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Poème
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La permanence
Et la rémanence
Contre la fragilité
Contre l’instabilité,
Sont, dans l’instance,
Parfois, mis en balance.
Cela crée comme un doute
Chassé par une réassurance,
Qu’amour restera une évidence
Qu’il est, toujours, d’importance.
D’abord, et, en tout premier lieu,
La mère, celle de tous les amours.
Ensuite, au sein même du couple,
Le conjoint, indifférent, infidèle.
Ensuite et il peut être multiple,
Ami qui comprend, ne trahit.
Enfin de naissance à mort,
La vie qui porte chance.
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– M’aimes-tu, maman,
M’aimes-tu … vraiment ?
– Oh oui, même énormément,
Et tu ne le sais que trop bien.
– Mais tu m’aimes comment,
Tu m’aimes comme je suis !
– Oui, comme une mère aime
Son enfant : simplement.
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– M’aimes-tu, mari,
M’aimes-tu vraiment ?
– Mais oui, oui, assurément,
Et, dès lors que je t’ai choisi.
– Mais tu m’aimes comment,
Tu m’aimes passionnément !
– Comme femme, accomplie,
Tant au salon qu’au lit.
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– M’aimes-tu, l’ami,
M’aimes-tu vraiment ?
– Eh oui et fraternellement,
Parfois, confidentiellement.
– Mais tu m’aimes comment,
Tu m’aimes en complice !
– Comme mon…double,
Un autre moi-même.
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– M’aimes-tu, la vie,
M’aimes-tu vraiment ?
– Ah que oui, éternellement
Et bien que, mortellement.
– Mais tu m’aimes comment,
Tu m’aimes jeune ou bien vieux ?
– En corps en cœur, en esprit, en âme
Amour vit en la vie, en la mort, survit !
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Calligramme
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La permanence
Et la rémanence
Contre la fragilité
Contre l’instabilité,
Sont, dans l’instance,
Parfois, mis en balance.
Cela crée comme un doute
Chassé par une réassurance,
Qu’amour restera une évidence
Qu’il est, toujours, d’importance.
D’abord, et, en tout premier lieu,
La mère, celle de tous les amours.
Ensuite, au sein même du couple,
Le conjoint, indifférent, infidèle.
Ensuite et il peut être multiple,
Ami qui comprend, ne trahit.
Enfin de naissance à mort,
La vie qui porte chance.
PERMANENCE
– M’aimes-tu, maman,
M’aimes-tu … vraiment ?
– Oh oui, même énormément,
Et tu ne le sais que trop bien.
– Mais tu m’aimes comment,
Tu m’aimes comme je suis !
– Oui, comme une mère aime
Son enfant : simplement.
RÉMANENCE
– M’aimes-tu, mari,
M’aimes-tu vraiment ?
– Mais oui, oui, assurément,
Et, dès lors que je t’ai choisi.
– Mais tu m’aimes comment,
Tu m’aimes passionnément !
– Comme femme, accomplie,
Tant au salon qu’au lit.
GRANDS
– M’aimes-tu, l’ami,
M’aimes-tu vraiment ?
– Eh oui et fraternellement,
Parfois, confidentiellement.
– Mais tu m’aimes comment,
Tu m’aimes en complice !
– Comme mon…double,
Un autre moi-même.
AMOURS
– M’aimes-tu, la vie,
M’aimes-tu vraiment ?
– Ah que oui, éternellement
Et bien que, mortellement.
– Mais tu m’aimes comment,
Tu m’aimes jeune ou bien vieux ?
– En corps en cœur, en esprit, en âme
Amour vit en la vie, en la mort, survit !
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Forme
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Évocation
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Élément sculpté d’une rambarde
Ou un bracelet de montre e, métal
Flûte alors, sera-ce une fausse note
Dans mes sentiments amoureux ?
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Une flûte à bec sera comme un instrument
Magique dans tout conte
Elle a pouvoir d’enchantement ou contraire,
D’amour ou de désamour.
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L’amour serait comme notes de flûte :
Lors elle cessera de le chanter, déprime
Elle incarne, souvent, la joie et le plaisir,
Elle possèderait des voix enchanteresses !
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Symbolique
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Personnification de la vie pastorale,
Pan, mi-animal, mi-humain aurait inventé
La flûte pour réjouir les dieux, hommes, animaux.
Le son de la flûte, musique céleste, la voix des anges.
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Dans les contes, le héros qui affrontera des épreuves
Pourra compter avec des interventions magiques.
La flûte est dotée du pouvoir favorable au héros.
