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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Une plage en plein milieu de l’ile
Où l’on peut se baigner, tranquille,
Au détour d’un sentier, montagneux,
Faut pas plus pour faire des heureux.
Deux fontaines, en cascades, colorées,
Où l’on se croirait en un décor de fées,
En technicolor, par des Elfes, imaginé,
Le long d’une gorge, par eaux, ravinée.
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Ce sont les algues qui donnent couleurs
Aux roches sur lequel coule les cascades
Torrents s’assagissant en pleine vallée,
Au point de disparaitre, raison trouvée.
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Le cratère central de Taburiente,
Est effondré sur un de ses versants,
Sommet situé à plus de 1500 mètres.
La première partie de notre randonnée,
Se fait le long d’un beau sentier ombragé,
Descendant en pente douce jusqu’au torrent.
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Où nous faisons une halte, pour nous baigner,
À la plage Taburiente, comme cela est indiqué :
Il s’agirait, en fait, d’une série de fontaines d’eaux
Profondes d’un mètre et de six mètres de diamètre,
Et creusée dans les rochers par quelques tourbillons.
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Lors nous arrivons à la cascade nous sommes surpris
Par la palette des couleurs des algues ayant poussé
À côté du cours, ici, non tumultueux du torrent
En le remontant, des couleurs : ocres, jaunes,
Apparaissent sous son lit, dans la roche.
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Nous descendons le long du torrent,
Serpentant, en zigzag entre gorges,
Parfois étroites, qui nous obligent
À traverser souvent pour marcher
Dans le zig, si ce n’est dans le zag.
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Chaque fois que l’on lève la tête,
L’on demeure fort impressionné
Par ses flancs abrupts, en ravins,
Plus encore, lors on se retourne,
Par cette immensité d’un cirque
Formé par les bords d’un cratère
Et que l’on sent très inaccessible.
Descente se termine en tohu-bohu,
De rochers, en torrent qui se décline,
Fontaine après fontaine quand soudain,
Au détour de virage, sans raison apparente,
Il disparait dans les cailloux, de façon étrange.
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Extensions
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Ce phénomène d’aspiration par le sol
N’est pas unique et nous savons
Que le sol surtout volcanique
Est, parfois … caverneux !
Il n’empêche que de voir
Un torrent, disparaitre
Restera quelque chose
De curieux comme s’il
N’avait pas lieu d’être.
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Ce n’est pas l’eau qui est fortement colorée, c‘est la roche
Il aura fallu des siècles, pour arriver à ce tableau liquide.
Plus bas, la cascade retrouve son calme, pour s’y baigner,
Et repart de plus belle en nombre cascades tumultueuses
Qui font que l’eau bouillonne de partout de sa blancheur.
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Cascade, torrent, rime avec source et fontaine
Tout comme ruisseau avec mare et plan d’eau,
Accidents de terrains obligent le cours à varier,
Avec débit, progression, lentes, soudain rapides.
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S’il ne peut creuser son lit, ses méandres tortueux
Dans un sol tendre alternant argileux ou rocheux,
Il projette, de cascade à l’autre, son eau écumeuse
Se repose entre elles en bassin plus large, profond.
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Les sources et les fontaines sont souvent sacralisées
Il leur faut ajouter ici une cascade des plus colorées
Qui aura mis à nu, des veines de roches millénaires,
Procurant, au paysage, son charme extraordinaire.
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Fragments
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Une cascade en … couleurs
Non, fruit d’une imagination
Torrentielle qui déborderait
De tous côtés … de votre tête :
Ce n’est que roches marquées
Par l’érosion et par la fusion,
Particules colorées, en amont.
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Merci pour précision jaillissante
On colore, parfois ainsi, fontaines
Ouvrant ses jets en pomme de pin,
Mais ce n’est que lumières ajoutées
Or on est en pleine nature ici même
Et l’on songe à se baigner à son pied,
En eau fraiche, qui nous fait du bien,
L’extérieur étant à trente-cinq degrés
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Il n’y a pas que température agréable
Il s’y ajoute constant bouillonnement
Qui nous rend comme âme d’enfant
Avec de grands gestes, s’y ébattant,
Et jusqu’à en devenir … fatigables.
