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On est ici, ou bien là, voire, ailleurs :
Mais l’on sera, toujours, quelque part,
Forcément, au moins, physiquement !
Sinon dans un imaginaire, virtuellement.
D’un lieu à l’autre, je suis en transit, voyage
Occupé ou non, selon le moyen de transport
Que j’aurai adopté : voiture, train, bus, avion,
Dès que je bouge, j’existe, ne peux me cacher…
Hier ici, demain, là, et un autre jour, ailleurs,…
Mon temps passé à égrener nombre espaces…..
Me fait exister lors je me déplace et voyage,….
L’énergie épuise mouvements intermittents,……
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Qui me tirent, me poussent, vaine mobilité………
L’être vivant ne cesse de bouger : enterré,…..
Ne saurait remuer le petit doigt en l’heure,
Mais, remuer son corps, serait-il suffisant,
Pour avoir impression d’être bien vivant.
Penser par l’esprit, sans seul mouvement,
Est aussi excitant, et autant passionnant.
Oui mais cela ne voit pas, et vous n’aurez
Rien à raconter et que l’on puisse vérifier.
Mouvement est en nous, autant qu’autour,
Il dévore notre énergie … jour après jour.
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Entre les hyperactifs, incessants à remuer,
Les flegmatiques, toujours, à se ménager :
Bien des divergences, en gestes, à courir,
Pas de convergences, en actes, à requérir.
Le repos est angoissant pour les premiers
Et l’action, exténuante, pour les derniers.
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Y aurait un abime entre le manuel qui fait
Et l’intello, qui, en week-end, ne reconnait
Rien autour de lui qui ait changé d’aspect,
Ce dernier, pour autant, mérite le respect !
Mouvements corps, esprit, sont les mêmes
Le monde extérieur étant représentations :
De travailler sur un objet, ou sur un sujet,
Ne feront que se répondre pour coopérer !
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Qu’en est-il du mouvement, du cœur, âme
Encore plus invisible, encore plus inutile.
Pourquoi consacrer l’énergie, pour un être,
Fut-il le meilleur, plus précieux du monde :
Il n’est que ce qu’il fait, et que ce qu’il sait,
Ne serait finalement jamais que ce qu’il est.
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L’énergie déroule un mouvement perpétuel,
Hier ici, demain là et un autre jour, ailleurs,
À chacun ses joies, peines et petits bonheurs,
Faut la dépenser sinon elle s’en va ponctuelle
À l’heure, de votre trépas, et, ne transigera pas,
Ni sur quantité ni qualité, et le tout, s’épuisera !
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Extensions
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Être ailleurs, ce n’est pas être ici, dirait monsieur de La Palice
Encore que … quand je suis ailleurs, j’emporte, avec moi, partie
De tout ce qui me constitue et ma valise de questions problèmes.
Pour être vraiment ailleurs, faudrait que je sois quelqu’un d’autre
Un autochtone et là ce serait, pour moi, un vrai dépaysement total.
Brest, Perros-Guirec, Saint-Malo, avec leurs festivals, sont des lieux
Où on peut être, le temps d’un week-end, des «étonnants voyageurs»
Sans pour autant quitter sa Bretagne natale, mis à part dans sa tête :
Rien d’étonnant qu’une telle région, ayant tant voyagé … s’en prévale !
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Calendriers et lieux se suivent,
Et se conjuguent sur un agenda,
Toutefois on ne peut jamais être
Présent à deux endroits à la fois.
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S’il est vrai qu’avec la visiophonie
On aurait le don d’ubiquité, partout
Seul endroit où on peut nous toucher
Est le lieu à l’on respirera toute réalité.
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985 – Calligramme
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On est ici, ou bien là, voire, ailleurs :
Mais l’on sera, toujours, quelque part,
Forcément, au moins, physiquement !
Sinon dans un imaginaire, virtuellement.
D’un lieu à l’autre, je suis en transit, voyage
Occupé ou non, selon le moyen de transport
Que j’aurai adopté : voiture, train, bus, avion,
Dès que je bouge, j’existe, ne peux me cacher…
Hier ici, demain, là, et un autre jour, ailleurs,…
Mon temps passé à égrener nombre espaces…..
Me fait exister lors je me déplace et voyage,….
L’énergie épuise mouvements intermittents,……
.
HIER, ICI,
Qui me tirent, me poussent, vaine mobilité………
L’être vivant ne cesse de bouger : enterré,…..
Ne saurait remuer le petit doigt en l’heure,
Mais, remuer son corps, serait-il suffisant,
Pour avoir impression d’être bien vivant.
