196 – Lors calme plat, mon cerveau galope

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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Pas de bateau à l’horizon,

Pas de vent fou, ni dépression,

Ni de coéquipier, de compagnon,

Rien que  moi, mer, pleine inaction.

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Et pour autant ce n’est guère l’ennui

Qui me guette,  ni ne me remplit :

Je me sens seul, quart de nuit

Nullement anéanti,

Plutôt accompli !

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Je me penche sur mon exis  tence,

Je tente de faire face à une béance

D’un tel océan des plus immenses,

Où l’air et l’eau, mènent la danse.

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Retournant à sources, éléments

D’où je viens, vais, assurément

Mouvement, complice … allant

Me berce en  ses bras aimants.

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Est-il vrai que Nature  m’aime

Non elle m’ignore quand même,

Notre rencontre est fort suprême,

Je la respecte et elle fait  de même.

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Calme plat, dans  cerveau, galopant,

En bateau où vagues m’enfourchant,

Enfournent, en un seul coup de vent,

Tous délires, tous soupirs mouvants.

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Au-delà des temps,  vagues d’être,

De mon esprit, mon corps, naitre,

Calme,  tranquille  qu’apparaître,

Détaché de tout,  attaché à l’être !

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Le mouvement de la houle légère,

Me  rappelle  que je suis  en mer,

C’est bien la seule chose,  misère,

Qui apaise l’âme,  sur cette Terre.

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Je mourrai dans belles émotions,

Ou en profondes contemplations,

Si pas un seul bateau, à l’horizon,

Calme le vent fou lors  dépression.

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Mourir n’est plus rien  quand on a

Vrai sentiment de vivre à fond et là

Mon cerveau galopant, irait jusqu’à

Encéphalogramme total : calme plat !

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Extensions 

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La Nature m’ignore, pourtant, je la personnifie

Jusqu’à lui donner des intentions… à mon égard,

À celui de l’humanité : c’est sans doute parce que

Je sens que j’en fais partie et que son grand calme

Ou grande colère en moi aussi, sans cesse retentit.

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Nul ne peut ignorer Nature étant seul en mer

Parce qu’elle est sa seule compagne durant

Des heures et des jours et quand en plus

Il fait nuit et qu’on est désœuvré

Mais bien obligé d’être éveillé

Pour assurer le quart, le cerveau

Se nourrit de fantasmes qu’il produit.

Calme plat, mon cerveau galope, oxymoron.

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C’est une petite musique intérieure qui se met

À sourdre et à chanter, comme une fontaine,

Dont on n’entendait, jusque-là, l’eau couler,

Contre bruit, éclair, tonnerre d’un cerveau,

Déchargeant anxiétés, angoisses, à délirer.

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Une lecture peut être lente ou rapide, découpée ou continu,

Mais en aucun cas, elle ne saurait rester, longtemps, passive :

Le cerveau ne fait pas que décoder signes : il interprète les sens

Communs, spéciaux, techniques, figurés, symboliques, possibles.

Ce qui n’empêche nullement sa facilité et sa fluidité et son intérêt.

Si le texte est bien écrit et qu’on n’a point besoin d’un dictionnaire,

À chaque ligne, paragraphe, page, chapitre, sous chapitre et… partie

Mon cerveau se met à marcher, puis à trotter, et, pour finir, à galoper,

Lors je suis pris à fond dans l’histoire au point de ne pouvoir décrocher.

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Dès qu’il y a une longue période

De calme plat en pleine navigation,

Lecture de livres, romans, est possible,

Pas avec des mouvements, soubresauts !

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La bibliothèque des livres, en mer, est plutôt

Remplie d’ouvrages  sur croisières, navigations,

Lors chacun prend soin d’emporter quelques livres

Personnels qu’il tient à lire durant moment de repos.

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Fragments

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Généralement, quand il y a calme plat,

Que je ne vois rien venir, agitant air, eau,

Je prends un livre à lire ou j’écris un roman,

Et je me laisse déborder par mon imagination.

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Parfois ça tombe bien, je lis un roman sur la mer,

Et dès lors que je la sens bien, je fais corps avec elle,

Elle n’aura rien de constant mais elle n’est pas cruelle

Voilier et moi, faisons la paire : sommes loin de terre !

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Je m’imagine traverser les océans, sans frémir instant :

Facile quand on est à l’ancre, à l’abri de vents, courants

Je pourrais écrire des récits de navigation, tonitruants,

En étant dans ma bibliothèque, et bien chauffé à blanc.