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Un élément clairement apparent dans le conte
Imaginé par Mozart : « La flûte enchantée »,
Ou le conte traditionnel allemand :
« Le joueur de flûte de Hamelin »
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Descriptif
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401 – Permanence, rémanence, grands amours
Alignement central / Titre découpé / Thème temps
Forme étroite / Rimes égales / Fond approche de forme
Symbole forme : flûte / Symbole fond : amour
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Fond
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Évocation
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La flûte est légère lors en amour primesautier,
Passant du coq à l’âne, comme de l’un à l’autre,
Il arrive que, parfois, un air venu d’on ne sait où,
Nous séduise, nous enchante, captive pour de bon.
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Symbolique
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La flûte est instrument de musique
Qui est en long et sied bien à l’amour
Autant par sa forme que par son fond,
Je veux parler de son timbre et son son,
Qui vous transportera, en vers très libres,
Vers les rivages des mélodies, d’harmonies,
Pipeaux, flutes simples ou flutes traversières.
La flûte est céleste comme le bourdon, terrestre
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Fond / forme
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La flute, par son pouvoir de séduction esprit et cœur
Est évocateur pour ne pas dire symbolique de l’amour
Alors que le pipeau, comme son nom l’indique si bien,
Au sens figuré n’est que mensonge, supercherie, factice
Il s’agit ici, de dialogue type répétitif et psalmodique,
Mais qui met au jour une belle angoisse existentielle
Qui ne l’a pas formulé d’une manière ou d’une autre
À tout âge tant il n’y a rien de plus normal, humain !
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Visuel
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Deux oiseaux s’aimaient d’amour tendre,
dit une romance,
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au point leurs cris se transformaient
en volée de cœurs,
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or pour certains, c’est sûr que cela
ne se produira pas !
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Deux canards mais des plus fidèles
étant mère et fille : forcément.
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Textuel
La permanence ou rémanence contre fragilité
ou instabilité sont en première instance,
parfois mis en balance. Cela crée comme un
doute, chassé par une réassurance que l’amour
reste en évidence, qu’il est toujours
d’importance. D’abord, et en tout premier
lieu : la mère, celle de tous les amours ;
ensuite au sein même du couple : le mari,
indifférent, ou infidèle ; ensuite, et il peut être
multiple : l’ami qui comprend, ne trahit ;
enfin, de la naissance à la mort, la vie, qui
porte chance ou non.
– M’aimes-tu, maman, m’aimes-tu vraiment ?
– Oh oui même énormément, et tu ne le sais que trop bien.
– Mais tu m’aimes comment ? Tu m’aimes comme je suis.
– Comme une mère aime son enfant, simplement.
– M’aimes-tu, mari, m’aimes-tu vraiment ?
– Mais oui …assurément, dès lors que je t’ai choisi.
– Mais tu m’aimes comment ? Tu m’aimes passionnément
– Comme femme accomplie, tant au salon qu’au lit.
– M’aimes-tu, l’ami, m’aimes-tu vraiment ?
– Oh oui… fraternellement, parfois confidentiellement.
– Mais tu m’aimes comment ? Tu m’aimes en complice !
– Comme mon … double, un autre moi-même.
– M’aimes-tu la vie, m’aimes-tu vraiment ?
– Que oui, passionnément et lors même, mortellement.
– Tu m’aimes … comment ? Tu m’aimes jeune ou vieux.
– En cœur, en esprit, en âme, amour en vie, à mort, survit.
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Extension
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La question ne se pose pas ou plus
Pour certains qui pensent, peut-être à tort,
Que personne ne les aime, n’ont jamais été aimés
Reportent leur affectivité sur un animal de compagnie
Anthropomorphisé pour lui donner semblant d’humanité.
Aimer une mère n’est pas comme aimer un mari, épouse,
Un enfant, un ami, un collègue, que sais-je encore !
Ce n’est pas une question de degré, hiérarchie,
Que de forme, identité : aimer la vie semble
Être un minimum requis et ce n’est déjà
Pas si simple, pour tous les mal-lotis,
Pour les dépressifs et suicidaires
Qui ne voient pas leur place
Ni leur utilité sur Terre !
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M’aimes-tu ?
Question importante,
Question lancinante, s’il en est !
Mais il faut déjà savoir à qui l’on s’adresse
Des amours impossibles, il y en a et par milliers !
Parfois, un seul vous suffit, vous manque, parmi cent :
Se poser la question, c’est attendre une réponse hors néant.
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Les amours ont leurs bestiaires
Avec nombre modes de séductions
Qui n’ont rien à envier aux humains
Bien qu’étant programmés… d’avance
Pour établir leurs nids et reproductions.
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M’aimes-tu ne sera pas vraiment leur sujet
Mais me préfères-tu, choisis-tu, en géniteur.
