195 – Ma nage prolongée en pleine mer

Textuels et illustrations    >> 

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Je nage en toute liberté,

Sans jamais m’arrêter :

Un  kilomètre,  compté,

Plaisir finit  par  lasser.

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Une  brasse   bien  filée,

Sans  cesse   renouvelée,

N’a rien à voir avec bain

En bordure    de la plage,

Ni avec un       marathon,

Voire   un sprint  de nage.

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Voilà,  j’y suis  bien arrivé,

Et heureux, bien qu’épuisé,

À présent ma seule envie est

De  pouvoir … recommencer.

Mais, à un  certain âge, passé,

Attention à bien s’économiser.

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La mer supporte tous les corps,

Se laisse fendre pour se baigner,

Si  vous la trouvez bonne  encore

En elle, vous irez loin : émerveillé.

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Fouetté  par ses vagues,  sa chaleur,

Enfants crient,  jeunes s’éclaboussent,

Adultes et vieux y nagent durant l’heure,

En rêvant en elle que chaque rivage pousse

À revenir pour renaitre en sein de leur mère

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Où ils étaient poisson en une mare hors terre

Où ils n’avaient pour, seul et unique, horizon

Que le noir absolu,  dans  un fluide des sons.

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Sons qui  e déforment et  s’étouffent en eau,

Toutes  pesanteurs  ne  seront plus  défauts.

Tous les stress s’évacuent   lors on serait nu,

Presque  entre deux eaux flottant est rendu.

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Brasse dos nage papillon crawlée, planche

Qu’importe votre position  … votre action

Y a quatre éléments de préoccupations :

Air, eau, corps pour poumons étanches.

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Qui ne connaît bienfaits  bain prolongé

Qui dans sa bulle vous tiendra prisonnier

Pour vous la coincer si ce n’est vous libérer,

Du trop-plein de gravité que vie vous a procuré.

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Extensions

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Comment naviguer  dessus la mer,

Sans, de temps…en…temps, se jeter,

À corps perdu, dedans, surtout  quand

Sa température dépasse les vingt degrés !

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Pour le plaisir  de faire  quelques longueurs,

Pour le plaisir  de chasser  quelques langueurs,

La nage a des vertus thérapeutiques bien connues.

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La nage n’est pas sport violent comme tennis, foot :

Difficile de se faire une entorse au coude ou au pied

Car la résistance de l’eau et sa souplesse empêche

Tout mouvement brutal et puis, fatigue venant,

Rien ne vous empêche de faire…petite pause,

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Planche on l’appelle, repartir de plus belle.

Bateau et nage, dans les mers chaudes,

Ne sont en fait qu’un et même loisir.

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L’eau vous rafraichit quand le soleil vous réchauffe

Et la peau apprécie ces changements d’atmosphères :

Plongeon pour commencer, histoire de se jeter à l’eau !

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Madère, La Caleta : bassin artificiel avec une plage, à chaque bout.

Ni une ni deux, comment résister à une telle baignade sans risque.

Je m’y sens bien et à tel point que je sors, vers la mer, vers le large,

Mais il arrive un moment où je  me trouve très loin, et … très seul !

Revenir vers le bassin, est ma première nécessité, question sécurité

Quoiqu’il en soit et de la distance et de mes forces, ne pas paniquer,

La mer est calme, il n’y a lors aucune raison, à moins d’une crampe

Pour appeler des secours mais qui ne viendront de toute façon, pas,

Pour finir je rejoins le rivage mais je suis mort de fatigue, exténué !

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Fragments

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Je ne suis pas un bon nageur,

Pas mauvais nageur non plus,

Je tiens la distance,  sans plus,

Durant plus d’une bonne heure.

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Une piscine de cinq cent mètres,

Avec grande plage à chaque bout,

Sans parler entrée directe en mer,

C’est assez rare à ne pas manquer.

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Manquer de souffle ai pourtant failli

Après avoir, une bonne tasse, englouti

Étant en pleine mer, vague m’a surpris,

En faisant la planche, je m’en suis remis,

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Affaire banale s’il en est mais sorti en mer

Personne ne m’aurait secouru, car non vu,

Comme quoi, mieux vaut nager, de concert,

Il ne faut plonger seul au risque d’être perdu

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Tant qu’à voire bonne bouteille, flotter en mer,

La cueillir entre deux vagues, au risque de boire

La tasse, mieux vaut que ce soit pour une histoire

Qui ne soit pas d’eau de mer mais de bon vin, clair.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

Je nage en toute liberté,

Sans jamais m’arrêter :

Un  kilomètre,  compté,

Plaisir finit  par  lasser.

