536 – La solitude n’est pas l’inverse de présence

Visuels et textuels  >>

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La solitude dans l’isolement

N’est pas isolement en solitude,

L’une est choisie,  l’autre imposée.

La solitude, à deux, voire à plusieurs,

N’est pas solitude, seul, mais malheur !

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Seul, avec autre bien que présent, proche,

Avec qui  l’on ne ressent rien, ne s’accroche,

Est une douloureuse expérience du non-être,

Autre, témoin impuis  sance à se connaitre,

Autant, sinon  plus, qu’à  se, reconnaitre.

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Et, soudain, quand ça repart  et  revient

Lors la présence de l’autre vous retient,

Votre solitude, vaincue,  vous convient.

Force  et  fragilité s’associent  en bien,

Fantôme  se transformant  en  amant,

Ces liens vous en  serrent … follement.

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La solitude  n’est pas  l’inverse  de la  présence :

Elle renforce les liens,  énergies entre amants,

Substituer au corps absent, esprit galopant

Rend sexe follement désiré, par absence.

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Et de ne pouvoir contrôler les émois

Qui nous chantent toutes poses,

Ferait, de nous, autre chose,

Qu’une reine ou qu’un roi.

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Et si  une certaine  fragilité

Nous fera oublier toute altérité

Infinie en notre profonde solitude :

Lors plus d’amours, plus  de sollicitude !

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Quand notre mélancolie s’inverse, notre joie

Éclate à nouveau, nous acceptons, de bonne foi

Moments où nous serons présents, unis, à deux,

En ce silence  profond de nos vœux, nos aveux.

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La douce euphorie, que ,celle qui nous  berce

D’espoirs qui se concrétisent tous les jours,

Ce ne sont flèches qui nous transpercent,

Vrai, délicieux, merveilleux, amour.

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Tant, la présence de l’autre

N’empêche pas solitude,

Si indifférent demeure,

À notre état d’humeur.

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Et,  parfois,  je  me  sens,

Trop présent  à moi-même

Lors n’est pas tout le contraire,

Seul avec ma vacuité complète.

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Extensions

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La solitude imposée

Et la solitude … choisie,

Seraient comme deux faces

D’une seule, et même, réalité

Qui nous mène et nous entraine

Dans bon nombre d’états contraires

Content d’être seul à respirer, souffler,

Ou bien triste d’être laissé pour compte

Par les autres, bien qu’on les ait sollicité

N’est pire solitude que celle vous privant

De la présence des autres et qui finit par

Vous enfermer sans solution de sortie !

Il en existe, qui ne supporte pas, un

Seul moment de solitude pour se

Retrouver face à eux-mêmes :

Leur salut pour eux, sera

Dans toute compagnie,

Quelle qu’elle soit.

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La solitude est un cadeau que l’on se fait quand on l’a choisie,

Elle devient empoisonnée quand on la subit

Le mieux est l’alternance entre absence et présence de l’autre,

Quel qu’il soit : amant, mari, ami, ou famille

De manière à remplir et équilibrer sa vie intérieure, son âme,

Par les richesses de sa vie extérieure et trier

Les bons et les mauvais moments, idées, relations et opinions.

On est seul devant soi-même, nature, ou art.

Celui, celle, qui n’aura à l’intérieur de lui qu’une coquille vide

Dès qu’il se retrouve seul, angoissera un max.

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Pour sûr, nous naissons, vivons, mourrons seul,

Dès lors que personne ne peut être à notre place.

De là à se dire «seul au monde», il y a un gouffre !

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Personne ne peut vivre que «pour et par lui-même».

Présence de l’autre, des autres, nous est indispensable.

S’il est absent, physiquement : présent, psychiquement.

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Il existe une solitude insidieuse, et presque inexplicable

Vous vous trouvez seul à défendre une de vos passions :

Personne ne comprend, cherche à  vous comprendre !

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Ce n’est pas celle d’autiste même si ça lui ressemble

Juste  une incapacité de se mettre à votre place :

Les autres sont d’accord sur idée, sauf vous.

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536 – Calligramme  

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La solitude dans l’isolement

N’est pas isolement en solitude,

L’une est choisie,  l’autre imposée.

La solitude, à deux, voire à plusieurs,

N’est pas solitude, seul, mais malheur !

Seul, avec autre bien que présent, proche,

Avec qui  l’on ne ressent rien, ne s’accroche,

Est une douloureuse expérience  du non-être,

Autre, témoin impuis  S   sance à se connaitre,

Autant, sinon  plus        O      qu’à se reconnaitre.

