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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Humeur, blanche, grise, noire :
Humeur bonheur ou désespoir,
À chacun ses notes, partitions,
Manière de jouer ou passion.
Pour compenser manques,
Je consomme … à tout va,
Mais, cela ne suffira pas,
À me tirer mauvais pas.
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Je vais ici puis je vais là
Je traine mon blues avec moi
Mais il ne s’en défera pas
Avant que tu ne sois… là.
Avec qui je peux partager
Pleurs mieux qu’avec toi.
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Mon cœur est las,
Mon esprit, chagrin,
Tout, en moi…s’en va,
Aucun émoi… ne vient.
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Les jours et les amours
Se tirent puis se meurent,
Ne seront, demain, de retour
Et présents dans ma demeure.
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La main tendue aux proches
Presque l’on me la … reproche
Serais-je donc et trop heureux,
Devrais-je rester hors de ce jeu.
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La réalité dit toujours : consomme
Quand ton rêve répond : pardonne,
Il faudra bien compter avec l’amitié,
Pour aider à ne pas, m’en désespérer.
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Aimer qui, aimer quoi, m’importe peu,
Si cela ne m’aide pas à devenir heureux
Trop d’amours, exclusifs, j’aurais soutenu,
Ne menant nulle part en des lieux malvenus.
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Envie et jalousie, sont deux sœurs du malheur
Tendant à confondre : joie esprit et peine cœur :
Entier, suis né, entier, me donne, entier, resterai,
Esprit cœur en moi se divisent question aimer.
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Partager douleur, mal être, solitude, peurs :
Mots pour maux se déclinent en pleurs
Mais, mon cœur, n’est plus las,
Mon esprit, moins chagrin.
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Dès que je pense, à toi !
J’en suis sûr, demain :
Tout ira bien, certain !
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Extensions
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Mon cœur est plein
Et mon esprit serein :
Cela devrait constituer
À plein, mon ordinaire.
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Je suis le seul tourmenté,
À comprendre que l’amour
Fait mal s’il ne fait du bien,
Et ce d’autant que les autres
Vous paraissent indifférents
Ou que vous leur paraissez,
De leur côté, comme tels !
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La lassitude est abattement mêlé d’ennui, de découragement,
Voire de fatigue soit physique, soit psychique, d’épuisement :
Il faut du temps pour devenir las, ça ne vient pas tout seul, là
Même si un « blues » vous prend, sans trop savoir pourquoi,
En l’instant et vous cherchez un moyen pour s’en débarrasser.
Un journal intime peut servir de médiateur et de clarificateur
Si ça ne suffit pas, du moins, çà libèrera, laisse trace d’auteur
Ça permet parfois de tourner la page, de passer à autre chose,
De ne pas ressasser la même chose et, d’à nouveau, voir rose !
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On parle de la joie de vivre, donnant
L’énergie de tout faire, sans fatigue ;
À contrario on parle aussi de fatigue
D’exister, voire d’abattement moral.
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Un coup au moral … baisse d’énergie,
Envie de ne plus rien faire, rien dire,
Rester couché, en déprime, las de tout
Le blues s’installe … attention danger !
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Allo, tu es là… tu m’entends … au secours
Il faut que tu m’aides à m’aider moi-même
Lors donne-moi une bonne raison d’espérer,
Que tout iras mieux demain et… je te croirai !
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Fragments
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Demain, dès l’aube, à l’heure où
Blanchit la campagne, je partirai.
Vois-tu … je sais que tu m’attends :
Selon célèbre poème de Victor Hugo,
Peut-être plus beau de tous les temps,
Il y évoquera et son amour et son deuil,
Hommage à sa fille Léopoldine, en 1843,
Lors d’un pèlerinage annuel sur sa tombe.
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Que dire de plus sinon cri du cœur, de l’âme,
Tout y est, la blancheur autant que la ferveur
Et en trois strophes et chacun de quatre vers,
Perte de son enfant lui est incommensurable,
Sa simplicité, sa retenue, voire note d’espoir,
Suffit à apaiser son cœur las, esprit chagrin.
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Même s’il ne s’agit d’un deuil d’un proche,
Séparation, ne serait-ce que momentanée,
D’un être cher qu’on espère, bientôt, revoir,
Suscite comme un parfum d’odeur surannée
Nous rappelant les beaux évènements passés
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La perte du sentiment, d’émotion, sensation
Diffuse, en moi, bouffées de parfum délétère
Me conditionnant pour discrète dépression,
À moins qu’événement soudain, m’en libère
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Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle.
