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Divorce est mot qui sépare
Ce qui était, auparavant, uni,
Et qui au début, nous a réussi,
Mais s’est modifié par bagarres.
Est-on responsable ou coupable :
Question de principe, de moralité,
Voire, même, parfois, de religion :
Question, pour le moins, affection.
Affection, affectation … affliction,
Peur, douleur, de toute désunion,
Peur d’une destinée, à répétition,
Si, soi-même, enfant de divorcés.
Ou si le premier n’est pas le bon,
Ou que modèle ne peut changer
On se remariera avec son clone
On n’aura pas changé de zone.
Car force serait de constater,
Lors fréquentant des divorcés,
Que souvent ils ont quitté le conjoint
Pour vivre avec le même ou le contraire.
À croire qu’en amour il n’y a rien d’arbitraire
Et que, variétés de choix, nous n’en avons point,
Pas simple de chercher quelqu’un de très différent :
Un choix est gouverné par notre histoire, inconscient !
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Autre que l’élu vous en deviendrez son ami, pas son mari,
Rares sont les couples qui ne soient pas déjà, prédéterminés
Par des personnages, qui les hantent, comme figures obligées,
Bien au-delà de ce qu’ils sont, parce qu’ils ne sont pas espérés.
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Regardez les parents, maris, enfants ou amants : comptabilisez
Les chances, que vous avez, de pouvoir, un jour, leur ressembler.
Divorcer est normal, c’est parfois un mal mais ce n’est pas fatal.
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Pour qui et pour quoi, de mieux : là réside problème principal.
Le divorce serait, déjà en germe bien avant le mariage, dit-on,
Mais si on le savait, si on savait tout, encore, se marierait-on !
Notre mort n’est-elle pas en germe aussi en notre naissance,
Lors personne ne renie sa vie, ni l’abandonne, d’évidence !
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Divorcer n’est pas qu’une question de sexe, autre enjeu,
Entre échecs, apprentissages, obligations, résiliences,
Il y a toujours un défaut, un vice, un contentieux,
Basé sur un mensonge les yeux dans les yeux.
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Des divorces sur infidélités, coups de tête,
Voire sentiment de manque de liberté,
Il y en a des cents et des milliers,
Aucun n’est ni joie ni fête.
Divorcer, c’est bien,
Et parfois, bête :
Ne reniez rien
Tenez tête.
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Extension
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Un temps de réflexion, de rupture, d’abattement
Ou les trois temps d’une séparation d’un couple,
Qu’elle soit vécue comme un échec, une nécessité.
Parfois, de là, à se jeter sur un ancien ami, amant
Plutôt que profiter pour respirer, prendre du recul,
Il n’y a qu’un pas, qu’on saute ou qu’on ne saute pas,
Selon qu’on supporte sa solitude ou l’impose à l’autre.
Il s’agit d’un deuil de quelque chose et auquel on tenait
À moins d’avoir tué l’amour avant … on n’y coupera pas.
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Un divorce reste un drame
Sentimental humain,
Tout comme un incendie,
Voire une maladie,
En nombre cas on pourrait
L’éviter, pardonnant
Or le ver étant dans le fruit
Solution, poubelle !
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Parfois un mal pour un bien :
Enfants auraient souffert
On n’a qu’une vie, faut profiter
Et non choisir la misère
Suffit de s’entendre à l’amiable,
Et de bien s’organiser
C’est plus facile à dire qu’à faire
Certains y sont arrivés.
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571 – Calligramme
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Divorce est mot qui sépare
Ce qui était, auparavant, uni,
Et qui au début, nous a réussi,
Mais s’est modifié par bagarres.
Est-on responsable ou coupable :
Question de principe, de moralité,
Voire, même, parfois, de religion :
Question, pour le moins, affection.
Affection, affectation … affliction,
Peur, douleur, de toute désunion,
Peur d’une destinée, à répétition,
Si, soi-même, enfant de divorcés.
.
C O N S T A T
Ou si le premier F n’est pas le bon,
Ou que modèle R ne peut changer
On se remariera É avec son clone
On n’a pas chan Q gé de zone.
Car force serait U de constater,
Lors fréquentant E des divorcés,
Que souvent ils ont N quitté le conjoint
Pour vivre avec le mê T me ou le contraire.
