589 – Ceux, celles, qui ne s’attachent à personne

Visuels et textuels >>

.

C’est pratique, c’est courant

De ne s’attacher à

Personne

Et qu’il ne s’attache à vous

Et puis, s’attacher,

C’est entraver

Sa liberté de mouvement,

De pensée.

Mais cela génère, comme

Un manque,

Manque s’avérant difficile

A combler,

Par un quel qu’autre sujet…

Ou objet :

Il ne serait pire solitude que de…

Soi-même

Tant que l’on n’a pas besoin des autres,

Et idem.

   .   

Ceux ou celles qui ne s’attachent à personne

Ne se trouvent jamais en état de leur manque

Même quand une filiation familiale, s’impose

À eux, ils la dénient, orphelin, saltimbanque,

Sur le fil d’un destin qui pourtant les sonnent

À rejoindre un amour que la vie leur propose.

.

Tant vrai que dès qu’on s’attache on s’expose

À des déconvenues, rupture, dispute, amères,

Qui font, que, dès le début parfois, désespère,

Que cela dure assez de temps pour l’imprimer

Et qu’après l’on ne  parvienne  oublier, effacer

Car on balance son manque  entre gris et rose.

.

Le manque de l’être aimé peut-il être remplacé,

Comme la nature, du vide nous en avons horreur

Si le manque diminue avec événements et temps,

Couvrant en partie une blessure, cicatrice évasée

Irremplaçable, toujours, irrémédiable, souvent,

La vie  n’est pas  cadenassée  à autre bonheur.

.

Le manque  provoque : souffrances, douleurs,

Qui remuent les sangs, humeurs et les cœurs,

Soutien d’un entourage, discret et sans faille

Vient soulager esprit caractère qui défaillent.

Il n’y a pas mot, de consolations, si suffisants

À eux seuls pour éteindre le brulot qui l’attise.

.

Des vies se succèdent ainsi, sans se substituer

L’une à l’autre, comme des poupées  gigognes,

L’insouciance  en moins ayant connu la mort,

Ou séparations qui déchirent, vous cognent,

Qui ne craint plus de l’autre mauvais sort

Que le sien quant à en mourir, aimer.

.

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Extension

 .

Ceux qui ne s’attachent à personne,

Personne, en retour, n’n finit pas plus

Par s’attacher à eux ou lors ils font mine,

Pour être tranquilles  mais, au fond d’eux,

Ils sont prêts à s’en détacher si des conflits,

Un jour, s’enveniment  et  s’ils s’aperçoivent

Que l’autre est trop égoïste, pour les aimer.

Du manque, si on en fait un jour son deuil,

Il agit comme un poison qui vous pourrit

De l’intérieur, au point  qu’on  ne puisse

Un jour le combler par rien, y compris

Amour propre, estime, de soi-même.

 .

L’amour n’est pas une maladie, un virus dont on ne se débarrasse

Mais il peut faire peur à certaine, certaines

Qui manquent de confiance en eux, le projette en outre sur l’autre

Comme si une peur de s’attacher à l’autre

Signait la fin définitive de leur liberté antérieure et de célibataire.

Pour autres, trouver l’âme sœur est quête

 de leur vie et la chercheront, partout et jusque sur la terre entière !

Et lors il arrive un jour un moment, un âge,

Où ils n’y croient plus, n’espèrent plus, savent que c’est derrière eux.

 .

S’attacher à quelqu’un est perdre un peu de liberté

Mais en contrepartie, il y aura beaucoup  à gagner,

En termes d’affection, reconnaissance, réciprocité !

 .

Faut connaitre les vraies raisons, pas que déclarées,

Pour comprendre quelqu’un  qui ne veut s’attacher :

Souvent c’est un manque pendant sa tendre enfance.

.

Manque de liens, de contacts physiques avec la mère,

Accentués par des rapports peu fréquents avec le père

Nous-mêmes serions empreints d’une grande défiance.

.

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589 – Calligramme

C’est pratique, c’est courant

De ne s’attacher à

Personne

Et qu’il ne s’attache à vous

Et puis, s’attacher,

C’est entraver

Sa liberté de mouvement,

De pensée.

Mais cela génère, comme

Un manque,

Manque s’avérant difficile

A combler,

Par un quel qu’autre sujet…

Ou objet :

Il ne serait pire solitude que de…

Soi-même

Tant que l’on n’a pas besoin des autres,

Et idem.     

