147 – Randonnée au parc national de La Gomera

Textuels et illustrations  >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Parc national est souvent surprenant,

La Gomera l’est particulièrement.

Plein centre,  d’ile  volcanique,

Lors bien   qu’aucun volcan,

Il aura laissé des marques

Sur  son  environnement.

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Environnement,  ici, qui

Sans atteindre  sommet,

Est fait  d’une  sauvage

Et, très primaire, forêt,

Que l’on prendra plaisir

À parcourir  en tous sens,

En nombre de randonnées,

Tant il est proche de paradis,

Qui nous parait  abandonné.

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Un tel circuit se devait n’être que balade  de santé :

Nous sommes montés en voiture au centre de l’ile

À altitude de 1200 mètres, 25 km San Sébastian.

Salades de riz, thon, tomates,  bouteilles d’eau,

Biscuits dans le sac à dos,  grimpons raidillon

Qui nous hisse à trois cent mètres  plus haut,

Au milieu des bosquets, ou  des arbrisseaux.

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Un point de vue, dominant le Parc National

S’étendant, à la ronde, sur plusieurs vallées

Avec manteau de verdure, dit sans couture.

Contraire Europe où végétation est fournie

Jusqu’à 1500 mètres, rare absente au-delà.

Ici, c’est le contraire,  c’est vrai à partir de.

Descendons, serpentant en pleine ravine,

Pour atteindre un ruisseau en contrebas,

Coulant toute l’année dans zone humide.

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Vents des alizés chargés    vapeurs d’eau,

Montant les hauteurs et barrant la route,

Sont à l’origine de l’humidité permanente.

Arrêt pour le déjeuner, près d’une cascade,

Qui nous chantonnera  son  éternel refrain.

Ensuite, nous rejoignons une belle chapelle

Où coule source, jaillissant du tronc d’arbre,

À hauteur homme : miracle,  simple trucage !

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Avons oublié que cela monterait tout le temps

Avec, au total, plus d’un kilomètre  de dénivelé,

Qu’on commence vraiment à ressentir la fatigue.

Nous sommes encore, et, cela depuis notre départ,

Dans une forêt primaire qui  daterait d’un millénaire,

Où l’homme n’est jamais intervenu, conservé en l’état.

On voit arbres gigantesques dont les troncs sont uniques

Doubles ou en dizaines accolés, lauriers, châtaigniers

Pour la plupart, sans compter autres essences.

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Extensions

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Il est pourvu d’essences

 Et qui tous nous interpellent

Tous sur leur grande … longévité.

Parc National de Garajonay Gomera

Demeure abandonné aux végétations,

Et, qui plus est, différents animaux,

Et à différentes espèces d’oiseaux,

Qui, de leurs chants … si beaux,

Vous saluent, et, de bien haut,

Dans les arbres  ou arbustes,

Si ce n’est … arbrisseaux.

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La végétation au ciel, la sécheresse à la terre

Où l’on croirait presque, le monde à l’envers,

Mais dès que l’on pénètre en sa forêt primaire

Il n’y a plus rien que des arbres, et, bien verts !

Et randonnées, lors, se font  toutes  en  hauteur,

Mais cela correspond bien  à recherche bonheur,

Sans compter de quiétude, du corps et de l’esprit,

Qui, pas après pas et autant marche après marche,

S’installe, en nous, pour une durée … indéterminée.

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Un sentier de randonnée parmi tant d’autres

On pourrait s’en lasser, oui mais voilà, aucun

Ne ressemble à aucun autre, même souvenirs

La Gomera est un paradis pour randonneurs

Pas loin d’une douzaine de circuits indiqués,

Pour faire centre et tour de l’ile plutôt petite.

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Le centre est, curieusement, très verdoyant :

On dirait que le tour est comme une muraille

Qui le protège de toutes submersions marines

Au point d’en faire un lieu sûr,  quasi intime !

Je dois dire que je m’y suis plu un maximum,

Et que l’envie d’y retourner, parfois me prend.

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Fragments

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Un pas après l’autre : ran, rando, randonnée

Dans un parc sur hauteurs, sans maisonnées,

On pense en avoir pour six heures à marcher,

On en aura eu pour huit, au vu des dénivelés !

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Nous randonnons  à 1500 mètres, de hauteur,

En une pleine forêt primaire ou sinon sauvage,

Où à certains endroits faut se frayer un passage

Tant les arbustes et parfois épineux, se touchent.

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C’est l’une des plus belles randonnées de l’archipel,

Où nous nous serons sentis et complètement ailleurs

Même avec la fatigue, la soif et faim, un vrai bonheur

Nous sommes tous prêts à le refaire et cela de plus bel.

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Par endroits, la terre nous semblait  comme …  argileuse,

On serait tenté avec un brin d’humidité de la faire poteler

Mais avec nos maigres talents de potier, y avons renoncé :

Qu’aurions-nous faits de toute façon, à part vase, grossier.

