.
C’est étrange, difficile
À croire et plus à accepter
Être tout puis n’être plus rien !
Sauf à n’être que système binaire
Comme fonctionne l’informatique,
Y a quelque chose entre tout et rien.
C’est ainsi que fonctionne l’humain
L’affection n’échappe pas à règle
Qu’on soit souris, on soit aigle
L’on aura tous des amis
Et parfois, ennemis,
Se servant de nous
Mettant à merci !
.
Se méfier de tout le monde et chacun
Ne nous fera pas rencontrer quelqu’un
Tout comme de réagir en tout puis rien,
Ne stabilisera jamais notre amour féminin.
Avoir été tout et puis rien sinon le contraire
Demeureront des situations, extraordinaires,
Proches d’un déni, de réalité, ou, de relativité,
À même de nous perdre dans la communauté :
Comment peut-on avoir été out pour quelqu’un
Et, pour le même, soudain, ne devenir plus rien !
.
Il est vrai que, tout le monde a un droit à l’erreur,
Faire un essai, avant de mettre fin à son malheur.
Séductions-abandons se renouvellent, et, à foison,
Et alors, l’on collectionne les échecs et sans raison.
Faut peut-être se poser la question de l’apparence,
Comment l’autre nous perçoit dans nos différences.
Cela peut venir, de l’autre, de soi-même, des deux :
Un mystère que, deux êtres deviennent amoureux,
C’est aussi, parfois, un manque de confiance en soi,
Ou une attente, envers l’autre, qui ne va pas de soi !
.
L’amour, dès premier degré, se satisfait d’égoïsmes,
Tant il se distend, se déforme, à travers son prisme.
Au dernier degré, il existe peu et on ne le définit pas,
Chacun le rêve, ou l’imagine, voire le projette, en soi.
Il faut se libérer de tous les modèles surtout parfaits,
Tant l’amour, de rester, défini, statique, ne le saurait.
Les apparences décident de ce qui est bien pour vous,
Mais les transparences de ce qui est mieux pour nous.
Puis arrive un moment où il faut parier sur quelqu’un
Sans trop connaitre son devenir en évolution demain,
Quoiqu’il arrive, l’on devrait toujours tendre la main,
Tan, trop souvent, on jette le bébé avec l’eau du bain.
.
Pour ne jamais s’encombrer des amours anciennes,
Bien des femmes préfèrent ne pas les collectionner.
Changer un corps pour un autre les intéresse moins
Que de changer, et du tout au tout, de personnalité.
Que faut-il en conclure de cela et dans tout ce fatras,
Couple a part de mystère qui demeurera insondable !
.
.
Extension
Est-ce bien raisonnable
De jouer sa vie, sa famille,
Sa fortune, ou son royaume
Sur un simple coup de dés.
Non, si l’on n’y croit pas
Au hasard ni à la chance ;
Oui, si l’on se dit qu’on peut
Influer sur sort de dés jetés
Ou croire notre sort scellé
Par destin écrit d’avance.
.
En un coup de dés, je gagne une fortune
Lors en un autre coup de dés, je la perds.
Peut-on jouer la séduction d’une femme,
Sur un simple coup de dé, qui la désigne ?
Le pari est plus qu’osé, et, n’est pas gagné,
Si elle l’apprend : gare au retournement :
Je passerai alors de tout à moins que rien.
.
On est bien tous d’accord
Pour affirmer que l’amour,
N’a rien de rationnel, si peu,
Qu’on pourra le jouer au jeu !
.
Or quelque chose nous retient
De le faire, on souhaite un joker,
Pour que chance tourne bon côté,
Amour ne serait pas chose à vendre.
.
Tout se vend, tout s’achète, prétendent
Bien des marchands de chairs humaines,
Sauf ma chère âme, n’étant rien, valant rien
Et pourtant la seule chose à laquelle je tiens !
.
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576 – Calligramme
C’est étrange, difficile
À croire et plus à accepter
Être tout puis n’être plus rien !
Sauf Ô être système Ô binaire
Comme fonctionne// ment informatique,
Y a quelque chose // entre tout et rien.
C’est ainsi que //fonctionne être humain
L’affection === n’échappe règle
Qu’on soit souris, on soit aigle
L’on aura tous des amis
Et parfois, ennemis,
Se servant de nous
Mettant à merci !
Se méfier de tout le monde et chacun
Ne nous fera pas A rencontrer quelqu’un
Tout comme de réagir V en : tout puis rien,
Ne stabilisera jamais not O re amour féminin.
Avoir été tout et puis rien, I sinon le contraire
Demeureront des situations, R extraordinaires,
Proches d’un déni, de réalité, * ou, de relativité,
À même de nous perdre dans É la communauté :
Comment peut-on avoir été T tout pour quelqu’un
Et, pour le même, soudain, É ne devenir plus rien.
