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L’oubli est comme un pli,
En structures ou méandres,
Nos mémoires permanentes,
Sans elles, souvenir est terni.
Le tien me semblait pourtant
Bien imprimée et dans le dur
Tant il était beau, il était pur.
C’était sans compter, temps.
.
T’oublier … complètement,
Je ne le saurais … jamais.
Dès que je croise autre,
Ressemblant vraiment,
Mon cœur me trahit,
Émotion m’envahit
Tout me revient
D’un seul coup
Et beaucoup
C’est fou
Et fou
V
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Je l’ai imprimée, oubliée puis retrouvée,
L’image de toi, qui hantait ma mémoire.
Elle était tapie dans l’ombre, dans le noir,
Lors, je l’ai revue, elle s’est, en moi, refixée.
Joie et douleur se sont entremêlées jusqu’ici,
Joie de tes rencontres et douleur de tes adieux.
Nuits, sans sommeil, d’insatiables a-mou-reux,
Je les ai cru enfouis et jusqu’au fond de l’oubli.
.
Instant suivant que je perçois ne s’imprime pas
Ce que j’ai peur d’oublier, je le photographie
Ce que je sens, je ressens, des fois, je l’écris,
Ce que je fais, et refais, ne l’automatise pas.
.
T’oublier, impossible, en tous cas très délicat
Tant comment oublier la toute première fois,
Ma mémoire, infidèle, me revient, prestement,
Percute mes émotions, ra-fraî-chit l’événement.
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Jamais je ne t’oublierai, ma mémoire me crie oui
Chaque jour, sans toi, je me sentirais perdu … ici,
Si l’on ne peut s’unir pour n’en faire plus … qu’un,
Je ne peux me diviser en deux, mais, en toi, certain.
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Nos souvenirs sont, plus ou moins, bien reconstruits
En les enjolivant, ou, au contraire, en les dégradants,
Mais la mémoire limbique est celle d’émotion d’amant,
Demeure la plus fidèle, et profonde, et ce, jusqu’à l’infini.
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Extensions
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C’est le cycle de la recherche
De personne qu’on a oubliée dont
On se souvient d’un détail et soudain,
Le reste vient comme s’il avait toujours
Été présent ou qu’il datait juste d’hier.
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Les traces qu’on a prises, stockées,
Sont comme petits cailloux en
Notre jardin d’hiver ou d’été.
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On ne les voit plus en marchant dessus
Mais si on se baisse et trie avec les mains :
Comme des diamants, elles… réapparaissent.
Quand on parle d’images, ce peut être un son,
Une odeur, sensation ayant déclenché en nous
Émotion retrouvant trace gardée en mémoire.
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Nos amours d’enfance … nous accompagnent
Toute notre vie, de manière latente, cachée,
Jusqu’à la vieillesse et ils resurgissent,
Comme présents, existants, comme
Défiant le temps, événements.
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Le texte, la voix, l’image ne font pas la même impression en mémoire.
Il y a des événements, joyeux, douloureux, qui restent imprimés, à vie
Non seulement le cerveau filtre, trie les informations qu’il veut garder
Mais il conditionne aussi l’oubli, rappel du souvenir ou d’une donnée.
Sur vielle photo, en dépit du temps, l’oubli, on se reconnait, enfant !
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Oubli chemin ne mène au chemin d’oubli
Quoique processus soit parfois réversible,
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Je croyais bien t’avoir oublié, et voilà que,
Je croyais me souvenir de toi, et voilà que,
La mémoire nous joue des tours, à sa façon.
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Est-ce nous qui la dominons, ou bien elle,
Qui fait le tri dans ce qui est bon pour nous.
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Toujours est-il que le temps fait son œuvre
Et en même temps conserve nos archives.
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558 – Calligramme
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L’oubli est comme un pli,
En structures ou méandres,
Nos mémoires permanentes,
Sans elles, souvenir est terni.
Le tien me semblait pourtant
Bien imprimée et dans le dur
Tant il était beau, il était pur.
C’était sans compter, temps.
T’oublier … complètement,
Je ne le saurais … jamais.
Dès que je croise autre,
Ressemblant vraiment,
Mon cœur me trahit,
Émotion m’envahit
Tout me revient
D’un seul coup
Et beaucoup
C’est fou
Et fou
V
I M P R I M É E, O U B L I É E,
.