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Parc national de Garajonay Gomera, tel est le nom complet

 Il faudrait plus d’une journée pour en faire le tour… complet

Malheureusement, n’avons ni le temps ni … l’entrainement

Partie remise pour là voire les prochaines fois, surement.

Graphiques : calligramme, forme et fond

 Calligramme

 .

Parc national est souvent surprenant,

La Gomera l’est particulièrement.

Plein centre,  d’ile  volcanique,

Lors bien   qu’aucun volcan,

Il aura laissé des marques

Sur  son  environnement.

Environnement,  ici, qui

Sans atteindre  sommet,

Est fait  *  d’une sauvage

Et très    P  primaire forêt

Que l’on     A   prend plaisir

À parcourir  R   en tous sens,

En nombre de  C  randonnées,

Tant il est proche  *    de paradis,

Qui nous parait      *      abandonné.

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Un tel circuit se devait * n’être qu’une  balade  de santé :

Nous sommes   N    montés en voiture au centre de l’ile

À altitude     A  de 1200 mètres, 25 km San Sébastian.

Salades      T   de riz, thon, tomates, bouteilles d’eau,

Biscuits     I    dans le sac à dos, grimpons raidillon

Qui nous   O    hisse à trois cent mètres plus haut,

Au milieu   N   des bosquets, ou des arbrisseaux.

Un point de  A  vue, dominant le Parc National

S’étendant à la  L  ronde  sur plusieurs vallées

Avec manteau de * verdure dit sans couture.

Contraire Europe  où végétation est fournie

Jusqu’à 1500 mètres, rare absente au-delà.

Ici c’est le contraire   c’est vrai à partir de.

Descendons, serpentant   en pleine ravine,

Pour atteindre un ruisseau   en contrebas,

Coulant toute l’année dans    zone humide.

Vents des alizés chargés       vapeurs d’eau,

Montant les hauteurs leur barrant la route,

Sont à l’origine de    l’humidité permanente.

Arrêt pour le  *    déjeuner, près d’une cascade,

Qui nous   L      chantonnera son éternel refrain.

Ensuite      A    nous rejoignons une belle chapelle

Où coule      *    source, jaillissant du tronc d’arbre,

À hauteur       G     homme, miracle, simple trucage !

Avons oublié      O    que, cela monterait tout le temps

Avec, au total,        M      plus d’un kilomètre de dénivelé,

Qu’on commence       E      vraiment à ressentir la fatigue.

Nous sommes encore,      R     et, cela depuis notre départ,

Dans une forêt primaire qui   A     daterait d’un millénaire,

Où l’homme n’est jamais intervenu,   *    conservé en l’état.

On voit arbres gigantesques dont les troncs sont uniques

Doubles ou en dizaines accolés, lauriers, châtaigniers

Pour la plupart, sans compter autres essences.

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Forme

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Évocation

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Flacon de parfum, shampoing  

Ou poivrière  avec un bouchon,

Décoration en argile rustique :

Poterie  en bas,  et petite  en  haut  

Un chemin de randonnée au milieu

D’une poterie  représentant un bois.

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Ainsi la forme se dessine sur le fond

L’argile   est   matière  abondante,

Souple  à   travailler   en  poterie :

De fait, elle héritera  de  multiples

Formes et multiples décorations.

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Symbolique    

 .

L’argile      nous      relirait

A   une    dimension    très

Symbolique  de  la  terre,

Au sens  de  la terre  nous

 Portant et sur laquelle nous

Posons  nos  pieds – racines.

C’est l’argile qui nous donne

Naissance   par Adam et Ève

Dans nombre   mythes   de la

 Culture           judéo-chrétienne

C’est là      où    nous  achevons

Notre voyage   ….    d’humains.

Une   poétique    symbolique  va

Se décliner autour de ce médium

Et cela, le plus souvent de façon

La plus naturelle, inconsciente.

ergopsy.com/l-argile-un-

medium-presque-malleable

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Fond

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Évocation 

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L’argile est matière abondante,

Souple à travailler en poterie :

De fait, elle héritera de multiples

Formes et multiples décorations.

Symbolique 

La poterie à usage domestique

Est un  travail réservé aux femmes

Elle est        faite d’argiles  différentes

Couleurs       selon les divers  gisements.

 

Les signes      utilisés   pour   la décoration

Remontent       pour certains à la Préhistoire

Et  aux ori        gines   de    l’alphabet tifinagh.

 

La colora         tion   se   fait   à  base   de   kaolin

Ou  voire        d’oxyde   genre ferro-manganique,

Ce qui permettrait  d’obtenir des teintes vives !

Modifié : www.djazairess.com/

fr/lemidi/1006091902

 .

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Fond/forme 

 .

La poterie est l’art de la fabrication

De contenant pour garder un contenu

Ou, tout au moins, pour bien s’en servir.

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Au Moyen-âge, elle est souvent remplacée

Par différentes tailles, et formes, de verres

Et au XX ème siècle par des plastiques

Au XXI ème par d’autres matières

Certaines poteries résisteront

À la cuisson, d’autres non.

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Textuels et illustrations  >> 


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