198 – Pêche dorade-coryphène en haute mer

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Originaux : poème,  extensions, fragments

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Poème

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           Vrai que

        Pour un poisson

De haute mer, Canaries,

Coryphène  est bien joli nom !

Deux coryphènes gisent là, mortes,

L’une contre l’autre les yeux vitreux,

Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.

Les voici en chairs, qui nous apportent,

Notre menu en deux repas au quotidien

Et ce, pour les quatre jours,  prochains.

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Famille coryphène désormais chagrine

Contre deux marins des plus heureux.

L’on peut passer…des heures entières,

À regarder coryphènes nager en mer.

Ils nagent par banc, ou parfois isolés,

Je rêve, poisson : de leur ressembler.

La vraie coryphène, vous connaissez,

C’est une dorade de mer, caméléon !

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 Bonne si sous la dent vous la mettez,

Dont le mâle ressemble bonite-thon

En voilà bien un poisson qui frétille,

Se bat et se débat dès qu’on le titille

Au bout de votre canne, de votre fil,

Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.

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Coryphène, doucement, ramassée

Prenant temps de voir scintiller :

Couleurs, jaune-brune-blanche

Et nacrée, au reflet pervenche,

Un pur joyau que son ballet

Dans l’eau,  lors de prise,

Hors du sillage bateau

Par un marin, pleine

Encore soubresaut

Dernier  swing,

Ou  dernière

Valse tango

Elle finira,

Au fond d’un cockpit,

Danse macabre,    ses nerfs à vif,

Avant coup de            grâce décisif,

Abrégeant son                agonie, palpite.

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Extensions

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Nous avons là, tableau fort palpitant,

Haut en couleurs, montrant que la pêche

Est un art, sans pitié, quand on la fait,

Sans états d’âme pour la consommer.

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Coryphène ne rime avec rien,

Rien qu’avec elle-même :

C’est un poisson unique

Qui a une défense exceptionnelle

Offre des sauts spectaculaires hors d’eau.

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Poisson caméléon  changeant de couleurs,

Passant du jaune brun au bleu, puis blanc,

Puis pigmentations  rouges, bleues, noires.

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Nous avons pris des femelles, fines de tête

Alors que pour le mâle, tête plus carrée.

Nous la préparons en filets, dégustons

Avec du riz ou des pommes de terre

Avec un vin blanc : « vino verde »

Un vrai régal, chair si délicate.

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Il y a plusieurs tailles de dorades coryphènes comme les thons.

Elle a une chair délicate, et, bien cuisiné : tout, en elle, est bon !

En pêcher une, sera presque un miracle, pour apprenti pêcheur,

Que je suis et je n’en reviens pas encore de ma chance ce jour-là.

J’en connais d’autres, ayant pris des grosses : plus futés que moi.

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C’est pas le tout de pêcher des poissons

D’abord il faudra se limiter en quantité,

Au-delà de trois, on ne sait les conserver,

Ensuite il faudra savoir bien les cuisiner !

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Cela dit, ce sera un vrai plaisir d’en gouter,,

Accompagné  d’un bon vin blanc, bien frais !

La dorade, en particulier, est poisson préféré,

On n’a laissera pas une miette en notre assiette.

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Fragments 

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Daurade coryphène est symphonie des couleurs :

 Du gris, du jaune, une touche de vert : étincelant,

Dans l’eau en évoquant une sorte de petite sirène

Qui perdra ses éclats et couleurs, sortie des eaux.

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Un tel changement, radical, me crée de la peine :

Son halo de lumière s’étant comme envolé en air

Elle perd sa belle danse frétillante et scintillante,

Elle n’est plus qu’un tas de chairs à consommer.

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Il faut dire qu’on s’en régale  à qui mieux mieux,

Pas besoin de sauces, herbes, épices, exhausteur,

Sa chair s’avère d’une tendre et délicieuse saveur

On ne la pêche qu’en mer chaude, c’est heureux !

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Sa nageoire dorsale en forme de peigne très fin

Avec ses petites nageoires, latérales et caudales,

Participe de tenue de ballet, sa tête, plongeante,

Fait qu’elle porte comme un casque, coryphène.

