187 – Notre voilier suspendu en nacelle

Textuels et illustrations  >> 

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

Nacelle, suspendus en l’air,

Balancement serait dû au vent

Notre voiler  prend  du  ballant

Par son franc-bord important,

Mais, ce n’est pas une misère,

C’est agréable en atmosphère

Ah bien sûr … évidemment,

L’esprit divague  d’autant,

Va et vient,  comme vent,

D’une idée  à autre, erre

Décollé  de  toute  terre

Un profond mys-tère !

Et de temps en temps

Totale … immobilité,

Ou réveillé, à moitié,

Ou mort en dormant

Ou rêvant vous êtes.

Va

Bien

Ar-Ki-lé

Le  plus  beau

Des solides voiliers

Qu’on a croisé sur l’eau,

Or il a besoin d’une toilette.

.

Faut vous imaginer à l’intérieur

D’un voilier,  dans votre couchette,

Suspendu à quatre mètres de hauteur

Occasion pour le levage  par des sangles.

De temps à autre, il nous faut sortir bateau

Pour nettoyer, peindre, sa carène, sous l’eau,

Une fois l’an, pour améliorer sa glisse en mer !

.

Il est posé sur des madriers et tenu par ses bers.

Pour cette nuit le grutier nous aura… abandonné,

Nous sommes bercés par un ballant sous vent léger

Qui s’accentue au fil  de la nuit, comme  balançoire,

Géante entre deux portiques, invisibles dans le noir.

.

La nuit a été féconde, en bruits divers et fantasmes,

Ce n’était pas la mer, mais le vent avec son ballant,

Qui nous procurait des ailes en ce mauvais temps,

Le voilier volait, en hauteur, avec enthousiasme.

.

Événement rare, en tous cas, point commun,

Nous avons dormi dans des nuages divins

Et ce ventre qui ballotte, en penchant,

A ressuscité notre âme d’enfant.

.

Extensions

.

Ame d’enfant, âme du voilier, âme du vent :

Le tout conjugué ne peut faire que divaguer

L’esprit qui va en profiter pour transformer

Mouvements passifs du corps en une danse

Des sentiments forts.

.

Au début, je pensais je pouvais les oublier,

Que mon esprit serait  un pouvoir filtrant.

Finalement,  c’est le corps  qui  aura dicté

À mon cerveau, impressions,  sensations,

Ses émotions, perceptions.

.

J’en ai déduit que  mon corps  ressentait

La sensation de balancement bien avant

Mon cerveau et l’imprimait à ce dernier

Qui en retour,  l’accentuait, d’autant

Maintenait, nuit durant.

.

Suspendu en l’air ! Non, non…  ce n’est pas nous…  c’est notre voilier.

Enfin tout de même un voilier, en hauteur, a toujours un drôle d’air !

Mais bon, si le vent se lève, la coque se balancera, peut-être, un peu,

Et lors, on fera ce qu’il faut pour nous adapter et dormir au mieux.

On a comme l’impression d’être un manège dans une fête foraine

Si jamais une sangle lâche, il est préférable de ne pas y penser.

Demain le chantier va venir nous trimbaler encore couchés

C’est comme si on nous volait le bateau pour le livrer.

Arrêtons de gamberger, il nous faut déjà souper.

.

On est bien suspendus en l’air,

Ce n’est pas l’élément ordinaire

Pour voilier,  en dépit de voiles,

Parfois de foils,  pour déjauger,

Faisant avancer, planer sur eau

Atteignant une certaine vitesse.

.

Faute de mer …  et  faute de ber,

Voilier a pris une bonne hauteur,

Faut grande échelle pour accéder,

Et une fois là-haut, il faut l’enlever

On se sent comme en montgolfière

Attachée au sol, par quatre piliers !

.

Ne pouvons rien faire … que dormir,

Dans cet immense hamac aluminium,

Jaugeant huit tonnes, je ne vous dis pas.

Pas envie d’aller danser sur le pont avant

Le moindre contrepoids nous ferait rouler !

Une expérience à vivre tout de même une fois.

.

Fragments 

.

Voilier

Volant au vent

Dégagé de la gravité

Comme sur tapis volant,

Un oiseau             dans l’air

Balance au            gré du vent

Suspendu                aux chaines

Du travel lift              bien roulant

Bercé en ce                 hamac géant.

.

On  y dort  bien  comme  un  enfant

Après écoute histoires de sa maman.

Cette nuit, impossible d’y descendre

L’échelle, pour y accéder, est retirée

Lors nous sommes isolés du monde

Personne  ne viendra  nous aider.

Une capsule, insolite, s’il en est,

Où l’on dort comme un ange,

Et où plus rien ne dérange

Tous rêves émerveillés,

Ayant de la hauteur

Vers  firmament.

