967 – L’homme a besoin de pain et de reconnaissance

Textuels et illustrations  >>

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Originaux : poème,  extensions, fragments 

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Poème

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Le pain et miel

Sont nourritures

Pour  s’énergiser.

Et l’eau, et, le vin,

Sont  des boissons

Pour se rafraichir.

La reconnaissance

Est fonction vitale,

Pour communauté

Alors que l’égalité

Reste une valeur

À re-partager

Et la liberté

De même

Aussi.

V

L’homme a besoin de pain et de  reconnaissances,

Chacun se compare aux autres depuis sa naissance

Certains se revendiquent comme étant mieux nés :

Est-ce une des causes,  origines  de nos inégalités !

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L’égalité, une valeur,  ou  faux défi,  un vœu pieux :

L’individualisme, forcené, nous rend, tous, envieux,

Nous méritons pourtant tous autant considérations

Nulle part les idéaux ne sont cotés comme actions !

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À ce point que, si, autour de moi, monde s’écroule,

Je ne ferai rien pour les gens démunis  et en foules,

Qui à mes yeux, ne font rien que contester leur sort

Ils n’ont qu’à faire comme moi ou ils seront morts !

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Morts socialement, économiquement  d’aucun poids

En balance d’égalités, en  leur individualisme absolu.

Un élitisme est  une vertu, nécessité, un mérite en soi

Mais, se délite s’il se moque du peuple qui l’aura élu !

.

On parle de cohésion sociale ou croissance économique,

Comme, étant des freins à la liberté, étant antinomiques,

Mais la liberté de quoi si nous  ne sommes pas solidaires,

La liberté de laisser les plus faibles  au pavé, au vestiaire.

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Extensions

 .

Le pain, s’obtient par son travail ;

La reconnaissance, par des jeux

De sports, d’argent, de pouvoir,

De culture, d’esprit, de loisirs.

Il arrive que certains auront

Le pain et pas la reconnaissance

Or combien d’artistes crèveront de faim ;

Combien de financiers veulent être reconnus

En bienfaiteurs, et parfois même  comme mécènes !

Le pire est, sans nul doute, de ne pas être nourri

Quand on a faim, ni reconnu par sa famille,

Ses amis, sa communauté, les siens

Quand on aura besoin d’un

Supplément d’âme pour survivre.

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Nourriture et reconnaissance sont deux mamelles de vie.

Sans nourriture on ne peut assurer subsistance, existence,

Sans pari  et sans défi, on ne peut avoir de reconnaissance.

C’est ainsi et depuis que l’humain a pris conscience de lui.

Il lui faudra, pour passer, se dépasser avant de trépasser.

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Le pain est essentiel à sa conservation, voire survie

La reconnaissance sera une attente plus psychosociale.

La pyramide de Maslow  établit une sorte de hierarchie

Entre besoins physiologiques et accomplissement de soi !

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Pour autant, tout n’est pas si simple, continu dans l’échelle

Ce serait condamné le bas  à ne pas avoir de reconnaissance,

Or le Monde est bien fait de choses et d’autres, tous très utiles

Et l’accès au bonheur ne saurait suivre telle progression linéaire.

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On voit nombre artistes se lancer dans la quête de reconnaissance

Y parvenir parfois et peu de temps après, retomber dans l’inconnu.

La reconnaissance est beaucoup moins assurée que le pain quotidien

Plus on monte dans l’échelle sociale, plus de risque de tomber de haut.

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Fragments

 .

L’Homme a besoin de pain et reconnaissance

De pain pour se nourrir, pour son corps

Et de reconnaissance pour l’esprit.

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Par rapport aux animaux, l’Homme a besoin

De choses les plus diverses  et  variées,

Pour se loger, se vêtir, se divertir.

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Certains n’ont pas assez de pain… à leur faim

D’autres, de reconnaissance … du tout

Derniers, pas même d’espérance.

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Il y a des artistes qui ont la reconnaissance

Et disposent de très peu pour vivre :

Reconnaissance n’enrichit pas.

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C’est un peu comme un parfum jugé divin

Qui plait à beaucoup mais c’est tout

Et lors ils ne s’en serviront pas.

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Ce parfum serait celui dont on se souvient

Lors celui qui le portait n’est pas là,

On le retrouve, on le ressentira.