Ceux ou celles qui ne s’attachent à personne

Ne se trouvent jamais en état de leur manque

Et même quand une filiation familiale, s’impose

À eux, ils la dénient     *     orphelin saltimbanque,

Sur le fil d’un destin     À    qui pourtant les sonnent

À rejoindre un amour    *        que la vie leur propose.

Tant vrai que dès qu’     C        on s’attache on s’expose

À des déconvenues,         E       rupture, dispute, amères,

Qui font, que, dès le         U         début parfois, désespère

Que cela dure assez           X        de temps pour l’imprimer

Et qu’après l’on ne              *           parvienne oublier, effacer

Car on balance son               Q           manque entre gris et rose.

Le manque de l’être               U           aimé peut-il être remplacé,

Comme la nature, du              I             vide nous en avons horreur

Si le manque diminue               *               avec événements et temps,

Couvrant en partie une              N                 blessure, cicatrice évasée,

Irremplaçable toujours               E                        irrémédiable, souvent,

La vie n’est pas caden               *     *     *               assée à autre bonheur.

Le manque provoque     S           souffrances       À              et des  douleurs

Qui remuent les            ‘              sangs, humeurs       *              et les cœurs,

Soutien d’un             A              entourage, discret      P           et sans faille

Venant soulager      T               l’esprit caractère          E      qui défaillent.

Il n’y a pas mots    T              ni de consolations         R       si suffisants

À eux seuls pour   A            éteindre  un brulot        S       qui l’attise.

Des vies se succè C         dent, ainsi, sans se         O       substituer

L’une à l’autre,  H      comme des poupées       N      gigognes,

L’insouciance   E  en moins ayant connu    N      la mort,

Ou séparations  N qui déchirent et vous E     cognent,

Qui ne craint    T plus de l’autre mau !    vais sort

Que le sien quant à en mourir, on dit aimer.

.

.

Forme

.

Réduction

.

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Évocation 

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Une raquette de ski, randonnée,

Ou une poêle à frire pour cuisson

 Aussi bien qu’une mandoline 

Accompagnant tout chant ?

.

Il est clair que le chant de mandoline

N’atteindra indifférents :

Il est rare que si on n’aime pas l’autre,

On aime bien la musique !

 .

Symbolique

 .

Les origines du luth

Remonter au  IIème

Millénaire  avant

Notre       ère.

Tombé     dans

L’oubli   depuis

Plus de deux siècles,

La mandoline retrouve

De  nos jours   la faveur  des

Interprètes et des plus raffinés.

Outre sa sonorité délicate, il retient

L’attention par sa caisse élégante en

Forme de demi-poire, son manche

Large et court  et terminé par un

Chevillier rejeté vers l’arrière,

Un grand nombre de cordes

Groupées  par   paires.

Famille instruments

À cordes pincées.

madamemusique.canalblog.com/archives/2008

.

Descriptif

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589 – A ceux qui ne s’attachent à personne !

Alignement central  / Titre droit/cercle / Thème  amour

Forme en ovale  /  Rimes égales / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : mandoline / Symbole de fond : chant

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

589 6

.

Il est clair que le chant de mandoline

N’atteindra indifférents :

Il est rare que si on n’aime pas l’autre,

On aime bien la musique !

 .

Symbolique 

 .

Chant donne du relief

À la voix  et aux paroles,

En les teintant d’émotions.

Chant   autant  que  musique,

Est présents en toutes cultures,

En raison  des vertus apaisantes

Et de son pouvoir…  unificateur.

.

La musique adoucit les mœurs.

Et même en temps de guerre,

Le chant peut de rassembler

Les soldats et de les unir

Pour faire face à l’ennemi commun.

.

Certains mythes et légendes évoquent

Un pouvoir de guérison  des  chants,

Mais aussi de leur protection

Face à un danger, ou encore

De leur pouvoir prophétique.

1001symboles.net/symbole/

sens-de-chant.html

 .

.

Corrélations

Fond/forme 

.

Le son de la mandoline est des plus doux, attachant

Bien plus encore quand accompagnée par un chant

C’est tout le contraire pour ceux qui ne s’attacheront

À personne : son, chant, ne sortent des instruments.

Ils adressent peu la parole par manque d’affection :

En somme, seront peu fréquentables : trop égoïstes !

 .

.

Attachement amical ou amoureux ?

 .

Scénario

.

Ceux qui trainent des pieds à se rendre à un rendez-vous amoureux,

celles qui pensent que leur amant va les abandonner pour une autre,

ceux et celles qui préfèrent nature et  grands espaces… aux humains.

 .

Visuels et textuels >>

 


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