983 – Croyant s’ouvrir à l’autre, en personnage !

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Visuels suggestion de scénario

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L’autre serait une femme : est-ce

une personne ou un personnage ?

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Le scénario fait quand même plus

personnage que personne vivante.

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L’autre est bien être humain mais 

est-ce une personne, personnage ?

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Textuels calligramme / extensions

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  • £  Jouer en permanence un personnage jusqu’à le confondre avec  sa personne : cela est très bien au cinéma, moins dans la vie. Faux fuyant, masque, diversion : je me cache, ou je me protège, disent certains, eu sûrs d’eux, mais ils ne tromperaient personne, mis à part eux. Chacun a sa façon de vivre au monde, avec sa personnalité : il n’est point besoin de jouer la comédie pour se sentir exister, il suffit de croire en soi, croire en l’autre mais ne pas tout lui confier. Croyant s’ouvrir à l’autre, en personnage, on se ferme à soi-même et sa personne : un comble tout de même, cette dualité ! On dira que depuis que le monde existe, il en a souvent été ainsi rien n’a changé alors pourquoi avoir une personnalité ! Mais très simplement pour exister, autant pour soi, que pour les autres, pour la société et le monde entier ! Rien n’est gratuit, rien n’est donné, tout s’acquiert à force de chercher, de lutter, de persévérer, de gagner. Au bout du compte : on a la liberté d’être soi-même, avant toute chose, bien plus d’être le seul à en décider. Mais pour cela, il faut tendre la main, il faut apprendre à saisir tout, partout, les bonnes opportunités de demain : être là au bon moment, bon endroit. Mais comment le savoir et le prévoir quand on est au bord du désespoir, quand on broie, tous les soirs, du noir.

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  • + Certains jouent bien un personnage et cela ne se voit pas, d’autres appuient tellement le trait, le répète à merci que cela crève les yeux. Jouer ou surjouer ne changera rien au fond de soi-même, dès lors que l’on sera en porte-à-faux, prisonnier d’image, d’une représentation fabriquée et qu’un jour ou l’autre, le masque sera bien obligé de tomber et que l’on se regardera dans un miroir comme un  étranger ! Un personnage d’emprunt peut séduire, faire illusion un certain temps. En endosser plusieurs fait douter l’autre, tous les autres, du vrai ; s’y confondre, totalement et tout le temps, tient d’une névrose identitaire. C’est le monde à l’envers que de se créer un  personnage pour se plaire à soi-même, c’est privilégier la fiction à la réalité, c’est construire en creux ce que où l’on aurait besoin en plein.

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  • & Personnages masculins, féminins, enfantins, animaliers,  il y en a plein et on en invente tous les ans, des nouveaux : certains sont, à ce point, crédible qu’on les croirait vivants. Il est vrai qu’on a en chacun de nous un ou des personnages. Comment bien faire la différence entre lui, ou eux, et moi ?  Certains épousent tellement un personnage  qu’on l’assimile : suis- je auteur autobiographique ou personnage d’emprunt !

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  • # Tout le monde porte un masque, dit-on ! En cas de pandémie de Covid, c’est vrai or ici, il ne s’agit pas de virus, de maladie, mais de caractère, voire de personnage. Qu’entend-t-on par-là, c’est une posture que l’on présente aux autres comme bonne pour qu’ils aient, de nous, une opinion favorable alors qu’en privé, couple, ou dans la famille,  l’on s’en décharge, l’on agit tel que l’on est ! Cela dit, on ne peut se cacher tout le temps derrière son petit doigt : il y a des signaux qui ne trompent personne, en privé, public, il vaut mieux être soi que quelqu’un d’autre.

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Textuels symboliques et corrélations

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Personnage

  • Symbolique de forme : Le symbolisme est une partie essentielle d’un récit pour déployer myriade d’émotions chez le lecteur, moyen de réveiller des intuitions ou représentations soigneusement choisies, étudiées. Si moi je trouve le symbolisme fascinant, c’est parce que cela me permet de lier des scènes entre elles, d’approfondir les relations entre mes personnages sans avoir à les dire explicitement, mais simplement avec un jeu de symboles.    Source : leahendersen-auteur.fr/les-symboles-dans-la-fiction

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Masque

  • Symbolique de fond : Le symbolisme du masque, en Orient, varie selon les usages. Ses types principaux sont : le masque de théâtre, le masque carnavalesque, le masque funéraire. En Afrique, l’institution des masques est associée à des rites agraires, funéraires, initiatiques. Les masques revêtent parfois une puissance magique : ils protègent ceux qui les portent contre les malfaiteurs et les sorciers. À l’inverse, ils servent aussi à des membres de sociétés secrètes pour imposer leur volonté, en effrayant.

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Personne > être humain réel, être un personnage, être fictif

  • Liens fond/forme: On parlera de personne lorsqu’il s’agira d’un être humain réel mais de personnage lorsque ce sera être fictif, dans les romans, dans les contes et la littérature en général, mais on pourra aussi traiter de personnage, une personne ayant une forte personnalité, ou bien très spéciale : » si tu voyais le personnage !».   

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