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La solitude dans l’isolement
N’est pas isolement en solitude,
L’une est choisie, l’autre imposée.
La solitude, à deux, voire à plusieurs,
N’est pas solitude, seul, mais malheur !
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Seul, avec autre bien que présent, proche,
Avec qui l’on ne ressent rien, ne s’accroche,
Est une douloureuse expérience du non-être,
Autre, témoin impuis sance à se connaitre,
Autant, sinon plus, qu’à se, reconnaitre.
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Et, soudain, quand ça repart et revient
Lors la présence de l’autre vous retient,
Votre solitude, vaincue, vous convient.
Force et fragilité s’associent en bien,
Fantôme se transformant en amant,
Ces liens vous en serrent … follement.
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La solitude n’est pas l’inverse de la présence :
Elle renforce les liens, énergies entre amants,
Substituer au corps absent, esprit galopant
Rend sexe follement désiré, par absence.
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Et de ne pouvoir contrôler les émois
Qui nous chantent toutes poses,
Ferait, de nous, autre chose,
Qu’une reine ou qu’un roi.
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Et si une certaine fragilité
Nous fera oublier toute altérité
Infinie en notre profonde solitude :
Lors plus d’amours, plus de sollicitude !
.
Quand notre mélancolie s’inverse, notre joie
Éclate à nouveau, nous acceptons, de bonne foi
Moments où nous serons présents, unis, à deux,
En ce silence profond de nos vœux, nos aveux.
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La douce euphorie, que ,celle qui nous berce
D’espoirs qui se concrétisent tous les jours,
Ce ne sont flèches qui nous transpercent,
Vrai, délicieux, merveilleux, amour.
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Tant, la présence de l’autre
N’empêche pas solitude,
Si indifférent demeure,
À notre état d’humeur.
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Et, parfois, je me sens,
Trop présent à moi-même
Lors n’est pas tout le contraire,
Seul avec ma vacuité complète.
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Extensions
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La solitude imposée
Et la solitude … choisie,
Seraient comme deux faces
D’une seule, et même, réalité
Qui nous mène et nous entraine
Dans bon nombre d’états contraires
Content d’être seul à respirer, souffler,
Ou bien triste d’être laissé pour compte
Par les autres, bien qu’on les ait sollicité
N’est pire solitude que celle vous privant
De la présence des autres et qui finit par
Vous enfermer sans solution de sortie !
Il en existe, qui ne supporte pas, un
Seul moment de solitude pour se
Retrouver face à eux-mêmes :
Leur salut pour eux, sera
Dans toute compagnie,
Quelle qu’elle soit.
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La solitude est un cadeau que l’on se fait quand on l’a choisie,
Elle devient empoisonnée quand on la subit
Le mieux est l’alternance entre absence et présence de l’autre,
Quel qu’il soit : amant, mari, ami, ou famille
De manière à remplir et équilibrer sa vie intérieure, son âme,
Par les richesses de sa vie extérieure et trier
Les bons et les mauvais moments, idées, relations et opinions.
On est seul devant soi-même, nature, ou art.
Celui, celle, qui n’aura à l’intérieur de lui qu’une coquille vide
Dès qu’il se retrouve seul, angoissera un max.
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Pour sûr, nous naissons, vivons, mourrons seul,
Dès lors que personne ne peut être à notre place.
De là à se dire «seul au monde», il y a un gouffre !
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Personne ne peut vivre que «pour et par lui-même».
Présence de l’autre, des autres, nous est indispensable.
S’il est absent, physiquement : présent, psychiquement.
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Il existe une solitude insidieuse, et presque inexplicable
Vous vous trouvez seul à défendre une de vos passions :
Personne ne comprend, cherche à vous comprendre !
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Ce n’est pas celle d’autiste même si ça lui ressemble
Juste une incapacité de se mettre à votre place :
Les autres sont d’accord sur idée, sauf vous.
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536 – Calligramme
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La solitude dans l’isolement
N’est pas isolement en solitude,
L’une est choisie, l’autre imposée.
La solitude, à deux, voire à plusieurs,
N’est pas solitude, seul, mais malheur !