Et, soudain, quand         L       ça repart et revient

Lors la présence de          I         l’autre vous retient,

Votre solitude vain            T          cue,  vous convient.

Force  et  fragilité             U         s’associent  en bien,

Fantôme se trans              D        formant  en  amant,

Ces liens vous en              E       serrent … follement.

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La solitude  n’est pas  l’inverse  de la  présence :

Elle renforce les liens,  énergies entre amants,

Substituer au corps absent, esprit galopant

Rend sexe follement désiré, par absence.

Et de ne pouvoir contrôler les émois

Qui nous chantent toutes poses,

Ferait, de nous, autre chose,

Qu’une reine ou qu’un roi.

Et si  une certaine  fragilité

Nous fera oublier toute  P altérité

Infinie en notre profonde  A    solitude :

Lors plus d’amours, plus    S  de sollicitude !

Quand notre mélancolie s’   *    inverse, notre joie

Éclate à nouveau, nous ac    I     ceptons, de bonne foi

Moments où nous serons   N      présents, unis, à deux,

En ce silence  profond    V    de nos vœux, nos aveux.

La douce euphorie    E     que celle qui nous berce

D’espoirs qui se  R   concrétisent tous les jours,

Ce ne sont flè S  ches qui nous transpercent,

Vrai, déli  E  cieux, merveilleux, amour.

Tant, la présence    P  de l’autre

N’empêche pas  R  solitude,

Si indifférent  É      demeure,

À notre  état   S    d’humeur.

Et,  parfois,      E      je  me  sens,

Trop présent      N           à moi-même

Lors n’est pas         C             tout le contraire,

Seul avec ma           E              vacuité… complète.

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Forme

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Réduction

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Évocation 

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Une forme assez peu définissable

Qui ressemblerait à une poterie

Comme en solitude, abandon

Égarée en quel qu’étagère ?

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La présence sera évoquée par vase grand ouvert

l’absence, par le bol renversé, refus d’ouverture :

selon qu’on est à l’endroit, ouvert ; envers, fermé

on manifeste ou non, sa présence, disponibilité.

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Poterie dont on entrevoit  que moitié

Par une  totale  absence  de l’autre :

Solitude sera se retirer du monde,

Isolement : le monde vous y met.

 .

 Symbolique

 .

Une poterie est

Un récipient à ouverture

Large et souvent sans anse,

Initialement destiné à contenir

Et à conserver de la nourriture.

Aujourd’hui, la simple forme type

De poterie, tournée ou un récipient

En diverses matières : (céramiques,

Grès, faïences, métalliques) destiné

À recevoir  divers  liquides  plus

Ou moins visqueux à chaud.

Wikipédia : poterie

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  Descriptif

 .

536 – Solitude n’est pas inverse de présence

Alignement central   /  Titre oblique    /   Thème  solitude

Forme anthropo /   Rimes variées /  Fond accordé à forme

Symbole de forme : poterie / Symbole de fond : solitude

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Fond

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Évocation

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536 6

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Solitude est se retirer du monde,

Isolement : le monde vous y met.

Mais parfois on n’a pas le choix

Dans le cas de désocialisation.

 .

Symbolique 

Chacun éprouve

À des moments de sa vie

Un sentiment de … solitude.

.

Célibataire rend parfois cet état

Plus difficile, et  voire angoissant.

On peut aussi se sentir seul

Au sein de son couple.

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La solitude n’est

Toutefois pas toujours

Ressentie négativement:

Beaucoup choisissent la solitude

Pour  méditer ou pour déstresser.

Source : express.fr/styles/psycho/

mieux-vivre-la-solitude

 .

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Corrélations

Fond/forme 

.

Si la présence d’un ou quelques autres

Êtres aimés ou pour le moins appréciés

Diminuera ou modèrera  toute solitude,

Elle ne la supprimera pas, pour autant.

 .

Il   faut, en  complément, qu’un bel élan

Vienne de la personne qui se sent seule,

Sinon se sentira comme abandonnée.

 .

Le mieux, pour éviter toute solitude,

Est d’aller vers, solliciter d’autres

À même compatir à votre souci

De ne voir personne, le jour !

   .

.

Une écoute plus une présence

.

Scénario 

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La solitude a du bon, thérapeutique en position lotus, bien-être

ou encore, dans une barque, sur une rivière, en pleine nature,

ou enfin, pour admirer un paysage beau comme un tableau.

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