Je l’ai imprimée oubliée puis retrouvée,
L’image de toi, qui hantait ma mémoire.
Elle était tapie dans l‘ombre dans le noir.
Lors je l’ai revue, elle s‘est en moi, refixée.
Joie et douleur se sont entremêlées jusqu’ici,
Joie de tes rencontres et douleur de tes adieux.
Nuits sans sommeil d’insatiables a-mou-reux,
Je les ai cru enfouis et jusqu’au fond de l’oubli.
Instant suivant que je perçois ne s’imprime pas.
Ce que j’ai peur d’ou-blier je le photographie
Ce que je sens je ressens des fois, je l’écris,
Ce que je fais, et refais, l’automatise pas.
.
R E T R O U V É E, I M A G É E
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T‘oublier, impossible en tous cas, très délicat
Car comment oublier la toute première fois,
Ma mémoire infidèle me revient prestement,
Percute mes émotions ra-fraî-chit l‘événement
Jamais je ne t’oublierai ma mémoire me crie oui!
Chaque jour sans toi, je me sentirais perdu … ici,
Si l’on ne peut s’unir pour n’en faire plus … qu’un,
Je ne peux me diviser en deux, mais en toi, certain.
Nos souvenirs sont plus ou moins bien reconstruits
En les enjolivant, ou, au contraire, en les dégradants,
Mais la mémoire limbique est celle d’émotion d’amant,
Demeure la plus fidèle, et profonde, et ce, jusqu’à l’infini.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un chemin pour rechercher,
Un autre chemin pour rapporter
C’est comme une chasse au trésor
On sait qu’il existe sans le trouver.
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Plusieurs chemins s’offrent en parallèle
et entrecoupés de quelques croisements :
de quoi s’y perdre ou mieux s’y retrouver
ainsi la forme convergera ici vers le fond.
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On ne perd pas la mémoire :
Notre mémoire n’oublie rien :
Quel plaisir soudain chemin
De l’adresse nous revient !
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Symbolique
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Selon le Larousse
Le chemin renvoie
À plusieurs notions,
Outre la voie établie
D’un lieu à l’autre,
Le chemin est aussi
La piste que l’on trace,
Direction qu’on prend,
La distance à parcourir
Mais aussi, la voie suivie
Pour atteindre un but fixé,
Progression d’un état à l’autre
Il évoquera donc pour l’homme
Comme traversée des ténèbres,
De l’ignorance, de ses doutes
Pour aller vers la lumière
De la connaissance.
ecossaisdesaintjean.org/2015/04/chemin–
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Descriptif
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558 – Imprimée, oubliée, retrouvée, imagée
Alignement central / Titre absent / Thème mémoire
Forme Zigzag / Rimes variées / Fond accordé à forme
Symbole de forme : chemin / Symbole de fond : oubli
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Fond
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Évocation
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On ne perd pas la mémoire :
Notre mémoire n’oublie rien :
Quel plaisir soudain chemin
De l’adresse nous revient !
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Symbolique
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L’oubli est un processus
Qui fait partie de la mémoire.
On ne peut pas réfléchir sur l’oubli
Sans le référer au champ de la mémoire.
L’oubli a plusieurs valeurs.
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Il y a l’oubli inexorable par effacement de la trace.
C’est quelque chose contre quoi nous lutterons tous.
Se souvenir, c’est s’opposer à effacement de la trace
Qui correspond à une mort symbolique.
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D’autre part, il y a l’oubli de réserve,
L’oubli comme remède contre la résurgence de traces
Dont on se passerait volontiers.
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En fait, dans cet oubli-là, la trace ne sera pas effacée
Et dans certaines conditions, on peut se remémorer.
cairn.info/exil-et-violence-politique-les-paradoxes-
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Corrélations
Fond/forme
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L’on imprime plus facilement
Une image, une information
En y adjoignant association
Pour retrouver le contexte.
Le chemin reste provisoire,
L’impression reste durable,
Lors si on perdra le chemin,
On ne retrouvera pas le lien.
Parfois l’émotion y contribue,
Associant un contexte très fort.
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De retrouver son image
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Scénario
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Ici, grande plaque typographique pour une page d’un livre imprimé,
qui, après correction, coloration, surimpression, peut être celle-ci :
illustrée par image d’enfant qui pourrait être vous : impression !
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