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Ici en repos, je me sens bien, pour ne pas dire au mieux

Je songe et je médite : que faire en ce gite, n’étant lapin,

Mot ne provenant pas du latin,  à ne pas dire en bateau,

Mais la lecture du roman me raconte bien triste légende

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Je les vois mal, grignotant cordes et coques du bateau,

Cordes en matière synthétique, coque en aluminium,

Ce jusqu’à provoquer le naufrage de navire, en mer,

Je verrais mieux des rats qui iraient avec radeaux.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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Calligramme

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Pas de bateau à l’horizon,

Pas de vent fou, ni dépression,

Ni de coéquipier, de compagnon,

Rien que Ô moi, mer, Ô l’inaction.

Et pour autant ce n’est guère l’ennui

Qui me guette,  ni ne me remplit :

Je me sens seul, quart de nuit

 Nullement anéanti,

Plutôt accompli !

.

Je me    penche        C           sur mon exis  tence,

Je tente   de faire        A            face  à  une     béance

D’un tel     océan          L             des plus im   menses,

Où l’air      l’eau,           M              mènent  la      danse.

Retour     ne aux           E                sources,      élément

D’où je      viens,           *                vais, assu    rément

 Mouve      ment,          P                complice,       allant

Me ber    çer en          L              ses bras    aimants.

Ce n’est    pas vrai     A          Nature        m’aime :

Non elle  m’ignore   T       mais quand     même,

.

Notre     rencontre        est fort      suprême,

Je la     respecte     M    elle fait   de même.

Calme plat dans     O    cerveau  galopant

En bateau vagues     N        enfourchant,

Enfournent en seul      *    coup de vent,

Tous délires et soupirs    *    mouvants.

.

Au-delà des temps,   C     vagues d’être,

Mon esprit, mon      E      corps, naitre,

Calme, tranquille    R     qu’apparaître

Détaché de tout      V   attaché à l’être.

Le mouvement de  E    la houle légère,

Me rappelle  que    A    je suis  en mer,

C’est bien la seule  U     chose,  misère,

Qui apaise l’âme,         sur cette Terre.

.

Je mourrai dans    *     belles émotions,

Ou en profondes   G    contemplations,

Si pas un seul ba    A    teau, à l’horizon,

Calme le vent fou    L     lors  dépression.

Mourir n’est plus     O      rien  quand on a

Vrai sentiment de    P      vivre à fond et là

Mon cerveau galo     E       pant, ira jusqu’à

Encéphalogramme      *       total calme plat !

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Forme

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Évocation

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Lecteur de livres à lire,

Et d’urgence mais comment

Ai-je fait  pour  en  arriver là,

À me droguer de mes romans !

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196 4

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Lire, est être seul en sa bulle

Avec mille histoires à dévorer,

Et si la vie est comme un roman,

 Autant que ce soit moi, l’auteur.

Un lecteur pour sûr, avec de bons yeux,

Une pile de livres, sans doute des romans

Voilà ce que le calme plat, nous autorisera

Accordant ainsi et fort bien forme et fond !

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Symbolique 

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L’acte de lecture 

Est défini comme sémiose

Ou signification du texte est

 Fonction du contexte

Et est distinguée,

Ensuite, de l’acte de réception

Ainsi  que de  l’acte, dit  de  langage.

Ces processus sont au nombre de cinq :

Neurophysiologique, cognitif, affectif,

Argumentatif  et enfin  symbolique.

Aucun détail  sur  ces processus.

Se reporter …  aux définitions

Qu’en donne les dictionnaires,

Faisant autorité en la matière.

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Fond

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Évocation 

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196 6

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Lire, est être seul en sa bulle

Avec mille histoires à dévorer,

Et si la vie est comme un roman,

 Autant que ce soit moi, l’auteur.

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Symbolique

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Roman est un genre littéraire

Caractérisé essentiellement  par

Une narration fictionnelle et dont

La  première  apparition  peut être

Datée du XIIe siècle.

 .

Initialement écrit  en vers  qui  jouent

Sur les assonances, il est écrit en prose

Dès le XIIe siècle

 .

Et il se distingue du conte ou de l’épopée

Par sa vocation à être lu individuellement

De manière dynamique

Au XVIIIe siècle,

 .

Le roman deviendra  un  genre  littéraire

Dominant   à    partir

Du XIXe siècle

 .

Depuis, présente, aujourd’hui, un grand

Nombre de sous-genres.

Au XXIe siècle

wikipedia.org/wiki/Roman_(littérature)

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Fond/forme

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Mon état intérieur et extérieur

Peuvent être, parfois, contraires,

Comme colère froide qui ne laissera

Rien apparaitre, présager, transpirer

Ou bouillonnements de pensées, images

En préludes aux inspirations poétiques

Aux accents émouvants de sentiments

Ou de chants de nature bucoliques.

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