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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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La mer est douce quand elle est d’huile,
Quand elle se mire, en ciel, peu nuagé,
Lors ciel de traine, pas encore effacé,
Risées se font rides… comme tuiles.
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Quand la mer grossit, est furieuse,
La mer s’ouvre en deux, se creuse.
Un étonnant contraste, paradoxe,
Offre caresses, combats de boxe.
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Quand la mer est hachée, agitée,
Quand son vent est contre marée,
Quand elle soulève de belles écumes
Que de beaux parfums, s’exhument.
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Vagues se forment, s’arrondissent,
Défilent, déferlent en longs défilés,
Montagnes d’eau montent, profilées
En courbes qui sur vous surgissent.
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L’une d’elle, chargée sur l’arrière,
Soulève le voilier comme plume,
À en craindre mauvaise fortune,
À en entonner, dernière prière.
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La mer vous dépose en son creux,
L’horizon entier disparaît sous l’eau,
Impression étrange, se noyer heureux,
Et sa vague tueuse, en devient tombeau.
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Voilier, grand comme une coque de noix,
En a vu d’autres : sauvé encore, cette fois,
Mais cette danse féroce d’allure macabre,
Me rappelle que je ne suis que son jouet.
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Un jouet d’une vague … en plein océan,
Vous surprenant au mauvais moment,
Bateau, enfournant étrave, dans l’eau,
Vous entrouvre un monde nouveau.
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Un monde où face à ces éléments,
Votre seule force, énergie, envie,
Est de vous tenir encore en vie,
Le cœur et l’esprit : battants !
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Extensions
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La vague est comme la danse des flots,
Le rythme cadencé du mouvement de l’eau.
L’écume que vent produit sur son sommet,
Rend la mer toute blanche, et à souhait.
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Il y a moutons d’air et ceux sur l’eau
Mais tous deux sont fort paisibles
Rapport aux loups vous fouettant
La chair ou vous mordant le sang.
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Nous nous attachons à la ligne de vie
Du bateau pour exécuter une manœuvre
Une vague entrainerait en dehors du bateau
Sans que l’on ne puisse rien y faire, dans l’eau.
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On voit la hauteur des creux et des sommets
Des vagues et l’on se dit qu’on ne peut
Y réchapper et pourtant le voiler
Les grimpe et les descend
Sans grandes difficultés,
Sans grands dangers.
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Pour éviter un désagrément
Est de garder sa vitesse et constante,
Sinon de se mettre à la cape, de travers
Et de laisser le voilier dériver sur son erre.
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Vague lente, mascaret, vague tueuse,
Des plus petites aux plus…gigantesques,
La mer sait se faire douce, ou, dantesque.
De la mort par noyades, parfois, frappeuse,
Elle monte … monte, atteint… des sommets,
Elle roule, sur elle-même, ou elle se creuse,
Puis déferle, en tombant, sur le pont et roof,
Longe le flanc du voilier, jusqu’au cockpit,
Vous la remplit en vous baignant dedans.
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Vagues longues, courtes, cassantes
Moutonneuses, houleuses… droites,
Qui vous portent en des accélérations,
Ou vous ralentissent en enfournements.
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Et inutile de chercher à lutter contre elles,
Si vous insister vous pourriez faire un soleil,
Il vaut mieux à demi tanguer, rouler sur elles
Bien négocier les vagues sera plus confortable.
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On dit parfois qu’on est arrivé, sinon stationné
Dans le creux de la vague, on attend de monter
Mais en pleine mer, personne ne viendra aider
C’est juste à vous et votre énergie à négocier !
L’expérience de forte vague lors de tempête
Apprend : rester sur place est suicidaire.
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Fragments
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Observer un voiler en mer
Lors d’une grande tempête
Surtout le voir à la jumelle
Donne frissons de partout,
Il lutte sans cesse, relâche,
Contre éléments déchainés
Et ne sait s’il va l’emporter.
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On prie pour lui, ne l’envie,
On imagine marin chaviré,
Se cognant au bastingage,
S’accrochant filin, hauban,
Par-dessus bord vomissant
Priant Dieu pour éviter fin.
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Voilà bien une fausse image
Or en réalité, lorsqu’on y est,
Le tableau ne sera pas si noir
Il n’est que de lutte, d’espoir,
Tant les chances de sa survie,
Sont garantie hors abordage,
Avec un navire ou un rocher.
