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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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J’imagine dès lors projette
Un tout autre monde en ondes,
Où d’autres êtres vivants Aliens,
Nous observent, nous copient ;
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Ce n’est que projection de soi,
Dans un ailleurs où autres lois,
Régissent des sociétés, sans foi,
Où l’humain n’en est pas le Roi.
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Tant cela n’est qu’échappatoire
Pour quitter Terre avec espoir
Ailleurs à nouveau te revoir.
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J’imagine qu’au-delà de ma vision du monde,
Il y a d’autres êtres vivants en autres ondes,
Trop loin pour qu’elles se correspondent,
Et si près que chairs se confondent.
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J’imagine, lors disparaît simple apparence,
L’esprit… ou l’âme… ou l’espérance
Trouve monde est incohérence,
Et que la mort est délivrance.
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J’imagine, lors fantômes nous hantent,
Qu’inconscient collectif les invente,
Hérite de tous mythes fondateurs,
Que nous avons créés, auteurs.
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J’imagine, lors la nature se déchaine,
Qu’elle met l’homme en chaines
En provoquant chaque année
Catastrophes par milliers.
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J’imagine, lors ennemis assassinent,
Pour asseoir leur justice léonine,
Et c’est toujours à leur profit,
Décrétant leurs interdits.
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J’imagine, lors amours pêle-mêle,
Où hommes et femmes s’emmêlent
Que jouissances à leurs paroxysmes
Font fi de censure des mots en isme.
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J’imagine, lors situation dramatique,
Dérivant et succombant à la panique,
Que seul moyen, de s’en sortir vivant,
Est de savoir voler vers le firmament.
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J’imagine… lors vies où, rôles premiers,
Justiciers, guerriers, vous étant dévolus,
Que ma peur par l’angoisse bien tenaillée,
Est balayée par toute victoire bien assurée.
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J’imagine, lors je suis près de toi, tu cries,
Viens vite, dépêches, vole à mon secours ;
Que je ne te vois ni ne bouge, aveugle, sourd,
Que tu tombes de haut, comme il est inscrit.
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J’imagine … je sais … tu ne me croiras pas,
Que tu es quelqu’un d’autre et aussi tout moi,
Que tu ne penses pas que j’étais de bonne foi,
Alors que tu es ma reine… que je suis ton roi !
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Extensions
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J’imagine, lors ceci, lors cela…
Tout ce qui arrive, arrivera mais fortuitement,
Car je ne sais comment, je retomberai toujours
Sur mes pieds car je suis le héros du jour, celui
De notre amour et rien ne détruira lien heureux.
Si tout cela n’est que fantasme, si tout cela n’est
Que fantasque, il n’empêche que peur, anxiété,
Angoisse en sont les trois degrés qui depuis
Ma tendre enfance, m’y ont conditionné.
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L’imaginaire est la porte donnant sur d’autres univers
Que celui dans lequel on vit, et bien qu’on s’y rattache !
Entre le Monde tel qu’il est, qu’on le voit, qu’il reviendra
Il y a des interstices, des bulles, et des vides, à explorer :
Le monde n’est pas un, mais plusieurs… une multiplicité !
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Comment pourrait-on dépasser la vision
D’un Monde dans lequel, on nait, on est !
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On me répond : simple … par l’imaginaire
Qui, comme chacun sait, reste sans borne !
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Cent bornes, peut-être, sans borne, pas sûr
On n’imagine que ce que l’on croit exister !
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Parmi tous les possibles, tous les probables,
Il y en aurait plein d’inconnus, d’ineffables !
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La somme des connaissances, des imaginaires
N’est que peu de chose par rapport à l’Univers.
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Fragments
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J’imagine un Monde,
J’imagine une Terre,
Où une révolte fronde
Aurait mis fin… enfin,
À toutes nos misères :
On l’appellerait confins
De notre propre univers
Comme ultime… repaire.
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Sauf qu’il est… imaginaire,
L’humain étant ce qu’il est,
Lors avec lui, il emporterait,
Contenu de malle de Pandore
Et non celle, riche des trésors.
Et, au final, dedans ou au-delà
Tout au même … reviendrait !
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Autre lieu supposera autres êtres :
Rencontres seraient extra peut-être,
Lors en serions les rois ou… esclaves,
Des extra-terrestres, la Terre, enclave
Et comme sur la «Planète des singes»,
Curiosité pour leurs remue-méninges !
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Autre monde n’a limite qu’imagination,
Cantonnée à une anthropomorphisation,
Alors que chez nous, les lois de l’évolution
Aurait pu donner autre type d’apparition !
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C’est déjà un miracle que nous soyons vivants
Terre une poussière parmi milliards galaxies,
Et qui plus est conscients et même intelligents.
