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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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Je nage en toute liberté,
Sans jamais m’arrêter :
Un kilomètre, compté,
Plaisir finit par lasser.
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Une brasse bien filée,
Sans cesse renouvelée,
N’a rien à voir avec bain
En bordure de la plage,
Ni avec un marathon,
Voire un sprint de nage.
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Voilà, j’y suis bien arrivé,
Et heureux, bien qu’épuisé,
À présent ma seule envie est
De pouvoir … recommencer.
Mais, à un certain âge, passé,
Attention à bien s’économiser.
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La mer supporte tous les corps,
Se laisse fendre pour se baigner,
Si vous la trouvez bonne encore
En elle, vous irez loin : émerveillé.
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Fouetté par ses vagues, sa chaleur,
Enfants crient, jeunes s’éclaboussent,
Adultes et vieux y nagent durant l’heure,
En rêvant en elle que chaque rivage pousse
À revenir pour renaitre en sein de leur mère
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Où ils étaient poisson en une mare hors terre
Où ils n’avaient pour, seul et unique, horizon
Que le noir absolu, dans un fluide des sons.
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Sons qui e déforment et s’étouffent en eau,
Toutes pesanteurs ne seront plus défauts.
Tous les stress s’évacuent lors on serait nu,
Presque entre deux eaux flottant est rendu.
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Brasse dos nage papillon crawlée, planche
Qu’importe votre position … votre action
Y a quatre éléments de préoccupations :
Air, eau, corps pour poumons étanches.
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Qui ne connaît bienfaits bain prolongé
Qui dans sa bulle vous tiendra prisonnier
Pour vous la coincer si ce n’est vous libérer,
Du trop-plein de gravité que vie vous a procuré.
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Extensions
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Comment naviguer dessus la mer,
Sans, de temps…en…temps, se jeter,
À corps perdu, dedans, surtout quand
Sa température dépasse les vingt degrés !
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Pour le plaisir de faire quelques longueurs,
Pour le plaisir de chasser quelques langueurs,
La nage a des vertus thérapeutiques bien connues.
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La nage n’est pas sport violent comme tennis, foot :
Difficile de se faire une entorse au coude ou au pied
Car la résistance de l’eau et sa souplesse empêche
Tout mouvement brutal et puis, fatigue venant,
Rien ne vous empêche de faire…petite pause,
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Planche on l’appelle, repartir de plus belle.
Bateau et nage, dans les mers chaudes,
Ne sont en fait qu’un et même loisir.
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L’eau vous rafraichit quand le soleil vous réchauffe
Et la peau apprécie ces changements d’atmosphères :
Plongeon pour commencer, histoire de se jeter à l’eau !
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Madère, La Caleta : bassin artificiel avec une plage, à chaque bout.
Ni une ni deux, comment résister à une telle baignade sans risque.
Je m’y sens bien et à tel point que je sors, vers la mer, vers le large,
Mais il arrive un moment où je me trouve très loin, et … très seul !
Revenir vers le bassin, est ma première nécessité, question sécurité
Quoiqu’il en soit et de la distance et de mes forces, ne pas paniquer,
La mer est calme, il n’y a lors aucune raison, à moins d’une crampe
Pour appeler des secours mais qui ne viendront de toute façon, pas,
Pour finir je rejoins le rivage mais je suis mort de fatigue, exténué !
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Fragments
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Je ne suis pas un bon nageur,
Pas mauvais nageur non plus,
Je tiens la distance, sans plus,
Durant plus d’une bonne heure.
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Une piscine de cinq cent mètres,
Avec grande plage à chaque bout,
Sans parler entrée directe en mer,
C’est assez rare à ne pas manquer.
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Manquer de souffle ai pourtant failli
Après avoir, une bonne tasse, englouti
Étant en pleine mer, vague m’a surpris,
En faisant la planche, je m’en suis remis,
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Affaire banale s’il en est mais sorti en mer
Personne ne m’aurait secouru, car non vu,
Comme quoi, mieux vaut nager, de concert,
Il ne faut plonger seul au risque d’être perdu
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Tant qu’à voire bonne bouteille, flotter en mer,
La cueillir entre deux vagues, au risque de boire
La tasse, mieux vaut que ce soit pour une histoire
Qui ne soit pas d’eau de mer mais de bon vin, clair.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
Je nage en toute liberté,
Sans jamais m’arrêter :
Un kilomètre, compté,
Plaisir finit par lasser.
