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La vie est longue
La vie est conversation
La vie est longue conversation
À l’aide de notre langue oblongue.
L’humain est le seul animal qui parle
Dès deux ans, et n’en finit pas de parler
Toute sa vie et pour quoi dire, quoi faire :
Parfois, on se le demande… tant galimatias !
L’humain parle avec tout : son sexe, son corps,
Quand ce n’est pas son cœur, son esprit, son âme
Qu’il rendra à Dieu, ou, au Néant, quand il se taira,
Et un grand silence sans conversation le remplacera.
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La vie est une longue conversation,
À deux, à trois, à quatre à plusieurs,
Avec fusion, confusion, contestation,
Pour finir, en dérision, avec le cœur,
Pour certains, pour les autres, la tête,
Quand ce n’est corps, n’est que sexe :
Autant d’occasions pour faire la fête,
Sans avoir ni de raison ni de complexe.
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La vie est plus ou moins long intermède
Où les acteurs se côtoient se succèdent,
Qui apparaissent et un jour disparaissent
Sans laisser de mots, pas moins d’adresse.
J’étais en train de lui parler quand il s’est tu :
Soudain, il est parti, depuis je ne l’ai pas revu.
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La vie est longue épreuve et finit bien, pour soi,
Laissant les autres sur chemin amitié, en l’effroi.
On ne peut vivre plus de cent ans, telle comédie.
Imaginez le monde dans l’état où il est à l’infini.
L’on croirait que notre sort est de venu maudit,
Qu’il faut mettre un terme à ce qui est fait, dit,
Demain, après-demain et qui sait aujourd’hui,
Mort viendrait dire avoir épuisé notre énergie.
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La vie est une longue série de conversations
À deux, à trois, quatre, parfois, à plusieurs.
Sans elle, impossible d’accéder au bonheur,
De passer de raison à folie, souffrir passions,
Qui nous mènent, nous malmènent toute la vie :
De haut en bas, et de bas en haut, je lui dis merci.
J’ai parlé à l’autre, j’ai demandé qui il était aussi,
Il m’a dit qu’il me répondrait s’il savait qui je suis,
Qui est-il, qui je suis, nous ne sommes que rôles
Certains trouvent ça triste d’autres plutôt drôles
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La Terre est une boule, elle aura bien deux pôles,
Les humains sont en foule et elle est bien bipôle
Les hommes, les femmes, divergent, convergent
À loisir, pour s’aimer, pour se nourrir, reproduire.
Certains veulent vous aider et d’autres … vous nuire,
Les conversations interrompues n’ont pas lieu d’être
Regardant le monde s’agiter s’entretuer de ma fenêtre
Je vis ma vie avec les autres autant en mots qu’en faits.
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Extensions
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La vie n’est autre que conversation
Avec les autres et avec soi-même !
Et cela dit, l’émotion, et l’action
Viennent perturber la raison
Rien n’est établi, définitif.
Et il faut qu’on en cause
Toute affaire cessante.
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Vaut-il mieux,
Parler pour
Ne rien dire
Que de dire
Des choses,
Sans parler
Rien qu’en
Mi-mi-ques,
Ou postures,
Ou par gestes.
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C’est à chacun
De calibrer son
Mode préférentiel
Pour conversations
On n’empêchera pas
Un bavard de se taire
Pas plus on ne forcera,
Taciturne à s’épancher,
Vie sert à communiquer
Sinon on passe… à côté.
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968 – Calligramme
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La vie est longue
La vie est conversation
La vie est longue conversation
À l’aide de notre langue oblongue.
L’humain est le seul animal qui parle
Dès deux ans, et n’en finit pas de parler
Toute sa vie et pour quoi dire, quoi faire :
Parfois, on se le demande… tant galimatias !
L’humain parle avec tout : son sexe, son corps,
Quand ce n’est pas son cœur, son esprit, son âme
Qu’il rendra à Dieu, ou, au Néant, quand il se taira,
Et un grand silence sans conversation le remplacera.
.
La vie est une longue conversation,
À deux, à trois, à quatre L à plusieurs,
Avec fusion, confusion A contestation,
Pour finir, en dérision * avec le cœur,
Pour certains, pour les V autres, la tête,
Quand ce n’est corps, I n’est que sexe :
Autant d’occasions pour E faire la fête,
Sans avoir ni de raison ni * de complexe.
E
La vie est plus ou moins S long intermède
Où les acteurs se côtoient T se succèdent,
Qui apparaissent et un jour * disparaissent
Sans laisser de mots, pas U moins d’adresse.