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Lors ne demandons pas la lune, notre imaginaire
Devrait bien être, à lui seul, apte à nous satisfaire.
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Au-delà de ma vision du monde : un inconnu béant
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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J’imagine dès lors projette
Un tout autre monde en ondes,
Où A d’autres êtres vivants, Aliens,
Nous U observent, nous copient
Ce n’est que – projection de soi,
Dans un ailleurs D où, autres lois,
Régissent des sociétés E sans foi,
Où l’humain n’en est pas le L Roi.
Et cela n’est qu’échappatoire A
Pour quitter Terre avec espoir
Ailleurs à nouveau te revoir.
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J’imagine qu’au-delà de ma vision du monde,
Il y a d’autres êtres vivants en autres ondes,
Trop loin pour qu’elles se correspondent,
Et si près que chairs se confondent.
J’imagine, lors disparaît simple apparence,
L’esprit… ou l’âme… ou l’espérance
Trouve monde est incohérence,
Et que la mort est délivrance.
J’imagine, lors fantômes nous hantent,
Qu’inconscient collectif les invente,
Hérite de tous mythes fondateurs,
Que nous avons créés, auteurs.
J’imagine, lors la nature se déchaine,
Qu’elle met l’homme en chaines
En provoquant chaque année
Catastrophes par milliers.
J’imagine, lors ennemis assassinent,
Pour asseoir leur justice léonine,
Et c’est toujours à leur profit,
Décrétant leurs interdits.
.
J’imagine, lors amours pêle-mêle,
Où hommes et femmes s’emmêlent
Que jouissances à D leurs paroxysmes
Font fi de censure E des mots en isme.
*
J’imagine, lors situ M ation dramatique,
Dérivant et succom A bant à la panique,
Que seul moyen, de * s’en sortir vivant,
Est de savoir voler V vers le firmament.
I
J’imagine… lors vies S où, rôles premiers,
Justiciers, guerriers, I vous étant dévolus,
Que ma peur par l’an O goisse bien tenaillée,
Est balayée par toute N victoire bien assurée.
*
J’imagine, lors je suis D près de toi, tu cries,
Viens vite, dépêches, U vole à mon secours ;
Que je ne te vois ni ne * bouge, aveugle, sourd,
Que tu tombes de haut, M comme il est inscrit.
O
J’imagine … je sais que N tu ne me croiras pas,
Que tu es quelqu’un d’au D tre et aussi tout moi,
Que tu ne penses pas que E j’étais de bonne foi,
Alors que tu es ma reine * que je suis ton roi !
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Forme
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Évocation
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Silhouette d’homme debout,
Avec ses bras bien croisés,
En train d’imaginer
Ne sais quels êtres !
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J’imagine … d’autres lieux,
D’autres temps, d’autres êtres :
Qu’ils soient ou bien terrestres,
Extra-terrestres, d’outre-tombe.
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Symbolique
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L’imaginaire
Peut être défini
Un peu comme le
Fruit de l’imagination
D’un indivi du ou groupe
Ou encore d’une société,
Produisant des images.
Et puis des re-présentations,
Des récits et voire des mythes
En plus ou moins détachés de
Ce qu’il est d’usage de définir
Comme la réa lité comme elle est
Il s’agit de la ca pacité du groupe
Ou d’un individu à se représenter
Le monde à l’ai de d’un réseau
Associations d’images
Lui donnant un sens.
Modifié, source : Wikipédia
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Fond
Évocation
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J’imagine … d’autres lieux,
D’autres temps, d’autres êtres :
Qu’ils soient ou bien terrestres,
Extra-terrestres, d’outre-tombe.
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Symbolique
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D’une manière
Dite Gé-né-ra-le,
L’extraterrestre
Symbolise
Homme demeurant inconnu,
Que l’on a du mal à comprendre
Saisir sa pensée nous reste étrangère.
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Ils viennent du ciel/masculin, s’opposent
Donc à l’élément terre/féminin en rêves
L’extraterrestre représenterait un être
Étranger à une nature féminine, est
Homme dont l’on attend la venue,
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Tout en la redoutant fortement.
Ce serait une incompréhension
Fondamentale, exprimée ici.
tristan-moir.fr/extraterrestres
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Fond/forme
Ah, l’imaginaire… mais qu’est-il donc !
Que sommes-nous lors il nous fait défaut ?
Il a pour synonymes : fictif, illusoire, irréel,
Et j’ajouterais chimérique, fantasmagorique,
Et pour antonymes : effectif, positif, réel, vrai,
Certains disent qu’imaginaire fait partie du réel,
Mais qu’il n’a pas toujours le vrai sens de la réalité
Je laisserai les philosophes en débattre : bonne soirée.
Pour moi, mon imaginaire, c’est la manière de respirer.
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