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En matière de sentiment, l’amour est valeur,
Que nous avons créé, juste pour ce qu’il est :
Un supplément d’âme, à condition animale,
Bien qu’il y ait même forme d’attachement,
Fidélité animale n’a rien de bien ni de mal.
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Maman, mari, enfant, ami, amant, adopté
Perte du sentiment d’amour est abandon.
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Épilogue
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Amour ne rime pas avec toujours,
Bien qu’il s’animerait chaque jour
Pour nous procurer toute énergie,
À nous faire sens de rester en vie !
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***
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M’aimes-tu … m’aimes-tu encore
Reste une complainte qui bat fort,
Notre cœur, notre âme … en corps,
Maman, mari, ami, enfant, d’abord
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***
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Vie est faite d’assurance, réassurance,
L’amour est un bureau de bienfaisance
Qui absorbe les contrariétés, nuisances
Pour prendre le jour au plein d’aisance.
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Par défaut, par dépit, par procuration,
Un animal fera office bonne compagnie
Un chat, un chien, ou toute incarnation
Viendra combler vide qui vous anéantit.
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L’amour, comme le temps, n’existe pas,
Je veux dire, en lui-même, par lui-même,
Nous l’avons créé, sans lui on ne peut pas
Subsister en une espérance sans problème
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Le pire dans la vie qui puisse nous arriver,
Est d’être abandonné,
À la perte de confiance en soi, envers gens
Aboutissant souvent
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Instruments de musique auront leur chant
D’amour en mineur, majeur.
La flûte à bec ou traversière, voire de pan,
En joue avec même bonheur.
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Pour autant, l’amour n’est pas du pipeau,
Son mensonge finit par blesser
Si c’est seul instrument dont on dispose
Toute séduction sera fausse.
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Pour faire face à l’angoisse existentielle,
Rien ne vaut cette petite musique en tête,
Qui, sublime, nous monte au septième ciel,
Divinise notre statut, notre origine de bête !
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Amour
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Un concept précis ou un fourre-tout
Il se décline en tous cas en bien des choses
À commencer par l’amour maternel, familial
Pour dériver vers l’amour sexuel, voire conjugal
Lors il peut devenir aussi noir que blanc que rose !
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L’amour-propre formerait quelque variante éthique,
Après tout, rien n’empêche de se trouver sympathique,
Sans tomber dans narcissisme ,considéré pathologique,
En une sorte d’opinion, trop avantageuse de soi-même !
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Affectivité, volonté nous fait reconnaitre objet inspirant
Comme bon, comme beau, aimable, et voire, désirable.
L’amour peut alors se porter sur l’art, sur l’esthétique,
On peut admirer un tableau, apprécier une musique.
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« Elle fut dans ses bras, sur ses genoux, avec une voix profonde. Ce fut leur premier baiser, qui dura le reste de la nuit. Ils ne parlaient pas, ils s’approchaient. Elle se révélait à lui dans toute sa splendeur. Vers l’aurore, ils s’atteignirent. Elle avait une expression de jubilation et de curiosité incroyables. Le contact parfait, le sourire … tout enracinait Jim. Les autres femmes n’existaient plus pour lui. » Henri-Pierre Roché. Jules et Jim. Gallimard
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La perversion consiste à détruire la valeur de l’autre, pour tenter de l’asservir égoïstement à soi au lieu d’enrichir l’autre et soi-même d’un don réciproque qui fait de chacun d’eux, un être qui désire plus et de devenir plus qu’eux-mêmes. L’amour est à la fois ce qui transcende notre humanité, nous rapproche de notre source animale.
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Deux êtres qui se donnent et s’abandonnent se retrouvent l’un dans l’autre élevé à un degré d’être supérieur, si le don a été total, non limité à un seul niveau de leur être, le plus charnel. L’amour est une source de progrès dans la mesure où il est union et non appropriation. En amour, les premiers pas sont souvent les plus difficiles ! Trouver l’âme sœur, vaincre sa timidité pour déclarer sa flamme, concrétiser un coup de foudre… sont pour certains de véritables épreuves.
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Amour quand tu nous tiens … nous lâche !
Mais que ferait-on, sans lui, sur cette Terre,
De toutes nos affections si celui-ci ne nous sert
Qu’à entretenir illusion y compris reproduction.
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L’amour est un concept universel mais multiple.
Certains en feront la première valeur de leur vie,
Lors d’autres y prétendent mais ne la respectent
L’amour a deux visages, l’un libre, autre jaloux.
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Comment être certain vivre le véritable amour
Celui qui nous nourrit, nous ravit chaque jour
Il est comme le bonheur, tellement subjectif,
Qu’on ne saurait le définir sauf subjonctif.
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