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Une  brasse   bien  filée,

Sans  cesse   renouvelée,

N’a rien à voir avec bain

En bordure    de la plage,

Ni avec un       marathon,

Voire   un sprint  de nage.

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Voilà,  j’y suis  bien arrivé,

Et heureux, bien qu’épuisé,

À présent ma seule envie est

De  pouvoir … recommencer.

Mais à un  certain âge, passé,

Attention à bien s’économiser.

.

La mer supporte   tous les corps,

Se laisse fendre   pour s’y baigner,

Si vous la trouvez  ^  bonne… encore

En elle, vous  ^  irez loin   ^  émerveillé !

Fouetté par   ^ ses vagues,  sa  ^      chaleur,

Les enfants   N   crient, jeunes s’écla    E  boussent,

Adultes et    A    vieux y nagent durant      N     l’heure,

En rêvant   G    en elle que, chaque rivage      ^       pousse

À revenir   E   pour renaitre dans le sein de     ^  leur mère

Où ils       ^     étaient poissons en une mare     P hors terre

Où ils      ^       n’avaient pour seul et unique     L    horizon

Que le     P        noir absolu,  dans  un fluide      E  des sons.

Sons qui  R       se déforment  et  s’étouffent     I    en  eau,

Toutes      O      pesanteurs  ne seront plus     N   défauts,

Tous les    L      stress s’évacuent lors  on     E    sera nu,

Presque     O     entre deux eaux flottant   ^  est rendu.

Brasse dos  N    nage papillon crawlée   ^  ou planche

Qu’importe   G    votre position ou    M  votre action

Il y a quatre   É    éléments de pré  E   occupation,

Air, eau, corps  E   et poumons   R        étanches.

Qui ne connaît   ^    bienfaits  ^   bain prolongé

Qui dans sa bulle  ^  vous ^ tiendra prisonnier

Pour vous la coincer … si ce n’est vous libérer,

Du trop-plein de gravité que vie vous a procuré.

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Forme

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Évocation

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Une carafe pour l’eau à table,

Monument inscription aux morts

Bouteille de vin italien, espagnol,

Protégée par une robe faite en paille.

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195 4

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Boire  la  tasse, d’une  bonne  bouteille

D’accord … mais une tasse de bon vin

La boire en mer comme chacun sait

Ce n’est autre que de l’eau salée !

Une bouteille, et  quel que soit sa forme,

N’aura rien à voir avec une nage en mer.

Si par inadvertance, on buvait de l’alcool,

Risque s’éloigner surface, approcher fond.

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Symbolique 

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De rêver   de  voir

 Bouteille  pleine :

Rencontre amicale,

 Bonheur     détente ;

Voir  une    bouteille,

Avec du vin : la richesse ;

Voir  une     bouteille    vide :

Peut-être   un    petit   incident ;

Laver une bouteille : clarification

D’une situation  plutôt confuse ;

Voir  une   bouteille   cassée :

Prudence, risque fracture ;

Voir bouteille à la mer :

Des nouvelles de l’étranger.

Dictionnaire-des-symboles-de-rêve

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Fond

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Évocation 

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Boire  la  tasse, d’une bonne bouteille

D’accord… mais une tasse de bon vin

La boire en mer comme chacun sait

Ce n’est autre que de l’eau salée !

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Symbolique

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La vigne est souvent une figuration

De l’Arbre de Vie,  expression végétale

De l’immortalité  et l’alcool est resté dans

Les traditions archaïques, le symbole de

La jeunesse et de la vie éternelle par

Les eaux de vie.

 

Les vins,

Et nectars,

 Hydro-mels

Seraient tous

D’origine sacrée

Liés au feu céleste.

 

Perte, divagation corps

 Et de l’esprit dans un excès d’ivresse.

Joie profane, ivresse mystique associée sang.

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Fond/forme 

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Nageant en mer, il nous arrive

Des fois, la tasse, buvant

Mais, au grand jamais … du vin,

Et, en plus, dans un verre :

Il faut juste ne pas manquer d’air,

Pour être toujours surnageant,

Sinon, en plongeant, asphyxié

C’est  signe d’ivresse profondeurs

Qui nous dira c’est notre heure

De remonter jusqu’au Paradis

Sans jouir de plaisir exquis.

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Textuels et illustrations    >>


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