.

Comme en œuf,

Voire  en  utérus,

Bruits sont confus,

Et le monde est exclu

De tout mouvement neuf

Perturbateur d’un sommeil.

Expérience à ne pas manquer,

Seule fois où ça nous est arrivé.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme

.

Nacelle, sus ****** N**************P***pendus en l’air,

Balancement******O**************E**serait dû au vent

Notre voiler            T                           N   prend du ballant

Par son franc          R                           D    bord important,

Mais ce n’est           E                           U      pas une misère

C’est agréable         *                              *      en atmosphère

Ah bien sûr,           V                             E       évidemment :

L’esprit diva          O                             N       gue d’autant,

Va et vient              I                              *         comme vent,

D’une idée              L                             *          à autre, erre

Décollé  de              I                             N            toute terre

Un profond            E                            A             mys-tère !

Et de temps           R                            C              en temps

Totale…im             *                            E              mobilité,

Ou réveillé,            S                          L               à moitié

Ou mort en           U                         L              dormant

Ou rêvant              S                       E             vous êtes.

 *        Va          *

 *     Bien       *

 * Ar-Ki-lé *

 Le  plus  beau

Des solides voiliers

Qu’on a croisé sur l’eau,

Or il a besoin d’une toilette.

.

Faut vous imaginer à l’intérieur

D’un voilier,  dans votre couchette,

Suspendu à quatre mètres de hauteur

Occasion pour le levage  par des sangles.

De temps à autre, il nous faut sortir bateau

Pour nettoyer, peindre, sa carène, sous l’eau,

Une fois l’an, pour améliorer sa glisse en mer !

.

Il est posé sur des madriers et tenu par ses bers.

Pour cette nuit le grutier nous aura… abandonné,

Nous sommes bercés par un ballant sous vent léger

Qui s’accentue au fil  de la nuit, comme  balançoire,

Géante entre deux portiques, invisibles dans le noir.

.

La nuit a été féconde, en bruits divers et fantasmes,

Ce n’était pas la mer, mais le vent avec son ballant,

Qui nous procurait des ailes en ce mauvais temps,

Le voilier volait, en hauteur, avec enthousiasme.

.

Événement rare, en tous cas, point commun,

Nous avons dormi dans des nuages divins

Et ce ventre qui ballotte, en penchant,

A ressuscité notre âme d’enfant.

.

Forme

.

.

Évocation

Deux bras d’un lift de bateau

Avec voilier  en  suspension

Au milieu en bout de chaines 

Par suite  des  manques de bers.

.

187 4

.

Voilier, en suspension, en l’air,

Sorti de son élément dit « naturel » :

Lors il aura l’air totalement désarmé,

En tous les sens du terme, enchainé.

Voilier, nacelle, suspensions, chaines

Tout concourt à bouger pour transport

Mais en l’air, le voilier prend du ballant

Lors forme et fond convergent d’autant !

.

Symbolique 

 

Suite          à talonnage      devons

Déquil        ler  un FIRST            31.7.

Après       avoir  démâté,   le      travail

De dé      quillage  peut  com      mencer.

 

Le    «travel lift » du port  peut      mettre,

Dé   licatement le bateau en suspen  sion,

La   quille  restera sur  son support    spécial

Nous    pouvons poser la coque sur   son ber,

Les   travaux  renforts  de varan   gues,

Peuvent alors commencer

 Pour réparer …

sunmarine.fr/

dequillage-

voilier-et-

requillage

.

.

Fond

.

Évocation 

.

187 6

.

Voilier, en suspension, en l’air,

Sorti de son élément dit « naturel » :

Lors il aura l’air totalement désarmé,

En tous les sens du terme, enchainé.

.

Symbolique

 .

Le     mot   chaîne

Est lié      au         cadenas,

Et aux       entraves     verrouillées

Dont  est        impossible de      se libérer,

Symbolise      emprisonnement    servitude,

Briser les           chaînes signifie      se libérer,

S’affranchir          de toutes les        contraintes,

Former                     une chaîne                  d’union,

À l’image                    d’anneaux                 assemblés

Aux autres,                   en symbole                 solidarité

 

Où   les   personnes   s’unissent     dans

La fraternité,      dans l’entraide

Tant,   donner   la  main    à

Quelqu’un est une aide,

Plus un soutien.

1001 symboles

.

.

Fond/forme 

 .

Bercé par le ballant du bateau

Accentué par un vent violent

Nous dormirons, d’un œil,

Révérons… d’une oreille

Tant bruits grinçants

Nous …  réveillent,

Cauchemardant

Qu’on est pendus

Et non suspendus, 

À nos liens et chaines.

.

Textuels et illustrations  >> 


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *