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Textuels : poème, extensions, fragments
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Textuel poème
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- « Gratuit » Un mot vide, un mot…valise, un mot … gratuit : reste en l’air, encore. Déjà, l’eau est payante ; accès la mer, prix argent. L’école gratuite en principe, la liberté, aussi, sans parole. Nouveau Ministère temps libre recrute des fonctionnaires zélés afin de s’appliquer, à lui-même, règles d’usages qu’il fait adopter en utilisant tout son temps libre pour éviter possible «burn out». Que reste-t-il de gratuit dans la vie ! Question simple sans réponse à dire vite car, mis à part l’air que je respire, et le sommeil qui me gagne la nuit, il faut chercher loin, dans mon esprit, ce que je ne paie pas, et qui me réussit. L’éducation de mes enfants à l’école, l’usage des ponts et des chaussées : oui, en apparence et non en réalité, car je paie des impôts, des taxes, et des oboles, par ci par là, parfois arbitraires, en maison dont je suis propriétaire. Attends : tu oublies le soleil, la mer, le droit d’être une mère ou un père ; tu oublies tes amis qui t’ont choisi, le droit de contester en démocratie, de donner de sa personne, bénévole, de profiter de sa santé, de sa retraite pactole. Oui mais les deux derniers, on paie leurs justes redistributions de la monnaie, tant et si bien que rien n’est gratuit : si, en plein air, plein soleil, notre vie est agréable lors week-end, vacances. Reste du temps, enfermés, on pense que la vie est injuste d’avoir à payer logement, nourriture, divertissement, santé, chômage, retraite, management. C’est cela «l’égalité réelle» en société, la gratuité, hors économie de marché : payez et après peut-être vous serez partiellement remboursé.
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Textuel extensions
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- Mais de quoi pourrais-je m’en plaindre, j’ai du temps libre en retraite. Du repos, je n’ai plus à m’en restreindre, de retravailler, je deviendrais un traitre. Les seules activités, qui me soient garanties désormais : dormir, rêver, penser, écrire, imaginer. Autant dire des choses qui ne servent à rien ou qui sont purement gratuites ! Attendez, le raisonnement est trop facile : si chacun sait, l’acte gratuit n’existe pas, il y a toujours en fait un intérêt à ce que l’on fait. La gratuité vise moins l’autre que son bien, que soi-même. La seule vraie chose gratuite est l’amour ! D’ailleurs, dès qu’on le paie, il ne vient plus, il ne tient plus, il ne vous appartient plus et plus on lui sacrifie son argent et plus il vous quitte sans ménagement, sans dédommagement.& Il n’y a rien de gratuit dans la vie : quelqu’un, quelque service le paie. Gratuit : je paie de ma personne ! Ah, j’oubliais : l’air, le soleil, l’est, mais la pollution et le virus aussi. Le Web est gratuit mais pas le forfait, ni l’ordinateur, ni les services payants. Entrée gratuite, mais sortie payante : le gratuit n’est qu’un piège, qu’un mythe !La notion de gratuité est ambiguë, en outre, certains diront même : galvaudée. Rien n’est vraiment tout à fait gratuit : quelqu’un assume le coût, même minimal, c’est juste que le bénéficiaire ne paie pas de prix. On dit que l’accès, l’usage d’Internet sont gratuits. En principe oui, mais en réalité, des annonceurs les payent. Il en est de même pour les écoles, pour les transports : à travers nos impôts, nous contribuons à leur gratuité.
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Textuel fragments
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- Seul l’amour, le sourire, le don, sont gratuits, cela dit, il y aurait bien d’autres choses encore, tels l’eau et l’air avec certains services publics. Ces derniers ne sont pas payants, directement, s’il y a équipement, salaire : payés par impôts, de même que le service Internet comme Google est gratuit mais est rétribué par la Publicité. Si l’on vous dit que c’est entièrement gratuit, demandez-vous à qui ça profite autre que vous. Il se peut qu’il y ait, derrière, un généreux donateur qui, par tel comportement, payerait moins d’impôt, et améliorera son image de philanthrope désintéressé ? Il est difficile de faire fortune en offrant de la gratuité. Au final, la gratuité, du moins dans nos pays capitalistes, la gratuité n’existe pas bien qu’on l’afficherait comme tel. La gratuité ne pourrait pas rentrer dasn le calcul du PIB. Un exemple : une association avec autant de bénévoles, que de salariés, ne comptabiliserait que ces derniers ! À partir du moment ou troc a été remplacé par argent, c’en était déjà fini de la gratuité, on parlait de parité, de valeur, de profit sur les échanges et les valeurs, dont on laissait de côté, les bienfaits du bonheur. Reste une partie cachée, échappant à la société : le don de sa personne et de ses disponibilités : ce sont œuvres dites caritatives ou de charité. Si on vit sur charité d’autres, gratuitement, cela ne peut concerner qu’un petit nombre. Inenvisageable de le penser pour la société.
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Illustrations : visuels, scénario et fiction
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Visuels
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Câlins sont gratuits mais pas
avec n’importe qui, n’importe où.
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L’école laïque de la république
est gratuite depuis Jules Ferry.
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Certaines connexions internet
avec le Wifi restent gratuites.
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Lors des fois payant, et très cher
quand il s’agit de pornographie !
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Textuels symboliques et corrélations
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Lumière
- Symbolique de forme : L’opposition lumière-ténèbres constitue un symbole universel. Pour en esquisser l’enjeu symbolique, on peut introduire trois grandes acceptions de la lumière sur le plan de l’imaginaire : la lumière-séparation, lumière-orientation, et lumière-transformation. Ces trois aspects de la lumière comme symbole, se définissent par rapport à trois altérités ou trois formes de ténèbres, soit, respectivement : l’abîme ; l’obscurité ; l’ombre et l’opacité. universalis.fr/encyclopedie/lumiere-et-tenebres
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Gratuité
- Symbolique de fond : La gratuité est, en économie, un concept qui recouvre le fait qu’un bien ou un service, pourra être obtenu sans aucune contrepartie apparente, en particulier d’ordre pécunier. Lors c’est bien le cas de ce site : «Éclats d’existences» qui propose des contenus poétiques, symboliques, visuels et textuels gratuits. Il n’est pas le seul, loin s’en faut, sur Internet et c’est tant mieux. De plus, il existe une version papier au format PDF mais dès qu’il s’agira de son impression, cela aura un prix !
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Internet >
- Liens fond/forme :
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