Seul, avec autre bien que présent, proche,
Avec qui l’on ne ressent rien, ne s’accroche,
Est une douloureuse expérience du non-être,
Autre, témoin impuis S sance à se connaitre,
Autant, sinon plus O qu’à se reconnaitre.
Et, soudain, quand L ça repart et revient
Lors la présence de I l’autre vous retient,
Votre solitude vain T cue, vous convient.
Force et fragilité U s’associent en bien,
Fantôme se trans D formant en amant,
Ces liens vous en E serrent … follement.
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La solitude n’est pas l’inverse de la présence :
Elle renforce les liens, énergies entre amants,
Substituer au corps absent, esprit galopant
Rend sexe follement désiré, par absence.
Et de ne pouvoir contrôler les émois
Qui nous chantent toutes poses,
Ferait, de nous, autre chose,
Qu’une reine ou qu’un roi.
Et si une certaine fragilité
Nous fera oublier toute P altérité
Infinie en notre profonde A solitude :
Lors plus d’amours, plus S de sollicitude !
Quand notre mélancolie s’ * inverse, notre joie
Éclate à nouveau, nous ac I ceptons, de bonne foi
Moments où nous serons N présents, unis, à deux,
En ce silence profond V de nos vœux, nos aveux.
La douce euphorie E que celle qui nous berce
D’espoirs qui se R concrétisent tous les jours,
Ce ne sont flè S ches qui nous transpercent,
Vrai, déli E cieux, merveilleux, amour.
Tant, la présence P de l’autre
N’empêche pas R solitude,
Si indifférent É demeure,
À notre état S d’humeur.
Et, parfois, E je me sens,
Trop présent N à moi-même
Lors n’est pas C tout le contraire,
Seul avec ma E vacuité… complète.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une forme assez peu définissable
Qui ressemblerait à une poterie
Comme en solitude, abandon
Égarée en quel qu’étagère ?
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La présence sera évoquée par vase grand ouvert
l’absence, par le bol renversé, refus d’ouverture :
selon qu’on est à l’endroit, ouvert ; envers, fermé
on manifeste ou non, sa présence, disponibilité.
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Poterie dont on entrevoit que moitié
Par une totale absence de l’autre :
Solitude sera se retirer du monde,
Isolement : le monde vous y met.
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Symbolique
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Une poterie est
Un récipient à ouverture
Large et souvent sans anse,
Initialement destiné à contenir
Et à conserver de la nourriture.
Aujourd’hui, la simple forme type
De poterie, tournée ou un récipient
En diverses matières : (céramiques,
Grès, faïences, métalliques) destiné
À recevoir divers liquides plus
Ou moins visqueux à chaud.
Wikipédia : poterie
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Descriptif
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536 – Solitude n’est pas inverse de présence
Alignement central / Titre oblique / Thème solitude
Forme anthropo / Rimes variées / Fond accordé à forme
Symbole de forme : poterie / Symbole de fond : solitude
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Fond
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Évocation
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Solitude est se retirer du monde,
Isolement : le monde vous y met.
Mais parfois on n’a pas le choix
Dans le cas de désocialisation.
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Symbolique
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Chacun éprouve
À des moments de sa vie
Un sentiment de … solitude.
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Célibataire rend parfois cet état
Plus difficile, et voire angoissant.
On peut aussi se sentir seul
Au sein de son couple.
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La solitude n’est
Toutefois pas toujours
Ressentie négativement:
Beaucoup choisissent la solitude
Pour méditer ou pour déstresser.
Source : express.fr/styles/psycho/
mieux-vivre-la-solitude
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Corrélations
Fond/forme
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Si la présence d’un ou quelques autres
Êtres aimés ou pour le moins appréciés
Diminuera ou modèrera toute solitude,
Elle ne la supprimera pas, pour autant.
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Il faut, en complément, qu’un bel élan
Vienne de la personne qui se sent seule,
Sinon se sentira comme abandonnée.
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Le mieux, pour éviter toute solitude,
Est d’aller vers, solliciter d’autres
À même compatir à votre souci
De ne voir personne, le jour !
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Une écoute plus une présence
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Scénario
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La solitude a du bon, thérapeutique en position lotus, bien-être
ou encore, dans une barque, sur une rivière, en pleine nature,
ou enfin, pour admirer un paysage beau comme un tableau.
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