153 – Randonnée Laguna Grande La Gomera

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Textuels : poème, extensions, fragments

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Textuel poème 

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  • Une randonnée, ce n’est pas mettre, un pied devant l’autre, et puis recommencer : c’est aussi regarder tout autour de soi, ce qu’il y a à voir pour susciter l’émoi ! Chacune d’elles est différente, par ses tracés, par ses pentes, ses longueurs. Ici, nous visons le centre, cratère devenu lagune. Nous y avons observé trois sortes comportements. Le nôtre, randonneurs étrangers ; locaux, pique-niquant en familles ; touristes, acheminés en tous-terrains. Le point de départ est Parajito, Centre du parc de Garajonay, près du point culminant de La Gomera ! Nous faisons une halte au sommet de l’ile, à quinze cent mètres de haut, d’où on peut bénéficier, à la fois, de ruines funéraires des Guanches et du panorama des plus complets de l’ile et des iles de La Palma, Hiéro, Tenerife. Moments culturels, poétiques immortalisés par des salves de photos et l’on reprend le sentier vers la Laguna Grande, un centre récréatif, départ de chemins de randonnées, un parking pour 4×4, un four pour barbecue, un restaurant snack-bar et une grande aire de jeux. Durant notre déjeuner, composé de casse-croûte, l’on voit débarquer une dizaine de tous-terrains déversant chacun ses huit touristes allemands, en tenue légère avec des espadrilles au pied.  Un  des chauffeurs leur fait un topo culturel sur l’endroit et ensuite, direction le restaurant : pour qui, un café chaud ; pour qui, une bière fraiche ; pour qui, un jus de fruit ; pour qui, un gâteau et, pour finir, pour qui, une glace fraiche ! Suite à quoi, ils refluent tous, en file indienne, sans mettre un seul pied dans le parc. Les derniers rejoignent leur véhicule en trottinant, par peur de le rater. Autour de la table à côté, une famille canarienne s’est regroupée pour jouer un concert de guitares et pour chanter des mélodies folkloriques.

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Textuel extensions

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  •  Durant la pause déjeuner, trois mondes se seront côtoyés au même moment : le nôtre, celui des randonneurs qui suent sang et eau pour y parvenir en toute autonomie, celui des touristes friqués, pressés, qui se laissent promener comme des moutons, et celui des autochtones qui vivent leur vie en famille en respectant leur us et coutumes.  Marcheurs, groupes, familles, au même endroit, se côtoient, chacun suivant son désir en sa voie en utilisant différents moyens pour différents programmes.  Un sentier de randonnée, bien fléché, au cœur même du parc national, quoi de mieux pour passer une longue journée en étant bien rassuré. Ça monte, descend tout le temps, rien n’est plat, mis à part la Laguna de sable au milieu du parc où l’on a vu  plein de touristes, arrivant par 4X4, et traversant la lagune, équipés de simples savates. Nous avons piqueniqué, au son des guitares et des chants des voisins, et sommes repartis, l’estomac plein, le cœur léger, sur notre chemin !  Laguna Grande serait un cœur au milieu d’un cœur : le grand cœur de La Gomera est un immense cratère verdoyant de partout avec un petit désert de sable sec en plein milieu : comme sorte de curiosité géologique. Chose moins étrange mais tout de même surprenant, un café restaurant y attenant, avec tables et parasols : comment, pourquoi du sable a-t-il été transporté ici ! En réalité non juste un mélange de terre et de cendre. Nous avons pique-niqué là en profitant de l’ambiance, on aurait pu se croire n’importe où : en autre réalité !

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Fragments

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  • En plein milieu du Parc de La Gomera  se trouve la grande clairière sablonneuse : du sable à tel endroit, allez savoir pourquoi. La mer, montée aussi haut, je n’y crois pas. L’hypothèse d’un haut soulèvement de l’ile,  suite à un nombre d’éruptions volcaniques,  me convient davantage.  Je la rechercherai il suffit peut-être d’interroger les Guanches, les premiers habitant de l’ile, d’origine berbère !  Nous y avons bien piqueniqués à l’entrée, nous sommes allés pris un café au restaurant. Là, nous avons vu une tribu de touristes, avec des sandales ou tongues aux pieds débarquant en matinée par traversier. Nous ne pratiquons ce «tour operator» avec bateau, et avec 4×4 à disposition.  Randonnées, marches à  pied, nous préférons et personne ne nous dira que nous avons tort. En général, une clairière en plein désert, est plutôt verdoyante de hauts palmiers : il se trouve qu’à La Gomera, c’est le contraire. Encore une autre, encore une vraie curiosité. J’en ai oublié de parler de la randonnée : dans la verdure autour de cette clairière, nous sommes arrivés par un sentier d’un côté, nous sommes repartis en face et le tour est joué. Ici, sentiers sont en lacets  et en montée, l’on est comme un peu enfouis, perdus : d’un coup, on débouche sur point de vue qu’on s’empresse de bien photographier.

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Illustrations : visuels, scénario et fiction

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Visuels 

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Début de randonnée à La Gomera

sentier étroits entre des arbustes

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La Laguna grande : une clairière

en plein milieu d’une forêt dense,

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avec des tables pour manger, jeux

pour enfants dont cheval de bois,

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et nous repartons dans l’épaisse forêt

en empruntant un petit sentier !

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Scénario

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La Laguna grande : une clairière en plein milieu d’une forêt dense,

avec des tables pour manger, jeux pour enfants dont cheval de bois,

et nous repartons dans l’épaisse forêt empruntant un petit sentier !

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Textuels symboliques 

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Sentier

  • Symbolique de forme : La signalisation des chemins pédestres, nécessite le marquage des sentiers par le moyen de signalisations se suivant, à une certaine distance, et d’indications de direction (fléchage), d’indication de distance, durée du trajet. Cette signalisation permet, au voyageur, de mieux s’orienter et de suivre des itinéraires, lui évitant ainsi de se perdre ou d’en emprunter d’autres jugés parfois très dangereux ! Modifié : Wikipedia /Signalisation.sentiers randonnées

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Randonnée

  • Symbolique de fond : Pourquoi randonner ? Une question : de nombreuses réponses. Certaines personnes vous ont déjà, probablement  posé la question. Celles qui ne comprennent pas pourquoi vous faites autant d’efforts, parfois sous mauvais temps, parfois avec un sac lourd, pourquoi vous dormez dans une tente, avez des ampoules, vous êtes mangé par moustiques et surtout pourquoi, après tout ça, vous rentrez avec le sourire ! Et lors ceux qui ne vous ont pas posé la question, ne comprendraient pas votre plaisir de randonner et doivent simplement penser que vous n’avez pas toute votre tête.      Randonner-malin.com/pourquoi-randonnez-vous

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Corrélations> Balisage, carte, boussole, égarement, vallée

  • Liens fond/forme : On trouve des sentiers balisés, d’autres qui laissent un peu à désirer, où les marquages seront mal placés : une carte bien détaillée, une boussole, sont utiles, parfois, lors de randonnée. En montagne, si vous vous égarer, ou vous vous tromper de vallée, vous perdrez la demi-journée à vous retrouver, à terminer et vous en souviendrez durant nombre années.

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