Il est vrai que, tout le monde T a un droit à l’erreur,
Faire un essai, avant de met O tre fin à son malheur.
Séductions-abandons se re U nouvellent, et, à foison,
Et alors, l’on collectionne T les échecs et sans raison.
Faut peut-être se poser la * question de l’apparence,
Comment l’autre nous per N çoit dans nos différences.
Cela peut venir, de l’autre, ‘ de soi-même, des deux :
Un mystère que, deux êtres Ê deviennent amoureux
C’est aussi, parfois, un manque T de confiance en soi,
Ou une attente, envers l’autre R qui ne va pas de soi
E
L’amour, dès premier degré, se * satisfait d’égoïsmes,
Tant il se distend, se déforme, P à travers son prisme.
Au dernier degré, il existe peu L et on ne le définit pas,
Chacun le rêve, ou l’imagine, U voire le projette, en soi.
Il faut se libérer de tous les S modèles surtout parfaits,
Tant l’amour, de rester, dé * fini, statique, ne le saurait.
Les apparences décident R de ce qui est bien pour vous,
Mais les transparences de I ce qui est mieux pour nous.
Puis arrive un moment où E il faut parier sur quelqu’un,
Sans trop connaitre son de N venir en évolution demain.
Quoiqu’il arrive, l’on devrait, toujours, tendre la main,
Tant trop souvent l’on jette le bébé avec l’eau du bain.
Pour ne jamais s’encombrer des amours anciennes,
Bien des femmes préfèrent ne pas les collectionner.
Changer un corps pour un autre les intéresse moins
Que de changer et du tout au tout, de personnalité.
Que faut-il en conclure de cela et dans tout ce fatras,
Couple a part de mystère qui demeurera insondable.
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un piédestal avec buste,
Ou grande statue sculptés
Une tête sur corps massif :
Grand jeu de l’Homme-dé ?
.
Aux jeux de dés, l’on peut tout gagner,
tout autant que tout perdre en un coup
dans une situation comme dans l’autre
le fond s’accordera autant à la forme !
.
Côté face, je suis tout mais côté pile,
Je ne serais plus rien de rien :
Au jeu du lancement des dés,
Je changerais lors, du tout au tout !
.
Symbolique
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Luke Rhinehart, un psychiatre
Estimé de ses collègues et aimé
De sa famille décide un jour
D’interroger un dé pour
Décider de ses actions.
.
Il découvre alors une
Nouvelle manière de vivre,
Sans ego, sans limites, où il joue
Ne multitude de rôles de séducteurs.
Luke Rhinehart est-il fou, est-il un génie ?
.
Non, contrairement à ce que l’on a longtemps cru,
Le livre n’est en rien inspiré de l’expérience de son auteur,
Qui fut professeur d’anglais en université de l’État de New York.
wikipedia.org/wiki/L’Homme-dé
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Descriptif
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575 – Si la vie n’est qu’un jeu : l’amour aussi
Alignement central / Titre serpentin / Thème égo
Forme anthropo / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : jeu / Symbole de fond : de dés
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Fond
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Évocation
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Côté face, je suis tout mais côté pile,
Je ne serais plus rien de rien :
Au jeu du lancement des dés,
Je changerais lors, du tout au tout !
.
Symbolique
.
C’est ce que cristallise ce simple objet :
Le sort, la fatalité, l’aléatoire ou l’arbitraire.
Que ce soit en jeu de réseau ou en jeu de plateau,
On peut influer sur le résultat nombre de dés,
Mais au final, tout ne tient qu’à ces bouts
De plastiques et de la face qu’ils
Choisiront d’afficher.
homo-ludis.fr/le-de-
un-symbole-a-facettes
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Corrélations
Fond/forme
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L’amour est un jeu et ne l’est pas.
Telle affirmation, contradictoire,
Tient les deux bouts de la chaine :
Jeu pour le corps, enjeu pour l’âme.
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On peut décider d’union d’un couple,
Sur un coup de dé, un coup du hasard
Mais au-delà risque fort de se tromper
Il y a l’abandon du droit de s’assumer :
Après tout si ça ne marche c’est pas moi.
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Il suffit de relancer les dés, le tour est joué
Faire un choix par soi-même est très délicat
Déjà quand on est seul en cause mais à deux
C’est encore plus hasardeux pour des joueurs.
J’entends, par là, ceux qui tablent sur l’amour !
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Avoir été tout puis rien
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Scénario
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J’ai été tout, pour toi, partout, même sous les porches, sous les ponts,
voilà que je me retrouve seul en rase campagne, livré à moi-même :
avoir été tout puis plus rien, je n’ai pas prévu, pour moi, ce destin !
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