154 – Navigation en voilier La Gomera La Palma

Visuels et textuels >>  

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Une navigation de huit heures

Pourrait prendre deux heures

De moins ou plus que prévue.

Car ça va dépendre du temps,

De l’état de la mer  et du vent

Autant que de l’état équipiers

Voire des décisions capitaine.

.

Et, de La Gomera à  La Palma

Il faudra monter vers Tenerife

Avant de descendre, Sud-Ouest

Route, au près, n’est pas droite,

Sauf si l’on navigue  au moteur,

Ce n’est pas toujours  tranquille

Pour ceux sujets au mal de mer.

.

Pour  une  fois, Éole,  Neptune,

Sont avec nous et du  bon côté,

Et nous naviguerons  bon vent,

 Comme sur mer de tranquillité,

Et arrivons port de  Santa Cruz

Sans la moindre des difficultés.

Nous abordons ponton visiteur,

Entre chien et loup, début nuitée.

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Notre départ de La Gomera est, à dix heures, tapantes,

Au lieu, sept heures, il y a quatre jours, au vent nord,

Trois tentatives ratées, on y croit en sortant du port.

Notre belle équipière, souvent malade… en bateau,

Ne se plaint de rien, se permet le luxe de déjeuner

Comme nous, de salades, avec de la mayonnaise.

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Pas conseillé à ceux qui se retournent l’estomac

Au moindre creux, à la moindre hauteur vague

Serait-elle, bien patchée, ou, enfin, amarinée :

La journée, calme, avec une seule coryphène,

Qui a mordu à l’une de nos lignes mouillées.

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Ce n’est qu’après dix heures de navigation,

Qu’on commence à bien distinguer la ville,

Infrastructures et installations portuaires,

Un plaisir de naviguer à cinq, six, nœuds,

Sur un seul bord, régulateur, plaisir total

Et pour cette fois, sans le moindre ennui.

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Affalons la grand-voile dans l’avant-port,

En vitesse lente, vers la marina, au fond :

Il fait nuit,  les feux sont allumés, partout.

Le maitre du port nous accueille au ponton

Visiteurs dans un port aux trois quarts vide,

Tout neuf équipé comme une marina de luxe.

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La nuit sera calme même si … le bateau tosse,

De temps à autre, que le ponton bouge un peu.

 .

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Extension

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Nous y serions bien restés quelques jours de plus

Tant nous en sommes partis quelque peu frustrés

Nous promettant, année prochaine, d’y retourner

Et l’ile de La Palma, nous ne pouvions pas louper

Tant on nous en avait dit du bien comme paradis

Nous avons navigué, par temps calme, belle mer,

Et surtout un vent porteur, régulier, du bon côté.

L’arrivée se fait sans encombre, bien que de nuit.

L’accueil est sympathique, la marina peu chargée.

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On peut dire : en avant pour de nouvelles aventures,

Comme une série qui se déroule en iles des Canaries :

Le même transport, mêmes acteurs, mêmes scénarios,

Avec toujours quelque renouvellement des événements.

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 C’est très excitant de ne ressentir la moindre monotonie,

Chaque jour est différent, apporte émotions, sentiments.

 On nous aurait dit qu’il s’agissait de la plus belle des iles,

Aussi sommes-nous impatients d’y randonner, un max.

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154 – Calligramme

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                                                                        Une navigation     N  de huit heures

                                                                 Pourra prendre      A   deux heures

                                                           De moins ou plus     V  que prévue.

                                                      Car ça va dépendre   *    du temps,

                                                De l’état de la mer    L   et du vent

                                          Autant que d’états    A  équipiers

                                        Et, des décisions du   *   capitaine.

                                    Et, de La Gomera à    G   La Palma

                                Il faudra monter vers  O     Tenerife

                             Avant de descendre,   M  Sud-Ouest

                          Route, au près, n’est   E   pas droite,

                       Sauf si l’on navigue     R   au moteur.

                    Et c’est pas toujours   A     tranquille,

                  Pour ceux sujets au     *   mal de mer.

             Pour  une  fois, Éole    L     Neptune,

          Sont avec nous et du   A     bon côté,

      Et nous naviguerons    *    bon vent

    Sur une mer de tran   P      quillité.

   Et arrivons port de    A  Santa Cruz

  Sans la moindre des  L   difficultés.

     Nous abordons pon   M   ton visiteur,

     Entre chien et loup,   A  début nuitée.

.

