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Décider n’est pas chose aisée :
Ça prend de l’énergie, du temps,
Ça occupe l’esprit dans la journée,
Lors j’attends, nuit portant conseil.
Bon d’accord, tout se met en place,
Durant mon sommeil mais le matin,
Faut-il encore que je m’en souviens,
Rêve, cauchemar : il n’en reste rien.
Encore que : en y réfléchissant bien,
Le meilleur choix me saute à l’esprit,
C’est comme l’illumination soudaine
Mais c’est bien sûr que vive la nuit !
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Une grande décision se prend la nuit
De jour, je m’active, j’écris, ou, je lis,
Je me nourris et je transpire aussi,
N’ai pas le temps, le goût ni l’envie,
De remuer ciel et terre, pour survie.
La raison ou l’urgence l’emportent
Sur toute digression élucubration
Quand je balaye devant ma porte,
Poussières de mes folles passions.
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Lors sens de l’activité m’importe,
À force de paradoxe, contradiction,
Je remets choses, les idées, en place
En utilisant mes neurones pugnaces
Car la nuit, il n’y a pas que les chats
Qui soient gris : mon cerveau aussi,
Dieu merci même si je suis endormi,
Il travaille en moi, sans souci, tracas.
Et, ça va, ça vient, dans tous les sens,
En sarabande de fantasmes d’espoirs,
Mon cerveau, à mon endroit, repense
Mes idées blanches, mes idées noires.
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Rêves amoureux, je me lève joyeux,
Je m’élève dans l’air jusqu’aux cieux,
Rêves cauchemar, je suis malheureux,
Je tombe en des labyrinthes, furieux.
Dire que la nuit, on ne vit pas, on dort,
Est une hérésie de la pensée du dehors,
Le cerveau ne s’arrête pas, sauf… mort,
Ses nuits sont les plus beaux jours d’or.
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À quoi bon me direz-vous, si on oublie
Tout après toi, peut-être, mais non lui,
C’est là que tu te trompes, allégrement,
Et te crois sous contrôle pas vraiment.
Mes grandes décisions, ont lieu, de nuit,
Et attestées de jour quand ma raison luit.
Si, en mon sommeil, j’en oublie certaines
Le jour elles me rattrapent…en fredaines.
Ah, le bel empêcheur de tourner en rond,
Qu’un esprit qui dort, et de mille façons !
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Extensions
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Ah, le beau détourneur
Des pensées obscures
Qui ne tient compte
D’aucune censure !
J’irais bien dormir
Afin de prendre la
Décision de ces jeux
Où elle sort gagnante…
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Faut-il prendre une décision dans la pleine clarté du jour et raison,
Ou, confier à l’obscurité, à l’inconscient, traitement de préférences !
La nuit porte conseil dit une maxime bien qu’elle se démente parfois
Mais il restera vrai que la nuit peut solutionner des contradictions.
Sur le tapis rouge de ma nuit, mon parcours se diversifie et s’éclaire
Tant à l’aide du faisceau tournant de mon phare, j’y vois plus clair !
Mon cerveau au repos peut se remémorer nombres de cas similaires
Ou j’ai bien réussi, ou je me suis planté ou tenir compte d’arbitraire
C’est le matin qu’on décide de se marier, qu’on le dit à sa partenaire.
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Paradoxalement, c’est dans le plus sombre
De la nuit que je prends décision profonde :
Tout devient clair sans que j’en sois conscient
N’aurai même pas à déployer mes arguments !
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Pour autant est-ce la bonne, la moins mauvaise :
Tant d’imprévus peuvent intervenir, par la suite,
Mais au moins, je l’aurai prise, appliquée, tenue
Et s’il y a erreur, ou échec, j’en tirerai les leçons.
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Épilogue
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Prendre des décisions pendant mon sommeil,
Vous n’y pensez pas, ce n’est pas une merveille
Ce serait être gouverné par mon inconscience,
Je ne vois là rien de bon en matière d’efficience
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Quoiqu’on dit souvent que la nuit porte conseil,
Et que la nuit décante bien des argumentations,
Et soudain lors en se levant de bon pied le matin,
Décision s’éclaire comme presque une… Évidence.
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C’est sûr que si je dors mal, toute décision devient
Difficile à prendre, dès qu’on est un peu perturbé :
Ça se comprend : bon sommeil … bonne décision :
Je m’en vais dormir, je remets à demain, cet écrit.
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Enfin non, il faut le finir, ça n’engage pas ma vie,
Toutes les décisions ne sont pas des bifurcations,
Seulement les grandes sont soumises à réflexion
Avantage au sommeil, pas de grandes émotions.
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C’est ainsi que j’ai choisi de me marier, enfants
C’est ainsi que j’ai choisi mon métier, résident,
C’est ainsi que j’ai choisi d’écrire et de voyager
Et je pourrais continuer la liste, en dormant !
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934 – Calligramme
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Décider n’est pas chose aisée :
Ça prend de l’énergie, du temps,
Ça occupe l’esprit dans la journée,
Lors j’attends, nuit portant conseil.