À croire qu’en amour il A n’y a rien d’arbitraire
Et que, variétés de choix, N nous n’en avons point,
Pas simple de chercher quel T qu’un de très différent :
Un choix est gouverné par no * tre histoire, inconscient !
Autre que l’élu vous en devien D drez son ami, pas son mari,
Rares sont les couples qui ne soi I ent pas déjà, prédéterminés
Par des personnages, qui les han V tent, comme figures obligées,
Bien au-delà de ce qu’ils sont, par O ce qu’ils ne sont pas espérés.
Regardez parents, maris, enfants R ou amants : comptabilisez
Les chances, que vous avez, de pou C voir, un jour, leur ressembler.
Divorcer est normal, c’est parfois É un mal mais ce n’est pas fatal.
Pour qui, pour quoi, de mieux S là réside problème principal.
Le divorce serait, déjà en germe * bien avant le mariage, dit-on,
Mais si on le savait, si on savait tout, encore, se marierait-on !
Notre mort n’est-elle pas en germe aussi en notre naissance,
Lors personne ne renie sa vie, ni l’abandonne, d’évidence !
Divorcer n’est pas qu’une question de sexe, autre enjeu,
Entre échecs, apprentissages, obligations, résiliences,
Il y a toujours un défaut, un vice, un contentieux,
Basé sur un mensonge les yeux dans les yeux.
Des divorces sur infidélités, coups de tête,
Voire sentiment de manque de liberté,
Il y en a des cents et des milliers,
Aucun n’est ni joie ni fête.
Divorcer, c’est bien,
Et parfois, bête :
Ne reniez rien
Tenez tête.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un pendentif, boucle d’oreille,
Ou la forme classique de toupie
Un flacon ou une pointe de lance,
Une amphore qu’on peut casser.
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Casser de la vaisselle est cliché du divorce
tout ce qui casse vole en éclats d’existence
comme pour détruire ce qui aura existé,
ainsi la forme devient proche du fond.
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Y aurait-il quelques rapports entre
Des amphores et un (une) divorcé,
Aucun, même s’il s’agirait de casser
Amphores issues de compte commun.
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Symbolique
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La symbolique de l’amphore
Est connectée avec l’origine de la vie
Et est indubitablement liée à la femme
Et à sa qualité génératrice de vie.
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La métaphore est toujours
Femme comme conteneur
Comme dispensatrice de la vie.
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Le graal étant lui-même conteneur,
Il possèdera aussi cette image du vase
Comme symbole de la création divine.
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Descriptif
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571 – Constat fréquent, fréquentant divorcés
Alignement central / Titre droit / Thème divorce
Forme en ovale / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : amphore / Symbole de fond : casser
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Fond
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Évocation
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Y aurait-il quelques rapports entre
Des amphores et un (une) divorcé(e):
Aucun, même s’il s’agissait de casser
Amphores issues d’un compte commun.
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Symbolique
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Je n’ai jamais vraiment
Compris la nécessité de
Casser choses comme
Des amphores ou autres
Lorsqu’on est en colère.
Pour avoir assisté déjà à
Quelques scènes du genre,
J’ai souvent été perplexe,
Face au déluge de violence,
Physique sur divers objets.
J’ai même trouvé ça ridicule.
Un peu comme cette personne
Qui donne des coups de poing
Dans le mur : il est en plâtre,
Paie tes réparations ensuite.
Et s’il était plutôt du béton,
Défoncées, tes phalanges.
lecanapevert.wordpress.com
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Corrélations
Fond/forme
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Étant construites en terre cuite,
Matériau fragile par excellence,
Lors vous heurtez des amphores,
Celles-ci ont tendance à craquer.
Il en est de même pour les couples
Qui se fragilisent en cas de conflits,
Un choc violent de trop et ils éclatent
Et personne ne songera à les réparer
Et tout comme les assiettes se mettent
À voler, le contenant comme le contenu
Des amphores se répandront sur le sol !
Lors tout casser plutôt que de s’entendre,
Conduit droit au divorce des êtres et choses
Alors qu’il aurait suffi, peut-être, d’un peu
D’écoute, de compréhension, bref : d’amour.
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Divorce prononcé
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Scénario
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Il y aura un temps de réflexion devant une telle et grosse déception,
suivi de temps de rupture en rompant contrat, avec ou sans avocat,
temps abattement, recueillement, avant rebondissement résilience.
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