Penser par l’esprit, sans seul mouvement,
Est aussi excitant, et autant passionnant.
Oui mais cela ne voit pas, et vous n’aurez
Rien à raconter et que l’on puisse vérifier.
Mouvement est en nous, autant qu’autour,
Il dévore notre énergie … jour après jour.
Entre les hyperactifs, incessants à remuer,
Les flegmatiques, toujours, à se ménager :
Bien des divergences, en gestes, à courir,
Pas de convergences, en actes, à requérir.
Le repos est angoissant pour les premiers
Et l’action, exténuante, pour les derniers.
.
MAIS, DEMAIN LÀ,
Y aurait un abime entre le manuel qui fait
Et l’intello, qui, en week-end, ne reconnait
Rien autour de lui qui ait changé d’aspect,
Ce dernier, pour autant, mérite le respect !
Mouvements corps, esprit, sont les mêmes
Le monde extérieur étant représentations :
De travailler sur un objet, ou sur un sujet,
Ne feront que se répondre pour coopérer !
Qu’en est-il du mouvement, du cœur, âme
Encore plus invisible, encore plus inutile.
Pourquoi consacrer l’énergie, pour un être,
Fut-il le meilleur, plus précieux du monde :
Il n’est que ce qu’il fait, et que ce qu’il sait,
Ne serait finalement jamais que ce qu’il est.
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AUTRE JOUR … AILLEURS
L’énergie déroule un mouvement perpétuel,
Hier ici, demain là et un autre jour, ailleurs,
À chacun ses joies, peines et petits bonheurs,
Faut la dépenser sinon elle s’en va ponctuelle
À l’heure, de votre trépas, et, ne transigera pas,
Ni sur quantité ni qualité, et le tout, s’épuisera !
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un calendrier, journalier,
Qui se déroulera à chaque
Endroit, voire ailleurs
Comme en ziz-zag !
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(forme pleine, rimes égales,
la forme s’accorde au fond)
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Ici et là, à droite et à gauche
donne idée des changements
qui n’auront rien de linéaires
la forme épouse donc le fond.
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Être ici ou être là, fonction de calendrier
Être ailleurs, être nulle part :
Sont autant de variations de sa présence
Physique, virtuelle, ou mentale !
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Symbolique
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Un calendrier
Est un système de repérage
Des dates fonction du temps.
Un tel système a été inventé
Par les hommes pour diviser
Et organiser le temps sur de
Longues durées. L’observation
Des phénomènes périodiques
Des milieux où ils vivaient,
Déplacement quotidien ombre,
Retour saisons ou cycle lunaire
A servi de premières références
Pour organiser la vie agricole,
Sociale et religieuse des sociétés.
fr.wikipedia.org/wiki/Calendrier
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Fond
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Évocation
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Être ici ou être là, fonction de calendrier
Être ailleurs, être nulle part :
Sont autant de variations de sa présence
Physique, virtuelle, ou mentale !
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Symbolique
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Être ailleurs :
Dans un contexte marqué
Par nombreux déplacements
Nouvelles technologies information,
Notre relation à l’espace s’en trouvera
Modifiée du fait qu’elle est mondialisée.
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Nous sommes de plus en plus nombreux
À être connectés à ces différents territoires :
Territoires de vie, d’habitation, de loisirs, de luttes,
Territoire des origines familiales, culturelles, religieuses,
Territoire d’activité professionnelle, mais aussi
Territoires rêvés et imaginaires.
Modifié, source : ici-ailleurs.net
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Corrélations
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Fond/forme
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Être ici, être ailleurs, nulle part, absent
Pour se déplacer : être mobile, vivant.
On est toujours quelque part, en corps,
Y compris en coin de cimetière, mort !
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Ici ou là ; hier, aujourd’hui, demain ;
Se conjuguent et par tous les chemins
Qui nous mènent, et, nous ramènent,
Toujours et sans cesse à nous-mêmes,
Y compris se déplaçant par la pensée.
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Aujourd’hui avec tous les smartphones
L’on pourra être au nord, sud, est, ouest
Sans jamais sortir de chez soi, sa région.
Mais cela n’aurait rien d’un jeu innocent,
Tant après avoir appris à être multitâches,
Dorénavant et en même temps : multilieux !
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Demain est un autre jour
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Scénario
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Chérir hier, rêver de demain, vivre aujourd’hui : programme de vie.
À force de bouger de capitale à l’autre, gare au déphasage horaire.
Quand je serai bien vieux, ce sera peut-être ma devise, qui le sait ?