Bon d’accord, tout se met en place,
Durant mon sommeil mais le matin,
Faut-il encore que je m’en souviens,
Rêve, cauchemar : il n’en reste rien.
Encore que : en y réfléchissant bien,
Le meilleur choix me saute à l’esprit,
C’est comme l’illumination soudaine
Mais c’est bien sûr que vive la nuit !
.
Grandes décisions se prennent la nuit
De jour, je m’active, j’écris, ou, je lis,
Je me nourris et je transpire aussi,
N’ai pas le temps, le goût ni l’envie,
De remuer ciel et terre pour survie.
La raison, l’urgence G l’emportent
Sur toute digression R élucubration
Quand je balaye devant A ma porte,
Poussières de mes folles N passions.
Lors sens de mon activité D m’importe,
À force de paradoxe et cont E radiction,
Je remets choses et les idées * en place
En utilisant mes neurones D pugnaces.
Car la nuit, il n’y a pas que É les chats
Qui soient gris mon cerveau C aussi,
Dieu merci même si je suis I endormi,
Il travaille en moi, sans S souci, tracas.
Et, ça va, ça vient dans I tous les sens,
En sarabande de fant O asmes d’espoirs,
Mon cerveau, à mon N endroit, repense
Mes idées blanches, * mes idées noires.
Rêves amoureux, P je me lève joyeux,
Je m’élève dans l’ R air jusqu’aux cieux,
Rêves cauchemar, I je suis malheureux,
Je tombe en des S labyrinthes furieux.
Dire que la nuit, E on ne vit pas, on dort,
Est une hérésie : de la pensée du dehors, .
Le cerveau ne L s’arrête pas, sauf … mort, ..
Ses nuits sont A les plus beaux jours d’or. …
À quoi bon, * me direz-vous, si on oublie ….
Tout après N toi, peut-être, mais non lui, ……
C’est là que U tu te trompes, allégrement, ……
Et te crois I sous contrôle pas vraiment. ……..
Mes grandes T décisions, ont lieu, de nuit, ………
Et attestées de * jour quand ma raison luit. ………..
Si, en mon sommeil, j’en oublie certaines …………..
Le jour elles me rattrapent…en fredaines. …………………
Ah, le bel empêcheur de tourner en rond, ……………………..
Qu’un esprit qui dort, et de mille façons ! …………………………..
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Forme
Réduction
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Évocation
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C’était dans la nuit brune,
Sur le clocher jauni, la Lune
Comme un point sur un i.
Nous déclame A. Musset
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La Lune, la nuit, le sommeil,
Traitement d’infos du cerveau :
La nuit est le temps du repos :
Mais ce serait en partie faux !
.
Symbolique
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La Lune,
Bien plus que satellite
Aux yeux des humains,
A toujours été source de
Mystère et de fascination
Surtout dans l’ésotérisme.
Elle est traditionnellement
Rattachée à un archétype
Maternel / féminin, femme
Avec ses qualités physiques
Qui font que, sans produire
De la lumière, elle reflète
Celle du soleil, contribuent
À forger symbolisme dual :
D’un côté, le soleil, source
De lumière, actif, le père ;
De l’autre la lune, reflet de
Lumière, réceptif, la mère.
Modifié, source : Wikipédia
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Descriptif
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934 – Grande décision serait prise la nuit
Alignement central / Titre serpente / Thème amitié
Forme ronde /Rimes égales /Fond approché de forme
Symbole de forme : parfum / Symbole de fond : parfum
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Fond
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Évocation
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La Lune, la nuit, le sommeil,
Traitement d’infos du cerveau :
La nuit est le temps du repos :
Mais ce serait en partie faux !
.
Symbolique
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La nuit reste identifiée
Peur, insécurité, démons;
Mais les poètes romantiques
L’auront aussi chantée, exaltée
Pour son grand pouvoir onirique.
Un ciel étoilé invite à une spiritualité
Empreinte d‘une très grande sérénité !
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Le sommeil, de même, apaise et inquiète.
Temps bien mérité pour la relaxation et qui
Nous permet d’échapper … pour un moment,
À toutes les angoisses quotidiennes et retrouver
Le contact physique avec l’être aimé, il est aussi
Une petite mort qui nous livre sans défense
Aux dangers de la nuit, des cauchemars.
mythanalyse.blogspot.com/2014/09/symbolique-de-la-nuit
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Corrélations
Fond/forme
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Nuit et Lune, toujours, se marient,
Clair de Lune et Lune d’amour, aussi,
À la une : un reflet de lumière solaire,
Il est grand temps de cesser de braire,
Pour dormir, à poings, et yeux fermés,
Jusqu’au réveil pour début de matinée.
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L’astre, satellite de notre Planète Terre,
Brillant en obscurité, changeant de phases,
C’est tout de même troublant et pas commun
Mais qui s’en plaint, même les dormeurs, point.
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Choisir la gauche ou à la droite
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Scénario
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La nuit, cerveau tourne pour chercher meilleure issue qui convient.
Peu à peu il en retient trois qu’il me proposera à mon réveil, eurêka !
Ma nuit aura été comme ce faisceau de lumière éclairant la décision.
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