401 – Permanences grands amours

Visuels et textuels  >>

La permanence

Et la rémanence

Contre la fragilité

Contre l’instabilité,

Sont, dans l’instance,

Parfois, mis en balance.

Cela crée comme un doute

Chassé  par une réassurance,

Qu’amour restera une évidence

Qu’il  est, toujours, d’importance.

D’abord, et, en tout  premier  lieu,

La mère, celle de tous les amours.

Ensuite, au sein même du couple,

Le conjoint, indifférent, infidèle.

Ensuite et il peut être multiple,

Ami qui comprend, ne trahit.

Enfin de naissance à mort,

La vie qui porte chance.

 .

M’aimes-tu, maman,

M’aimes-tu … vraiment ?

– Oh oui, même énormément,

Et tu ne le sais que trop bien.

– Mais  tu m’aimes  comment,

Tu m’aimes comme je suis !

– Oui, comme une mère aime

Son enfant : simplement.

.

– M’aimes-tu, mari,

M’aimes-tu vraiment ?

– Mais oui, oui, assurément,

Et, dès lors que je t’ai choisi.

– Mais  tu  m’aimes  comment,

Tu m’aimes passionnément !

– Comme femme, accomplie,

Tant au salon qu’au lit.

.

– M’aimes-tu, l’ami,

M’aimes-tu vraiment ?

– Eh  oui et fraternellement,

Parfois, confidentiellement.

– Mais  tu  m’aimes comment,

Tu m’aimes en complice !

– Comme  mon…double,

Un autre moi-même.

.

– M’aimes-tu, la vie,

M’aimes-tu vraiment ?

– Ah que oui, éternellement

Et bien que, mortellement.

– Mais tu m’aimes comment,

Tu m’aimes jeune ou bien vieux ?

– En corps en cœur, en esprit, en âme

Amour vit en la vie, en la mort, survit !

 .

.

Extension

.

La question ne se pose pas ou plus

Pour certains qui pensent, peut-être à tort,

Que personne ne les aime, n’ont jamais été aimés

Reportent leur affectivité sur un animal de compagnie

Anthropomorphisé pour lui donner semblant d’humanité.

Aimer une mère n’est pas comme aimer un mari, épouse,

Un enfant, un ami, un collègue, que sais-je encore !

Ce n’est pas une question de  degré, hiérarchie,

Que de forme, identité : aimer la vie semble

Être un minimum requis et ce n’est déjà

Pas si simple, pour tous les mal-lotis,

Pour les dépressifs et suicidaires

Qui ne voient pas  leur  place

Ni leur utilité sur Terre !

.

M’aimes-tu ?

 Question importante,

Question lancinante, s’il en est !

Mais il faut déjà savoir à qui l’on s’adresse

Des amours impossibles, il y en a et par milliers !

Parfois, un seul  vous suffit, vous manque, parmi cent :

Se poser la question, c’est attendre une réponse hors néant.

.

Les amours ont leurs bestiaires

Avec nombre modes de séductions

Qui n’ont rien à envier aux humains

Bien qu’étant programmés… d’avance

Pour établir leurs nids et reproductions.

.

M’aimes-tu ne sera pas vraiment leur sujet

Mais me préfères-tu, choisis-tu, en géniteur.

.

En matière de sentiment, l’amour est valeur,

Que nous avons créé, juste pour ce qu’il est :

Un supplément d’âme, à condition animale,

Bien qu’il y ait même forme d’attachement,

Fidélité animale n’a rien de bien ni de mal.

.

Maman, mari, enfant, ami, amant, adopté

Perte du sentiment d’amour est abandon.

.

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401 – Calligramme

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La permanence

Et la rémanence

Contre la fragilité

Contre l’instabilité,

Sont, dans l’instance,

Parfois, mis en balance.

Cela crée comme un doute

Chassé  par une réassurance,

Qu’amour restera une évidence

Qu’il  est, toujours, d’importance.

D’abord, et, en tout  premier  lieu,

La mère, celle de tous les amours.

Ensuite, au sein même du couple,

Le conjoint, indifférent, infidèle.

Ensuite et il peut être multiple,

Ami qui comprend, ne trahit.

Enfin de naissance à mort,

La vie qui porte chance.

PERMANENCE

M’aimes-tu, maman,

M’aimes-tu … vraiment ?

– Oh oui, même énormément,

Et tu ne le sais que trop bien.

– Mais  tu m’aimes  comment,

Tu m’aimes comme je suis !

– Oui, comme une mère aime

Son enfant : simplement.

RÉMANENCE

– M’aimes-tu, mari,

M’aimes-tu vraiment ?

– Mais oui, oui, assurément,

Et, dès lors que je t’ai choisi.

– Mais  tu  m’aimes  comment,

Tu m’aimes passionnément !

– Comme femme, accomplie,

Tant au salon qu’au lit.

GRANDS

– M’aimes-tu, l’ami,

M’aimes-tu vraiment ?

– Eh  oui et fraternellement,

Parfois, confidentiellement.

– Mais  tu  m’aimes comment,

Tu m’aimes en complice !

– Comme  mon…double,

Un autre moi-même.

AMOURS

– M’aimes-tu, la vie,

M’aimes-tu vraiment ?

– Ah que oui, éternellement

Et bien que, mortellement.

– Mais tu m’aimes comment,

Tu m’aimes jeune ou bien vieux ?

– En corps en cœur, en esprit, en âme

Amour vit en la vie, en la mort, survit !