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Ne confondre sources et fontaines
Avec des cascades et des torrents :
Les premiers, on y boit leurs eaux
Les seconds, on s’y baigne, le dos.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Une plage en plein milieu de l’ile
Où l’on peut se baigner, tranquille,
Au détour d’un sen * tier montagneux,
Faut pas plus pour F C faire des heureux.
Deux fontaines en O A cascades, colorées,
Où l’on se croirait N S en un décor de fées
En technicolor, par T C des Elfes, imaginé,
Le long d’une gorge, A A par eaux, ravinée.
Ce sont les algues qui I D donnent couleurs
Aux roches, sur lequel N E coule les cascades
Torrents s’assagissant E * en pleine vallée,
Au point de disparaitre * * raison trouvée.
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Le cratère central de Taburiente,
Est effondré sur un de ses versants,
Sommet situé à plus de 1500 mètres.
La première partie de notre randonnée,
Se fait le long d’un beau sentier ombragé,
Descendant en pente douce jusqu’au torrent
Où nous faisons une halte, pour nous baigner,
À la «plage Taburiente» * comme est indiqué
Il s’agirait, en fait de * série * de fontaines d’eaux
Profonde d’un mètre * et de six * mètres, de diamètre,
Et creusée dans les T rochers par T quelques tourbillons.
Lors nous arrivons O à la cascade A nous sommes surpris
Par la palette des R couleurs des B algues ayant poussé
À côté du cours R ici non tumul U tueux du torrent
En le remontant, E des couleurs R ocres, jaunes,
Apparaissent sous N son lit, I dans la roche.
Nous descendons T le long E du torrent,
Serpentant, en * zigzag N entre gorges,
Parfois étroites, * qui T nous obligent
À traverser souvent * E pour marcher
Dans le zig si ce n’est dans le zag.
Chaque fois que l’on lève la tête,
L’on demeure fort impressionné
Par ses flancs abrupts, en ravins,
Plus encore, lors on se retourne,
Par cette immensité d’un cirque
Formé par les bords d’un cratère
Et que l’on sent très inaccessible.
Descente se termine en tohu-bohu,
De rochers, en torrent qui se décline,
Fontaine après fontaine quand soudain,
Au détour de virage, sans raison apparente,
Il disparait dans les cailloux, de façon étrange.
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Forme
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Évocation
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En haut, bouchon pour un flacon
Ou abat-jour de lampe de chevet,
En bas, élément pomme de pin,
D’une fontaine très romantique.
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Pomme de pin emblème de nature
Pour mieux domestiquer une source,
On aura érigé fontaine de captage,
Des plus romantiques qui soient.
Fontaine jaillissante et dispersante
Comme pomme de pin, s’ouvrant,
Figé, ici, comme par froid soudain,
Si fait que la forme évoque le fond.
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Symbolique
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La pomme de pin
Symbolisera l’immortalité
De la vie végétative et animale,
L’exaltation de la puissance vitale
Et la glorification de la fécondité.
Le pin maritime est un symbole
D’immortalité : persistance du
Feuillage résineux à aiguilles
Pérennes, et incorruptibilité
De la résine de pin,
De puissance vitale.
Un signe de bon augure.
bmirgain.skyrock.com
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Fond
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Évocation
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Pomme de pin emblème de nature
Pour mieux domestiquer une source,
On aura érigé fontaine de captage
Des plus romantiques qui soient.
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Symbolique
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L’eau naît en une source ou une fontaine
Et cet endroit annoncerait la vie, la mobilité,
L’écoulement vers l’eau première et originelle
Et qui est, on le sait, est mère de toutes choses.
La sacralisation des sources, est universelle
De ce seul fait qu’elles constituent la bouche
De l’eau vive vierge assurant la fécondation
Et la croissance des espèces, leur hygiène
C’est autant un symbole de la maternité.
Se trouver près d’une source, limpide,
Message merveilleux de jouvence :
Idées vives, sentiments jaillissants.
Source bouillonnante et chaude,
Souterraine, tarie, sulfureuse.
Modifié, source : Mots 265
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Fond/forme
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Les poètes et les fontaines
S’accordent pour chanter
Même refrain … rengaine
Coulant de source inspirée
Et il y en aurait un, même,
Qui aurait adopté son nom,
Jean, son prénom, fabuliste,
Aux contes des plus fabuleux.
Je ne sais si je suis de sa veine
J’écris tout, quoiqu’il advienne,
Une source ne cessera de couler
Qu’une fois morte ou desséchée !
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