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Une brasse bien filée,
Sans cesse renouvelée,
N’a rien à voir avec bain
En bordure de la plage,
Ni avec un marathon,
Voire un sprint de nage.
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Voilà, j’y suis bien arrivé,
Et heureux, bien qu’épuisé,
À présent ma seule envie est
De pouvoir … recommencer.
Mais à un certain âge, passé,
Attention à bien s’économiser.
.
La mer supporte tous les corps,
Se laisse fendre pour s’y baigner,
Si vous la trouvez ^ bonne… encore
En elle, vous ^ irez loin ^ émerveillé !
Fouetté par ^ ses vagues, sa ^ chaleur,
Les enfants N crient, jeunes s’écla E boussent,
Adultes et A vieux y nagent durant N l’heure,
En rêvant G en elle que, chaque rivage ^ pousse
À revenir E pour renaitre dans le sein de ^ leur mère
Où ils ^ étaient poissons en une mare P hors terre
Où ils ^ n’avaient pour seul et unique L horizon
Que le P noir absolu, dans un fluide E des sons.
Sons qui R se déforment et s’étouffent I en eau,
Toutes O pesanteurs ne seront plus N défauts,
Tous les L stress s’évacuent lors on E sera nu,
Presque O entre deux eaux flottant ^ est rendu.
Brasse dos N nage papillon crawlée ^ ou planche
Qu’importe G votre position ou M votre action
Il y a quatre É éléments de pré E occupation,
Air, eau, corps E et poumons R étanches.
Qui ne connaît ^ bienfaits ^ bain prolongé
Qui dans sa bulle ^ vous ^ tiendra prisonnier
Pour vous la coincer … si ce n’est vous libérer,
Du trop-plein de gravité que vie vous a procuré.
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Forme
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Évocation
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Une carafe pour l’eau à table,
Monument inscription aux morts
Bouteille de vin italien, espagnol,
Protégée par une robe faite en paille.
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Boire la tasse, d’une bonne bouteille
D’accord … mais une tasse de bon vin
La boire en mer comme chacun sait
Ce n’est autre que de l’eau salée !
Une bouteille, et quel que soit sa forme,
N’aura rien à voir avec une nage en mer.
Si par inadvertance, on buvait de l’alcool,
Risque s’éloigner surface, approcher fond.
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Symbolique
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De rêver de voir
Bouteille pleine :
Rencontre amicale,
Bonheur détente ;
Voir une bouteille,
Avec du vin : la richesse ;
Voir une bouteille vide :
Peut-être un petit incident ;
Laver une bouteille : clarification
D’une situation plutôt confuse ;
Voir une bouteille cassée :
Prudence, risque fracture ;
Voir bouteille à la mer :
Des nouvelles de l’étranger.
Dictionnaire-des-symboles-de-rêve
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Fond
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Évocation
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Boire la tasse, d’une bonne bouteille
D’accord… mais une tasse de bon vin
La boire en mer comme chacun sait
Ce n’est autre que de l’eau salée !
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Symbolique
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La vigne est souvent une figuration
De l’Arbre de Vie, expression végétale
De l’immortalité et l’alcool est resté dans
Les traditions archaïques, le symbole de
La jeunesse et de la vie éternelle par
Les eaux de vie.
Les vins,
Et nectars,
Hydro-mels
Seraient tous
D’origine sacrée
Liés au feu céleste.
Perte, divagation corps
Et de l’esprit dans un excès d’ivresse.
Joie profane, ivresse mystique associée sang.
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Fond/forme
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Nageant en mer, il nous arrive
Des fois, la tasse, buvant
Mais, au grand jamais … du vin,
Et, en plus, dans un verre :
Il faut juste ne pas manquer d’air,
Pour être toujours surnageant,
Sinon, en plongeant, asphyxié
C’est signe d’ivresse profondeurs
Qui nous dira c’est notre heure
De remonter jusqu’au Paradis
Sans jouir de plaisir exquis.
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