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C’est pratique, c’est courant
De ne s’attacher à
Personne
Et qu’il ne s’attache à vous
Et puis, s’attacher,
C’est entraver
Sa liberté de mouvement,
De pensée.
Mais cela génère, comme
Un manque,
Manque s’avérant difficile
A combler,
Par un quel qu’autre sujet…
Ou objet :
Il ne serait pire solitude que de…
Soi-même
Tant que l’on n’a pas besoin des autres,
Et idem.
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Ceux ou celles qui ne s’attachent à personne
Ne se trouvent jamais en état de leur manque
Même quand une filiation familiale, s’impose
À eux, ils la dénient, orphelin, saltimbanque,
Sur le fil d’un destin qui pourtant les sonnent
À rejoindre un amour que la vie leur propose.
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Tant vrai que dès qu’on s’attache on s’expose
À des déconvenues, rupture, dispute, amères,
Qui font, que, dès le début parfois, désespère,
Que cela dure assez de temps pour l’imprimer
Et qu’après l’on ne parvienne oublier, effacer
Car on balance son manque entre gris et rose.
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Le manque de l’être aimé peut-il être remplacé,
Comme la nature, du vide nous en avons horreur
Si le manque diminue avec événements et temps,
Couvrant en partie une blessure, cicatrice évasée
Irremplaçable, toujours, irrémédiable, souvent,
La vie n’est pas cadenassée à autre bonheur.
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Le manque provoque : souffrances, douleurs,
Qui remuent les sangs, humeurs et les cœurs,
Soutien d’un entourage, discret et sans faille
Vient soulager esprit caractère qui défaillent.
Il n’y a pas mot, de consolations, si suffisants
À eux seuls pour éteindre le brulot qui l’attise.
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Des vies se succèdent ainsi, sans se substituer
L’une à l’autre, comme des poupées gigognes,
L’insouciance en moins ayant connu la mort,
Ou séparations qui déchirent, vous cognent,
Qui ne craint plus de l’autre mauvais sort
Que le sien quant à en mourir, aimer.
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Extension
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Ceux qui ne s’attachent à personne,
Personne, en retour, n’n finit pas plus
Par s’attacher à eux ou lors ils font mine,
Pour être tranquilles mais, au fond d’eux,
Ils sont prêts à s’en détacher si des conflits,
Un jour, s’enveniment et s’ils s’aperçoivent
Que l’autre est trop égoïste, pour les aimer.
Du manque, si on en fait un jour son deuil,
Il agit comme un poison qui vous pourrit
De l’intérieur, au point qu’on ne puisse
Un jour le combler par rien, y compris
Amour propre, estime, de soi-même.
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L’amour n’est pas une maladie, un virus dont on ne se débarrasse
Mais il peut faire peur à certaine, certaines
Qui manquent de confiance en eux, le projette en outre sur l’autre
Comme si une peur de s’attacher à l’autre
Signait la fin définitive de leur liberté antérieure et de célibataire.
Pour autres, trouver l’âme sœur est quête
de leur vie et la chercheront, partout et jusque sur la terre entière !
Et lors il arrive un jour un moment, un âge,
Où ils n’y croient plus, n’espèrent plus, savent que c’est derrière eux.
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S’attacher à quelqu’un est perdre un peu de liberté
Mais en contrepartie, il y aura beaucoup à gagner,
En termes d’affection, reconnaissance, réciprocité !
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Faut connaitre les vraies raisons, pas que déclarées,
Pour comprendre quelqu’un qui ne veut s’attacher :
Souvent c’est un manque pendant sa tendre enfance.
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Manque de liens, de contacts physiques avec la mère,
Accentués par des rapports peu fréquents avec le père
Nous-mêmes serions empreints d’une grande défiance.
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589 – Calligramme
C’est pratique, c’est courant
De ne s’attacher à
Personne
Et qu’il ne s’attache à vous
Et puis, s’attacher,
C’est entraver
Sa liberté de mouvement,
De pensée.
Mais cela génère, comme
Un manque,
Manque s’avérant difficile
A combler,
Par un quel qu’autre sujet…
Ou objet :
Il ne serait pire solitude que de…
Soi-même
Tant que l’on n’a pas besoin des autres,
Et idem.