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Graphiques : calligramme, forme et fond

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 Calligramme

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           Vrai que

        Pour un poisson

De haute mer, Canaries,

Coryphène  est bien joli nom !

Deux coryphènes gisent là, mortes,

L’une contre l’autre les yeux vitreux,

Étaient-elles sœurs, amis, ou voisines.

Les voici en chairs, qui nous apportent,

Notre menu en deux repas au quotidien

Et ce, pour les quatre jours,  prochains.

MA PÊCHE

Famille coryphène désormais chagrine

Contre deux marins des plus heureux.

L’on peut passer…des heures entières,

À regarder coryphènes nager en mer.

Ils nagent par banc, ou parfois isolés,

Je rêve, poisson : de leur ressembler.

La vraie coryphène, vous connaissez,

C’est une dorade de mer, caméléon !

DORADE-CORYPHÈNE

 Bonne si sous la dent vous la mettez,

Dont le mâle ressemble bonite-thon

En voilà bien un poisson qui frétille,

Se bat et se débat dès qu’on le titille

Au bout de votre canne, de votre fil,

Qu’un leurre, attrape, lorsqu’il file.

EN HAUTE MER

Coryphène, doucement, ramassée

Prenant temps de voir scintiller :

Couleurs, jaune-brune-blanche

Et nacrée, au reflet pervenche,

Un pur joyau que son ballet

Dans l’eau,  lors de prise,

Hors du sillage bateau

Par un marin, pleine

Encore soubresaut

Dernier  swing,

Ou  dernière

Valse tango

Elle finira,

Au fond d’un cockpit,

Danse macabre,    ses nerfs à vif,

Avant coup de            grâce décisif,

Abrégeant son                agonie, palpite.

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Forme

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Évocation

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Un support pour affiche, informations,

Forme manchot n’étant pas empereur,

Tête plus large : daurade-coryphène,

Poisson qui ne ressemble pas au thon.

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198 4

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Une daurade coryphène,

Qui change de couleur hors d’eau

Et dont la chair est si tendre

Que c’est un des meilleurs poissons

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Symbolique 

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Daurade

Coryphène, pélagique

Aux couleurs bleues jaunes

Et  vertes, effectuant  des  rushs

 À plus de 80 km/h, elle est assurément

Un  des  plus  beaux poissons  qu’un

Pêcheur sportif espère prendre.

Son   corps  reste   fusiforme

Mais   de   faible   section.

Les males ont un front

Bombé reconnaissable

L’œil est  en  position

Assez basse, se situe

Presque au niveau

De gueule ouverte.

Le nom de ce poisson estimé

Est issu du provençal daurada, dorée.

top-fishing.fr /poisson/52/1

/daurade-coryphene

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Fond

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Évocation

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198 6

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Une daurade coryphène,

Qui change de couleur hors d’eau

Et dont la chair est si tendre

Que c’est un des meilleurs poissons

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Symbolique 

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L

Les   alevins

De    poissons

Sont transparents

Et   la pigmentation

Apparaît  au cours de

Leur       développement.

Toute    la    diversité    des

Poissons      ne tient         qu’à

Un nombre de pigments colorés :

La mélanine, la xanthine, l’érythrine

Respectivement noir, jaune, et rouge.

Ils  sont  contenus     dans  des  cellules

Spécialisées du derme et de l’épiderme.

Sous un contrôle nerveux ou hormonal,

Ces cellules se dilatent,   se contractent.

Les pigments s’étalent, se concentrent

Modifiant lors couleur de l’animal.

Magnifiques couleurs ne servent

Pas que d’ornement,

 Ils sont utiles !

aquarium-larochelle.com/le-blog-scientifique/

couleurs-et-motifs-des-animaux-marins

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Fond/forme 

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Dorade ou daurade, les deux s’écrivent,

On ne pourra la confondre avec un thon

Tant sa peau, aux couleurs chatoyantes

Lors nageant dans l’eau et à sa surface,

Se rendent  de nature très changeantes,

Devenant pâlissantes, dès hors de l’eau,

Exhausse saveur de sa chair succulente

Dorade, sans doute, parce que… doré

Coryphène, sans doute, car… adoré

Pêcheurs sportifs, fins gourmets

Car en déguster une, me plait.

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 Textuels et illustrations   >> 


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