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D’accord … des vagues seront
Bien plus effrayantes encore,
Que vues du rivage point fixe,
Or le voiler monte et descend,
De vague suit son mouvement
Et ainsi de suite, poursuivant
Son cap, à sec de toile au vent
Et en secours, moteur, ralenti.
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Si changement cap, le rectifie,
Et c’est ainsi que j’aurai vécu
Un bon nombre des tempêtes,
Aux vagues dites gigantesques
Sans croire ma dernière heure
Venue et calme, voire lucidité,
Au bout d’elle, je suis parvenu.
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Nous étions deux à nous relayer
Ça aide plus qu’alcool, mal venu.
Je suis là pour en parler, pourtant
Ne recherche pas sensations éperdues
Suffit d’une fois où le bateau prend l’eau,
Le danger change et les secours pas garantis.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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La mer est douce quand elle est d’huile,
Quand elle se mire, en ciel, peu nuagé,
Lors ciel de traine, pas encore effacé,
Risées se font rides… comme tuiles.
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Quand la mer grossit, est furieuse,
La mer s’ouvre en deux, se creuse.
Un étonnant contraste, paradoxe,
Offre caresses, combats de boxe.
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Quand la mer est hachée, agitée,
Quand son vent est contre marée,
Quand elle soulève de belles écumes
Que de beaux parfums, s’exhument.
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Vagues se forment, s’arrondissent,
Défilent, déferlent en longs défilés,
Montagnes d’eau montent, profilées
En courbes qui sur vous surgissent.
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L‘une d’elle, chargée sur l’arrière,
Soulève le voilier comme plume,
À en craindre mauvaise fortune,
À en entonner, dernière prière.
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La mer vous dépose en son creux,
L’horizon entier disparaît sous l’eau,
Impression étrange, se noyer heureux,
Et sa vague tueuse, en devient tombeau.
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Voilier, grand comme une coque de noix,
En a vu d’autres : sauvé encore, cette fois,
Mais cette danse féroce d’allure macabre,
Me rappelle que je ne suis que son jouet.
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Un jouet d’une vague … en plein océan,
Vous surprenant au mauvais moment,
Bateau, enfournant étrave, dans l’eau,
Vous entrouvre un monde nouveau.
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Un monde où face à ces éléments,
Votre seule force, énergie, envie,
Est de vous tenir encore en vie,
Le cœur et l’esprit : battants !
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Forme
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Évocation
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Un totem primitif de tribus anciennes,
Une ondulation quelconque, terre, air,
Une vague quelque peu chantonnante,
Mouvante non moins tourbillonnante
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Cela donne une idée de la force de l’eau
Lors est tourbillonnante.
Telles volutes et arabesques, composées
Par la crête d’une … vague !
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Symbolique
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Le tourbillon peut avoir
Le même sens que la tornade,
En moins virulent et dévastateur.
Si c’est la personne qui est présentée,
C’est l’aspect éner gique, entraînant
Qui est symbolisé fatigant peut-être.
Mais dans un sens bien différent,
Le tourbillon est associé à la spirale,
Il est comme une sorte de passage vers
Autre dimension ou souvenirs refoulés.
Cet aspect du tour billon absorbant peut
Être angoissant il est utile de chercher
À savoir quels sont les souvenirs qui
Nous aspireraient vers le fond.
psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/
Dictionnaire-des-reves/Tourbillon
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Fond
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Évocation
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Cela donne une idée de la force de l’eau
Lors est tourbillonnante.
Telles volutes et arabesques, composées
Par la crête d’une … vague !
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Symbolique
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La vague
Est une déformation
De la surface de la mer………….
Elle est le symbole de ……………………
Puissance et d’éphémère. ……………………
Vague peut être destructrice ………………
Et cela notamment lorsqu’elle …………
Est puissante et très haute. …………
Nombre marins redoutent …..
Ces vagues dites tueuses.
Par ailleurs, la vague, par son reflux
Sur le sable effacera toutes les traces.
1001symboles.net/symbole/sens-de-vague.html
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Fond/forme
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On imagine une grande et haute vague
Avec crête en courbe et profond creux,
C’est en tous cas ainsi qu’on la dessine,
Alors que quand vous serez à son pied
C’est un mur de trois étages à grimper
Et les pires seront celle en tourbillons,
Qui vous font faire un virage complet !
Il ne faut surtout pas stopper le bateau,
Garder une bonne vitesse est votre salut,
Sauf à vous mettre à la cape, flanc vague,
Et vous laisser dériver comme un bouchon.
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