                                Notre départ de La Gomera est, à dix heures, tapantes,

                          Au lieu, sept heures, il y a quatre jours, au vent nord,

                        Trois tentatives ratées, on y croit en sortant du port.

                   Notre belle équipière, souvent malade…en bateau,

                 Ne se plaint de rien, se permet le luxe de déjeuner

             Comme nous, de salades, avec de la mayonnaise.

          Pas conseillé à ceux qui se retournent l’estomac

        Au moindre creux, à la moindre hauteur vague

      Serait-elle, bien patchée, ou, enfin, amarinée !

   La journée, calme, avec une seule coryphène,

  Qui a mordu à l’une de nos lignes mouillées.

Ce n’est qu’après dix heures de navigation,

Qu’on commence à bien distinguer la ville

 Infrastructures et installations portuaires.

  Un plaisir de naviguer à  cinq, six, nœuds,

 Sur un seul bord régulateur, plaisir total

    Et pour cette fois, sans le moindre ennui.

     Affalons la grand-voile dans l’avant-port,

         En vitesse lente, vers la marina, au fond :

            Il fait nuit, les feux sont allumés, partout.

                Le maitre du port nous accueille… ponton

                        Visiteurs, dans un port aux trois quarts vide,

                             Tout neuf équipé comme une marina de luxe.

                                  La nuit sera calme même si … le bateau tosse,

                                       De temps à autre, que le ponton bouge un peu.

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Forme

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Réduction

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154 4

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Évocation

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En haut, le sillage du voilier,

Reconstitué comme en accéléré,

Petit ou grand  ou fort ou courbe

Selon que je me souviens de trace

 .

Étroit sillage pour petit bateau ; large, grand,

et ça dépend autant de sa vitesse, déplacement

et tout autant de l’état de la mer : calme, agitée

mais la forme du sillage reste conforme au fond.

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Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

 .

  Symbolique

 .

Le sillage est la trace

Qui marquera le passage

D’un bateau dans un liquide

Ou  d’un avion  dans  les airs.

En milieu incompressible d’eaux

Les molécules du liquide s’écartent

À l’avant du bateau, et elles forment

Une vague qui prend une forme de V,

Et dont l’amplitude décroitra toujours,

Au  fur  et  à  mesure  qu’elle  s’écartera.

Ces vagues  pourraient être destructrices

Dans des milieux avec des berges fragiles.

L’angle formé par le sillage est  égal à 39°.

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Descriptif

 

154 – Navigation voilier La Gomera La Palma

Alignement  central / Titre courbe / Thème  croisière

Forme courbe / Rimes libres / Fond accordé à forme

Symbole de forme : sillage / Symbole de fond : trace

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Fond

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Évocation 

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Chaque navigation laisse un sillage

 Éphémère, sur la surface  de la mer,

Mais qui laisse parfois sa trace,

En mémoire qui se souvient.

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Symbolique 

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J’ai comme un trou noir

       Au fond  de  ma  mémoire

          Qui me cacherait  la trace

           Sous-jacente que je me suis

             Employé à oublier ou non.

           Le pire est  que lors veux

          Les remettre  en  lumière,

        Le  trou  noir  persiste  et

      C’est, pour moi, troublant

   Suis certain de l’avoir vécu

Tout de même mais où, quand

Et avec  quoi  et  pourquoi, cela

Demeure comme un mystère voilé.

 .

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Corrélations

Fond/forme 

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Sillage fait penser à voyage

Pour le moins, un déplacement,

Laissant une trace visible et durable

Mais pas forcément physique, matière

Comme les fragrances d’un fin parfum !

Il devient parfois un synonyme  de voie

À suivre : il les entraine en son sillage.

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Selon un article paru Science et Avenir

Une équipe française remettrait  en cause

La théorie sur le sillage laissé par les bateaux,

En démontrant qu’il ressemblerait à l’onde de choc

D’un avion supersonique franchissant mur du son.

Les objets se déplaçant à la surface d’un liquide,

Comme les bateaux ou bien comme les canards

Créent un sillage de vagues formant un « V ».

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Un sillage est toujours une trace fragile

Et qui disparait au bout d’un temps

Comme un nuage, un arc-en-ciel.

 

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De La Gomera à La Palma 

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Scénario

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Nous quittons, presque à regret, l’ile magique de La Gomera,

par un temps clément et nous naviguons vers l’ile de La Palma,

pour accoster, en début de soirée, la belle marina de Santa Cruz.

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