J’étais en train de lui parler N quand il s’est tu :
Soudain, il est parti et depuis E je ne l’ai pas revu !
*
La vie est longue épreuve et * finit bien, pour soi,
Laissant les autres sur chemin L d’amitié, en l’effroi.
On ne peut vivre plus de cent ans O une telle comédie.
Imaginez le monde dans l’état où N il est à l’infini.
L’on croirait que notre sort est de G venu maudit,
Qu’il faut mettre un terme à ce qui U est fait et dit,
Demain, après-demain qui sait E aujourd’hui,
Mort viendrait dire avoir épuisé notre énergie.
.
La vie est une longue série de conversations
À deux, à trois, quatre, parfois, à plusieurs.
Sans elle, impossible d’accéder au bonheur,
De passer de raison à folie, souffrir passions,
Qui nous mènent, nous malmènent, toute la vie :
De haut en bas, et de bas en haut, je lui dis : merci.
J’ai parlé à l’autre et j’ai demandé qui il était aussi,
Il m’a dit qu’il répondrait C s’il saura qui je suis,
Qui est-il, qui je suis, nous O ne sommes que rôles
Certains trouvent ça triste N d’autres plutôt drôles
V
La Terre est une boule, elle E aura bien deux pôles,
Les humains sont en foule R et elle est bien bipôle
Les hommes, les femmes S divergent, convergent
À loisir, pour s’aimer, pour A se nourrir, reproduire.
Certains veulent vous aider T et d’autres … vous nuire,
Les conversations interrom I pues n’ont pas lieu d’être
Regardant le monde s’agiter O s’entretuer de ma fenêtre
Je vis ma vie avec les autres N autant en mots qu’en faits.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Un chapeau forme tricorne,
Main sur le ventre :
Embonpoint en conversation
Un de ses admirateurs
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(forme stylisée, rimes égales,
la forme s’éloigne du fond)
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Ce n’est embonpoint Napoléon,
Peut-être un de ses admirateurs,
Qui médite à l’isolement ce qu’est
Le manque de conversation !
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Symbolique
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L’embonpoint
Est plutôt commun
Dans la population,
Mais il peut présenter
Quelques problèmes même
S’il est très loin de l’obésité.
Avoir quelques kilos en trop,
N’est pas très grave, en soi,
Médecins recommandent
Souvent de se rapprocher
De corpulence normale.
Étymologiquement
Parlant, on parle
D’un embonpoint
Pour désigner une
Personne bien en chair,
Avec un petit surplus de tissu
Adipeux et quelques kilos en trop.
calculersonimc.fr/lembonpoint-cest-quoi
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Fond
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Évocation
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Ce n’est embonpoint Napoléon,
Peut-être un de ses admirateurs,
Qui médite à l’isolement ce qu’est
Le manque de conversation !
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Symbolique
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Une des quelques règles de la littérature
Consiste à montrer plutôt qu’expliquer.
En conséquence de quoi et idéalement,
Une bonne conversation serait liée
À l’action pouvant être toute simple :
Parler de vin si la rencontre se passe
Dans un bar à vin, cave ou chais.
Et si vous partez sur vos hobbies
Si parlez de vos plantes vertes.
Montrez photo de vos œuvres
Et si vous parlez boulot ?
Donnez un exemple
gqmagazine.fr
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Corrélations
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Fond/forme
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La conversation et l’embonpoint ont en commun
Le fait de prendre trop d’importance ou de temps
De nous manger et notre agenda ou notre repas !
Et pourtant que ferait-on d’autre, dans la société,
Que parler pour ne rien dire à qui on connait pas.
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Il y a peu de couples qui se contentent de l’essentiel
Parle-moi, j’ai des choses à te dire est un leitmotiv,
Qui entretient sinon la flamme, du moins le contact
Dieu sait si avec les smartphones, on reste connecté.
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C’est souvent pour se tenir au courant ou demander
Un service, exprimer une opinion voire un jugement,
Au point qu’il y a inflation, engorgement, embonpoint.
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La vie est certes une longue conversation mais avec qui
Avec l’autre, les autres, tout le monde, ou … soi-même !
Et si certains se prennent pour napoléon, ce ne sera pas
Par suite de son bras embonpoint mais de leur grosse tête.
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Choses à se dire !
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Scénario
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On peut l’imaginer dans tout couple, entre tous hommes, femmes.
On peut l’imaginer entre des amis de longue date qui se retrouvent.
On peut l’imaginer palabre sans fin réguler problème communauté.
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