Sur l’esprit gémissant, en proie aux longs ennuis …
Nous déclamera Baudelaire comme échos à Hugo,
Les poètes se rejoignent sur nombre de douleurs,
Chacun selon sa raison, chacun selon son heure.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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Humeur, blanche, grise, noire :
Humeur bonheur ou désespoir,
À chacun ses notes, partitions,
Manière de jouer ou passion.
Pour compenser manques,
Je consomme … à tout va,
Mais, cela ne suffira pas,
À me tirer mauvais pas.
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Je vais ici puis je vais là
Je traine mon blues avec moi
Mais il ne s’en défera pas
Avant que tu ne sois… là.
Avec qui je peux partager
Pleurs mieux qu’avec toi.
.
Mon cœur est las,
Mon esprit, chagrin,
Tout, en moi…s’en va,
Aucun émoi ne me vient.
Les jours M les M amours
Se tirent O puis se O meurent,
Ne seront N demain N de retour
Présents * dans ma * demeure.
La main C tendue aux E proches
Presque O l’on me la S reproche
Serais-je U donc et trop P heureux,
Devrai-je R rester hors R de ce jeu.
La réalité * dit toujours I consomme
Quand le E rêve répond T pardonne,
Il faudra S bien compter * avec l’amitié
Pour aider T à ne pas m’en C dé-ses-pé-rer.
Aimer qui * aimer quoi H m’importe peu,
Si cela ne m’ L aide pas à A devenir heureux
Trop d’amours A exclusifs G j’aurais soutenu,
Ne menant nulle S part en R des lieux malvenus.
Envie et jalousie, sont * I deux sœurs du malheur
Tendent à confondre N joie esprit, peine cœur
Entier, suis né, entier, me donne, entier, resterai,
Esprit cœur en moi se divisent question aimer.
Partager douleur, mal être, solitude, peurs :
Mots pour maux se déclinent en pleurs
Mais, mon cœur, n’est plus las,
Mon esprit, moins chagrin
Dès que je pense, à toi !
J’en suis sûr, demain :
Tout ira bien, certain !
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Forme
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Évocation
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Une bouteille quelconque
Et voire un flacon de parfum
Accompagnant joie ou chagrin
Mais, en aucun cas, le suscitant !
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Une bouteille quelconque
Voire un flacon de parfum
Accompagnant joie ou chagrin
Mais, en aucun cas, le suscitant !
Les effluves d’un parfum ne révèlent pas
Nos humeurs intérieures ni nos émotions,
Tant et si bien que forme n’est pas le fond !
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Symbolique
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Les êtres humains
Sont capables de distinguer
Entre une odeur et une autre,
Sont capables de distinguer
Entre ce que
Nous appelons
Bonne et mauvaise odeur,
Parfum et puanteur !
L’expérience de l’odeur
Dépend de la transmission
Petites particules invisibles
À terminaisons nerf olfactif.
Odeur, senteur, parfum, sont
Choses extrêmement subtiles.
Nous ne pouvons pas … le voir,
Nous ne pouvons pas l’entendre.
Pourtant, il est définitivement là.
Le parfum peut donc être symbole.
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Fond
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Évocation
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Directement sur sa peau nue.
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Symbolique
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Le chagrin peut être une émotion,
Un sentiment, ou encore sensation.
Il est plus « intense » que la tristesse,
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Tant il implique un état à long terme,
Peut exprimer un degré de résignation,
Se dit être à mi-chemin entre la tristesse
(Acceptation) et détresse (inacceptation).
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Il est éprouvé par l’individu en réaction
À une perte réelle ou potentielle d’objet,
Lors en manifestation de sa tristesse.
Il peut être le reflet de mélancolie
Ou la dépression, ou de deuil.
wikipedia.org/wiki/Chagrin_(humeur)
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Fond/forme
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D’avoir le cœur las et esprit chagrin
Est comme respirer mauvais parfum,
Qui vous pourrit l’atmosphère et la vie,
Et qui tuera dans l’œuf toutes vos envies.
Ne plus avoir d’émotions et ce sans raison,
Peut ressembler si cela arrive trop souvent
À un symptôme d’une forme de dépression.
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