.

.

 Forme

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Réduction

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.

401 4

.

Évocation

 .

Élément sculpté d’une rambarde

Ou un bracelet de montre e, métal

Flûte alors, sera-ce une fausse note

Dans mes sentiments amoureux ?

 .

L’amour serait comme notes de flûte :

Lors elle cessera de le chanter, déprime

Elle incarne, souvent, la joie et le plaisir,

Elle possèderait des voix enchanteresses !

.

Une flûte à bec sera comme un instrument

Magique dans tout conte

Elle a pouvoir d’enchantement ou contraire,

D’amour ou de désamour. 

 .

Symbolique 

 .

Personnification de la vie pastorale,

Pan, mi-animal, mi-humain aurait inventé

La flûte pour réjouir les dieux, hommes, animaux.

Le son de la flûte, musique céleste, la voix des anges.

Dans les contes, le héros qui affrontera des épreuves

Pourra compter avec des  interventions magiques.

La flûte est dotée du pouvoir favorable au héros.

Un élément clairement apparent dans le conte

Imaginé par Mozart : « La flûte enchantée »,

Ou le conte traditionnel allemand :

« Le joueur de flûte de Hamelin »

.

Descriptif

 .

401 – Permanence, rémanence, grands amours

Alignement central / Titre découpé / Thème temps

Forme étroite / Rimes égales / Fond approche de forme

Symbole forme : flûte / Symbole fond : amour

.

.

Fond

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Évocation 

401 6

.

La flûte est légère lors en amour primesautier,

Passant  du coq à l’âne,  comme de l’un à l’autre,

Il arrive que, parfois, un air venu d’on ne sait où,

Nous séduise, nous enchante, captive pour de bon.

  .

Symbolique 

 .

La flûte est instrument de musique

Qui est en long et sied bien à l’amour

Autant par sa forme que par son fond,

Je veux parler de son timbre et  son son,

Qui vous transportera, en vers très libres,

Vers les rivages des mélodies, d’harmonies,

Pipeaux, flutes simples ou flutes traversières.

La flûte est céleste comme le bourdon, terrestre

 .

 .

Corrélations

Fond / forme

 .

La flute, par son pouvoir de séduction  esprit et cœur

Est évocateur pour ne pas dire symbolique de l’amour

Alors que le pipeau,  comme son nom l’indique si bien,

Au sens figuré n’est que mensonge, supercherie, factice

Il s’agit ici, de dialogue type répétitif et psalmodique,

Mais qui met au jour une belle angoisse existentielle

Qui ne l’a pas formulé d’une manière ou d’une autre

À tout âge tant il n’y a rien de plus normal, humain ! 

 .

Visuel

.

.

Deux canards des plus fidèles     

.

.

Amour

.

Un concept précis ou un fourre-tout

Il se décline en tous cas en bien des choses

À commencer par l’amour maternel, familial

Pour dériver vers l’amour sexuel, voire conjugal

Lors il peut devenir aussi noir que blanc que rose !

.

L’amour-propre formerait  quelque variante éthique,

Après tout, rien n’empêche de se trouver sympathique,

Sans tomber dans narcissisme ,considéré pathologique,

En une sorte d’opinion, trop avantageuse de soi-même !

.

Affectivité, volonté nous fait reconnaitre objet inspirant

Comme bon, comme beau, aimable, et voire, désirable.

L’amour peut alors se porter sur l’art, sur l’esthétique,

On peut admirer un tableau, apprécier une musique.

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 « Elle fut dans ses bras, sur ses genoux, avec une voix profonde. Ce fut leur premier baiser, qui dura le reste de la nuit. Ils ne parlaient pas, ils s’approchaient. Elle se révélait à lui dans toute sa splendeur. Vers l’aurore, ils s’atteignirent. Elle avait une expression de jubilation et de curiosité incroyables. Le contact parfait, le sourire … tout enracinait Jim. Les autres femmes n’existaient plus pour lui. » Henri-Pierre Roché. Jules et Jim. Gallimard

.

La perversion consiste à détruire la valeur de l’autre, pour tenter de l’asservir égoïstement à soi au lieu d’enrichir l’autre et soi-même d’un don réciproque qui fait de chacun d’eux, un être qui désire plus et de devenir plus qu’eux-mêmes. L’amour est à la fois ce qui transcende notre humanité, nous rapproche de notre source animale.

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Deux êtres qui se donnent et s’abandonnent se retrouvent l’un dans l’autre élevé à un degré d’être supérieur, si le don a été total, non limité à un seul niveau de leur être, le plus charnel. L’amour est une source de progrès dans la mesure où il est union et non appropriation. En amour, les premiers pas sont souvent les plus difficiles ! Trouver l’âme sœur, vaincre sa timidité pour déclarer sa flamme, concrétiser un coup de foudre… sont pour certains de véritables épreuves.

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Amour quand tu nous tiens … nous lâche !

Mais que ferait-on, sans lui,  sur cette Terre,

De toutes nos affections si celui-ci ne nous sert

Qu’à entretenir illusion y compris reproduction.

.

L’amour est un concept universel mais multiple.

Certains en feront la première valeur de leur vie,

Lors d’autres y prétendent mais ne la respectent

L’amour a deux visages, l’un libre, autre jaloux.

.

Comment être certain vivre le véritable amour

Celui qui nous nourrit, nous ravit chaque jour

Il est comme le bonheur, tellement subjectif,

Qu’on ne saurait le définir sauf subjonctif.

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