534 – Je me sens seul sur mon chemin

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Visuels scénario

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534 1

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Que ce soit en pleine campagne

ou en plein désert ;

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534 2

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que ce soit en pleine montagne

ou en bord de mer ;

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534 3

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que ce soit sur route

ou sur pont : je me sens seule !

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Textuel calligramme 

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  • La solitude vaut compagnie s’ils alternent pour leur profit, la solitude parmi les autres devient la pire qui soit, la vôtre ! Certains pensent m’accompagner alors que je ne fais que les croiser : n’étant pas sur même longueur d’onde, je n’entends que les bruits de leur monde. Mon chemin n’est pas en ligne droite et qui plus est, sur lui parfois, je boite, lors foule anonyme emprunte le même, je ressens comme une solitude extrême ! Mon chemin est parsemée d’embûches et si, sur vous, je fonce ou je trébuche, c’est que ma solitude me pèse et m’empêche de voir, en vous, tout autre qu’un revêche. Je me sens seul sur mon chemin, même si je marche avec des voisins : l’un me ramène sur son terrain, l’autre me fait sentir que c’est la fin. Chacun sait combien il est malsain, de demeurer en sa seule compagnie : l’on perd le sens de la réalité, du compromis, et lors, d’étalon fringant, l’on redevient gamin. Seul, de ne pas trouver de sens à son utilité, seul, de ne pas être compris, de ne pas être aidé, seul, de ne pas être entouré, accompagné, seul de ne pas se sentir exister, être aimé. Quatre formes de solitudes s’enchaînent hormis celle où je suis, sans cesse, en hyperactivité bien que toutefois avec la peur d’être rejeté, à la traîne, tant la moindre action reste chargée en  affectivité. Vaut-il mieux persister, tout seul, sur son chemin, qu’être accompagnée par d’autres, reste une question sans fin tant ceux qui vous mènent sur leur terrain de prédilection vous feront croire que vous êtes dans la fausse direction. D’abord et avant tout, il faut croire en soi pour bien asseoir ses décisions, l’autre est un miroir, un avocat, de sa propre raison, ou passion, mais il est toujours malsain de rester en sa seule compagnie : l’on finit par perdre le sens des réalités, l’art du compromis, en somme, de tourner en rond sur soi-même.

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Textuel extension

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  • La solitude est une réalité mais pas une fatalité : tout humain a une famille et des voisins, des occasions de rencontrer d’autres personnes et la possibilité d’y renoncer. Le retrait sur soi n’est jamais bon : « on se sent mal accompagné en sa seule compagnie » dit un proverbe. Etre seul est parfois un choix personnel : on se sent seul au milieu des autres ; être isolé est souvent un état de fait : on ne rencontre ou ne peut rencontrer personne ! Seul avec soi-même, ou seul avec  un  autre, ou seul avec tous les autres, ma solitude n’est pas la même, elle est, de plus en plus, extrême. De marcher sur un chemin physique ou d’existence l’augmente ou diminue.  Le mot «chemin» peut être interprété de deux manières, sens propre, figuré, dans le premier cas, c’est momentané, dans le second, un état qui peut durer. Lors on chemine, rencontres possibles, l’on reste seul, rencontres impossibles, faut aller vers l’autre pour être crédible, il verra ainsi, pour lui vous êtes sensible. Fuir le monde, aller en pleine campagne, se terrer chez soi, en chambre, en son lit. Coupez téléphone, fermez à clé, la porte, vous passer de la solitude à un isolement. Le cerveau ne recevant plus de sensations, se videra de toute activité, contenu, sens. Dieu merci, si vous avez une famille, des amis, vous ne resterai pas longtemps en tel état.

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Textuels symboliques 

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Solitude 

  • Symbolique de forme : Chacun éprouve à certains moments de sa vie, un vrai sentiment de solitude. Être célibataire rendrait souvent cet état plus difficile, voire angoissant. Mais on peut aussi bien se sentir seul au sein de son propre couple. Elle ne serait, toutefois, pas toujours ressentie que négativement.  Il y a certains qui choisissent la solitude pour méditer  ou voire pour déstresser.      express.fr/styles/psycho/mieux-vivre-la-solitude

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Posture

  • Évocation de fond : Au sens premier, le terme de « posture » renvoie à la réalité du corps : une posture concerne une attitude, une façon de se tenir, de placer ses membres, de se tenir debout, penché, raide, détendu, mais ce sens initial est lié à la situation dans laquelle s’opère la prise d’attitude. Lors d’une cérémonie de funérailles, il est d’usage de se tenir tête baissée, mains jointes, air triste, recueilli : qui agirait autrement courrait le risque de se faire remarquer en toute mauvaise part.    Ressources-socius.info/index. php/Lexique/21-lexique/69-posture

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Corrélations > attente, refus, déception, espace, temps

  • Liens fond/forme : Solitude demeure une posture, soit d’attente au bord du chemin, soit de refus rencontrer quelqu’un. Il est vrai qu’après une déception, en son for intérieur, on se mure, on attend plus rien des autres, l’espace, le temps sont vides.   

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