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Reconnaissance est une valeur insaisissable

De respect et dignité, envers chacun,

Reconnu comme bonne personne.

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Graphiques : calligramme, forme et fond 

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 Calligramme

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Le pain et miel

Sont nourritures

Pour  s’énergiser.

Et l’eau, et, le vin,

Sont  des boissons

Pour se rafraichir.

La reconnaissance

Est fonction vitale,

Pour communauté

Alors que l’égalité

Reste une valeur

À re-partager

Et la liberté

De même

Aussi.

V

L’homme a besoin de pain et de  L  reconnaissances,

Chacun se compare aux autres   ‘   depuis sa naissance

Certains se revendiquent    H   comme étant mieux nés :

Est-ce une des causes,     O      origines de nos inégalités !

  M ………..

L’égalité, une valeur,         M   ou faux défi, un vœu pieux :

L’individualisme, forcené,      E       nous rend tous envieux,

Nous méritons pourtant tous      *      autant considérations,

Nulle part les idéaux ne sont cotés      A        comme actions !

                                           *

À ce point que, si, autour de moi, monde     B            s’écroule,

Je ne ferai rien pour les gens démunis       E            et en foules,

Qui à mes yeux, ne font rien que            S       contester leur sort

Ils n’ont qu’à faire comme moi          O    ou ils seront… morts !

              I

Morts socialement, économi       N         quement  d’aucun poids

En balance des égalités, en     *        leur individualisme absolu.

Un élitisme est  une         D     vertu, nécessité, un mérite en soi

Mais, se délite s’il       E      se moque du peuple qui l’aura élu !

* ……………………

On parle de cohésion    P    sociale ou croissance économique,

Comme, étant des freins à A  la liberté, étant antinomiques :

Mais la liberté de quoi si nous   I  ne sommes pas solidaires,

La liberté de laisser les plus faibles  N au pavé, au vestiaire.

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Forme

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Évocation 

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Bouteille d’encre

Avec  sa belle plume,

Ou flacon d’un parfum 

 D’aisance ou reconnaissance

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C’est juste comme un parfum de liberté, égalité,  

Et de fraternité 

 Le pain c’est pour survivre, la reconnaissance,

C’est pour être soi !

Le parfum n’évoquerait que peu le pain

Et la reconnaissance mis à part si ce dernier

Constitue son marqueur personnel de présence

Tant et si bien que la forme se différencie du fond.

 

 Symbolique 

 .

Vrai que

Persistance

D’un parfum

D’une personne,

Après son départ

De celle-ci, évoque idée

De durée  et  de souvenir.

 

Le parfum symbolise la mémoire

C’est en ce sens qu’on l’utilise

En cérémonies funéraires.

 

Les parfums facilitent l’apparition

D’images, scènes significatives

Qui suscitent à leur tour

 

Des émotions et voire, des désirs,

Comme madeleine de Proust

D’un passé … lointain.

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Fond

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Évocation

..

967 6

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C’

C’est juste comme un parfum de liberté, égalité,  

Et de fraternité 

 Le pain c’est pour survivre, la reconnaissance,

C’est pour être soi !

.

Symbolique

 .

La demande de reconnaissance est devenue

Composante  essentielle  de la vie  au  travail.

Elle touche toutes les organisations, privées

Ou publiques, toutes les professions, du bas

En haut  de  la hiérarchie,  prend la forme,

 

De revendications de salaires, de statuts,

Mais aussi d’une demande plus générale

Et plus diffuse  de personne  elle-même,

De «respect» de « dignité » de chacun.

 

Objet insaisissable, multidimensionnel,

Elle est à la fois individuelle/collective,

Quotidienne et ritualisée, elle concerne

Autant   la   personne  que   le  travail,

Peut être financière ou  symbolique.

Pratique de reconnaissance devra

Prendre en compte dimensions.

scienceshumaines.com/la-

reconnaissance-au-travail_fr

  .

 .

Fond/forme 

 .

 

Je ne suis plus là mais, mon parfum persiste,

Comme trace de ma présence, comme énergie,

Qu’on peut encore capter, détecteur infrarouge.

 

Pendant un certain temps,  ou un temps certain,

Parfum rime avec présence, mémoire, souvenir :

 

Il est déclencheur de sensations diverses, variées,

Que chacun interprèterait selon son propre désir.

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