977 – l’on vit comme ci, là-bas comme ça

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Visuels suggestion de scénario

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Ici, on vit, on parle, on partage,

dans la rue, chez soi, au travail,

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alors que là,  on  vit, à  l’intérieur  et

règle ses problèmes par formulaires,

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et lors, si plus rien ne va, le droit de

grève et manifester prend le dessus.

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Textuels calligramme / extensions

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  • £  Chacun vit à sa manière en un décor selon son goût ou ses coutumes communautés et plus encore selon ses moyens. La douceur de vivre tient au climat ; le confort de vivre tient à l’habitat ; la qualité de vie, à la tranquillité, le mode de vie, à la gastronomie. Ici, l’on vit comme ci, là-bas, l’on vit comme ça ; ici, vous êtes chez vous, là-bas, vous êtes perdu : ce sont nos modes de vie, nos coutumes connues, qui font nos différences entre notre pays, ici, et cet autre, tous les autres, là-bas ! Six milliards de personnes s’agitent et pensent, six milliards de personnes produisent, dépensent, chacun selon ses goûts, chacun selon ses moyens ! La moitié d’entre d’eux se bornent à tenter par tous les moyens de  calmer leur faim. Qui ne donnerait volontiers la moitié de tout son bien pour plus d’égalité : ce serait une goutte d’eau dans l’océan des besoins. Pour combien, devenir riche est bénédiction d’un dieu : la preuve qu’il m’aime bien, que je fais de mon mieux. Bien des riches surconsomment pour faire des envieux, et nombre de pauvres n’ont droit qu’à leurs enfers hideux : lieux prescrits et proscrits enlevant le souci d’être heureux, respirant le mauvais air, buvant mauvaise eau, et sans feux. Certains disposent d’un air sain, et même, très ensoleillé, d’une terre fertile aussi, mais, trop souvent mal exploitée, et d’une eau vitale aussi mais trop souvent mal distribuée, et leurs feux, forts aussi, mais dans leurs yeux, trop brulés. Riche, pauvre : chacun file le train quotidien de son destin : l’un se voit vivre bien, l’autre persiste à en rêver, sans fin, l’un ne manque de rien, l’autre étouffe son espoir, chagrin. Comment partager l’argent et l’humanité entre tout et rien. Vrai qu’argent n’est pas tout, vrai qu’humanité n’est pas rien, l’argent, sans humanité, ne constituerait jamais un vrai bien : dans notre Monde, cette idée a du mal à faire son chemin : personne n’est responsable de rien, mais ce bien est le mien. Si chacun continue à filer ainsi le train quotidien du destin, sans se soucier, le moins du monde, de ses proches voisins, nous serons bientôt une population où la moitié aura faim, finira par manger l’autre pour sa survie : ce sera la fin !

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  • + Ici, l’on vit comme ci, là-bas, l’on vit comme ça : c’est un fait, c’est toujours comme cela, et après tout  pourquoi pas ! Ça relativise une civilisation qu’on prétend être la meilleure.

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  • & Des façons et des manières de vivre, dieu sait s’il y en a des tonnes bien qu’essentiel en humain : naître, vivre, se reproduire, travailler et quelques autres rites et coutumes acquis dès l’aube de l’humanité, soient universels, il n’en reste pas moins qu’un nombre de variations se sont développés, telles les langues, les cultures et  les civilisations et la Communauté Européenne, avec ses vingt-sept pays membres, en est un bon exemple, pourtant loin du japon, de l’Inde, la Russie. C’est à la fois une richesse, contre l’uniformité, et une … faiblesse contre les autres blocs et continents qui sont mieux ordonnés.

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  • # Modes de vie, ancestraux, traditionnels et modernes, se succèdent sans se ressembler,  avec, toutefois, un  fond commun en ce qui concerne les nourritures, les vêtements, transports, loisirs,  la nécessité d’éducation et de culture : c’est bien plus sur la manière que sur le fond qu’on observe de grands changements.

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Textuels symboliques et corrélations

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Impersonnels

  • Symbolique de forme : Le réseau social passait pour le lieu «Où lon raconte sa vie», « Sa journée, sans intérêt». Des choses qui devaient même rester de lordre de lintime car parfois trop personnelles comme sa religion, ses idées politiques, sa date de naissance, son lieu de vie et même son statut «Célibataire,   en  couple  où  cest compliqué». Le rapport au réseau social a  également changé : les utilisateurs se sont mis progressivement à écrire de manière plus en plus en  impersonnels ou pseudos. lesechos.fr/2016/04/facebook-de-plus-en-plus-impersonnel

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Pauvreté

  • Symbolique de fond : La misère n’est pas seulement matérielle mais symbolique, chacun sait qu’une richesse matérielle peut être accompagnée d’une misère symbolique. La misère matérielle ne doit pas être pensée indépendamment de la misère symbolique, non seulement parce que la pauvreté matérielle des uns est la conséquence du sous-développement symbolique des autres, mais aussi parce que la misère symbolique est ce qui transforme un pauvre en misérable. De la pauvreté à la misère, un pas qui ne concerne pas que le niveau richesse.      Arsindustrialis.org/misere-symbolique

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Mode de vie >

  • Liens fond/forme   : Le réseau social qui avait pour but premier de créer davantage de liens interpersonnels aura fini par se substituer à notre vraie vie où l’on rencontre, physiquement, les amis, mais miroir aux alouettes car en cas de pépins : la distance, vous comprenez … pas sur place, je vais vous donner une adresse d’association ! Génial, si on est sur le point  de se suicider : accrochez-vous aux branches, l’arbre est sur les point de tomber et personne sur le réseau pour vous relever. Et pourtant, c’est devenu comme une drogue, dépendance dont on ne peut s’en passer. Contradiction interne, en apparence, l’outil n’est responsable ni coupable : c’est l’homme, l’humain, en quête insensée de besoin connexion permanente et instantanée.

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