Ceux ou celles qui ne s’attachent à personne
Ne se trouvent jamais en état de leur manque
Et même quand une filiation familiale, s’impose
À eux, ils la dénient * orphelin saltimbanque,
Sur le fil d’un destin À qui pourtant les sonnent
À rejoindre un amour * que la vie leur propose.
Tant vrai que dès qu’ C on s’attache on s’expose
À des déconvenues, E rupture, dispute, amères,
Qui font, que, dès le U début parfois, désespère
Que cela dure assez X de temps pour l’imprimer
Et qu’après l’on ne * parvienne oublier, effacer
Car on balance son Q manque entre gris et rose.
Le manque de l’être U aimé peut-il être remplacé,
Comme la nature, du I vide nous en avons horreur
Si le manque diminue * avec événements et temps,
Couvrant en partie une N blessure, cicatrice évasée,
Irremplaçable toujours E irrémédiable, souvent,
La vie n’est pas caden * * * assée à autre bonheur.
Le manque provoque S souffrances À et des douleurs
Qui remuent les ‘ sangs, humeurs * et les cœurs,
Soutien d’un A entourage, discret P et sans faille
Venant soulager T l’esprit caractère E qui défaillent.
Il n’y a pas mots T ni de consolations R si suffisants
À eux seuls pour A éteindre un brulot S qui l’attise.
Des vies se succè C dent, ainsi, sans se O substituer
L’une à l’autre, H comme des poupées N gigognes,
L’insouciance E en moins ayant connu N la mort,
Ou séparations N qui déchirent et vous E cognent,
Qui ne craint T plus de l’autre mau ! vais sort
Que le sien quant à en mourir, on dit aimer.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Une raquette de ski, randonnée,
Ou une poêle à frire pour cuisson
Aussi bien qu’une mandoline
Accompagnant tout chant ?
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Il est clair que le chant de mandoline
N’atteindra indifférents :
Il est rare que si on n’aime pas l’autre,
On aime bien la musique !
.
Symbolique
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Les origines du luth
Remonter au IIème
Millénaire avant
Notre ère.
Tombé dans
L’oubli depuis
Plus de deux siècles,
La mandoline retrouve
De nos jours la faveur des
Interprètes et des plus raffinés.
Outre sa sonorité délicate, il retient
L’attention par sa caisse élégante en
Forme de demi-poire, son manche
Large et court et terminé par un
Chevillier rejeté vers l’arrière,
Un grand nombre de cordes
Groupées par paires.
Famille instruments
À cordes pincées.
madamemusique.canalblog.com/archives/2008
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Descriptif
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589 – A ceux qui ne s’attachent à personne !
Alignement central / Titre droit/cercle / Thème amour
Forme en ovale / Rimes égales / Fond éloigné de forme
Symbole de forme : mandoline / Symbole de fond : chant
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Fond
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Évocation
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Il est clair que le chant de mandoline
N’atteindra indifférents :
Il est rare que si on n’aime pas l’autre,
On aime bien la musique !
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Symbolique
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Chant donne du relief
À la voix et aux paroles,
En les teintant d’émotions.
Chant autant que musique,
Est présents en toutes cultures,
En raison des vertus apaisantes
Et de son pouvoir… unificateur.
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La musique adoucit les mœurs.
Et même en temps de guerre,
Le chant peut de rassembler
Les soldats et de les unir
Pour faire face à l’ennemi commun.
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Certains mythes et légendes évoquent
Un pouvoir de guérison des chants,
Mais aussi de leur protection
Face à un danger, ou encore
De leur pouvoir prophétique.
1001symboles.net/symbole/
sens-de-chant.html
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Corrélations
Fond/forme
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Le son de la mandoline est des plus doux, attachant
Bien plus encore quand accompagnée par un chant
C’est tout le contraire pour ceux qui ne s’attacheront
À personne : son, chant, ne sortent des instruments.
Ils adressent peu la parole par manque d’affection :
En somme, seront peu fréquentables : trop égoïstes !
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Attachement amical ou amoureux ?
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Scénario
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Ceux qui trainent des pieds à se rendre à un rendez-vous amoureux,
celles qui pensent que leur amant va les abandonner pour une autre,
ceux et celles qui préfèrent nature et grands espaces… aux humains.
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