manières.

Leurs coutumes valent bien les nôtres

Tant un peuple s’exprime par ses chants.

Musiques, danses impriment en notre tête,

Nombre d’airs de fête,  que tous reprennent,

Tous répètent, et en chœur, avec l’orchestre.

Lors aux mandolines succèdent les guitares.

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À SANTA CRUZ (II)

Nous entrainant en rythmes valses salsas.

Nous sommes en face, à vol d’oiseau,

Du  nord  de  l’Amérique  latine.

Des  musiciens, amateurs  et  pros,

.

Nous égrenant une dizaine de comptines,

Autant d’émotions qui nous procurent

Autant  de  frissons  sous  nos  pas.

D’origine votive, où gens s’amusent.

.

Nous repartons, mais à regret, de la fête,

Dans l’ambiance, des plus festives,

Puis  nous repassons  par le Pico

Nous bifurquons  vers le Val Seco.

.

Nous longeons crête de trois kilomètres,

Avant de retrouver la forêt vierge

Aux sentiers bien gorgés d’eau,

Où un très long tunnel de verdure

.

Nous cachera la vue, le temps est beau,

Calme, agréable : sommes contents

D’être ici, puis d’être passé par là,

 D’y avoir consacré toute la journée !

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Forme

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Évocation

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Deux flacons de parfums

Objet pivotant sur lui-même,

Outil pour célébrer une fête :

Un tire-bouchon peut-être ?

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Tire-bouchon, pour sûr, mais

À cette fête du village, n’avons bu

Qu’un seul verre, d’un vin du pays,

Pour rester en forme pour marcher.

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Symbolique 

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Tire-bouchon, pour sûr, mais

À cette fête du village, n’avons bu

Qu’un seul verre, d’un vin du pays,

Pour rester en forme pour marcher.

 

Symbolique

    

Au XVIIe siècle, apparait le tire-bouchon.

Mais   il reste  contemporain  de   l’invention

De la bouteille dite « moderne ».

Déboucher une bouteille en verre   aura d’emblée

Nécessité    l’invention  d’un outil   très spécifique

Et  le  tire-bouchon  était  né !

Objet précieux, aristocratique

À l’origine, le «tire-bouchon »

Est  vite   devenu  un   symbole

De  bien-vivre   et  de  partage,

En Angleterre, France, d’abord.

Se démocratise progressivement

À en être universel, en devenant

Du même coup un magnifique

Objet     de

Collec

Tion.

club-francais-du-tire-bouchon

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Fond

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Évocation

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À cette fête du village, nous avons

Bien mangé, avons bu un seul

Verre en tire-bouchon pour rester

En forme pour bien marcher.

  .

Symbolique 

Les fêtes peuvent revêtir des formes différentes :

Les fêtes annuelles  bien inscrites  dans la tradition,

Ou créées  de toutes  pièces, totalement commerciales,

Fêtes associatives soutenues par les collectivités locales.

Fêtes moins régulières destinées à marquer un élément,

Un  événement  important, comme  l’arrivée  de  l’été,

Fêtes religieuses  en l’honneur  d’un  saint  patron.

Et  toutes sont bien arrosées ! Les tire-bouchons,

Décapsuleurs et fûts pour bières sont de sortie.

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Fond/forme 

 

Une fête de village,

Pour tous les villageois

Et pour ceux des alentours

A tout du caractère authentique

Avec ses rituels et ses coutumes locales

Il n’en faut pas davantage   pour vous

Satisfaire  en vous mêlant à la foule,

Sans préjugé ni sans commentaire.

Chacun a le droit à sa différence.

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 Textuels et illustrations  >>  


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