994 – La vie n’a pas la même importance la nuit

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Visuels suggestion de scénario

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Toute agitation nocturne diffère

énormément de l’activité diurne.

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994 2

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Quand on dort, on est tous égaux,

absents, inopérants mais en tout.

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Car la nuit, liberté, d’être, d’aller,

venir, est totale, lors on est seul !

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Textuels calligramme / extensions

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  • £  La vie ne s’arrête point la nuit, elle change de mode, c’est tout, on peut avoir l’apparence : mort, notre cerveau continue son travail. A supposer qu’on ne dorme pas, plus, on gagnera un temps fou, temps perdu ! Prendrais-ton le temps du recul nécessaire pour faire de notre vie, autre que d’affaires. Si tous les gens qui dorment se ressemblent, certains profitent de leur nuit, autres la haïssent : la nuit n’est pas ennemie du rêve, elle le construit et avec lui, le désir et qui se renouvelle, en énergie. La vie n’a pas la même importance le jour et la nuit quand je dors, je suis comme mort. Chaque fois, au réveil, je reconstruis lien avec celui que j’étais la veille, tout va bien. Ma vie diurne est des plus occupée, je suis loin d’avoir fini ce que j’avais projeté : voici que mon rêve se renouvelle la nuit, me redonne, le matin, l’âme d’un nouvel homme. Pour certains, la nuit demeure leur pire ennemi par l’angoisse de mourir ou par le temps perdu vers une fin pour reculer la fin, toujours tendus alors que le bébé, lui, se donne, s’abandonne et se réjouit, au lit. Perdre conscience serait-il perdre confiance en soi, en la vie, permanence du Monde : la mort serait-elle une simple rupture en sommeil, lors déficience, si le corps ne se remonte plus comme une horloge bien ronde. Sauf les animaux, oiseaux migrateurs, en hiver, seuls, les hommes sortent de leurs trous de vers. Le temps est une suite d’espaces que l’on conquiert et l’on est les seuls à découvrir et connaitre la planète Terre ! Ma vie n’est qu’un point de vue parmi des milliers : je pourrais être un caillou, un chou, un hibou, genou, pou ! Tous, sont mes prédécesseurs, dans des vies hiérarchisées, en une échelle de complexité et diversité qui nous met au bout. Si tant est qu’à la fin, quel qu’autre forme de vie, supérieure, inférieure, à la nôtre, nous remplace, notre histoire humaine ne sera plus que trace fragile venant à disparaître dans la nuit des temps ! Raison de plus de jouir de la vie, et de tout ce qui m’entoure, tant que je peux, tant qu’il est encore temps : combien de fois ai-je entendu ce beau chant comme si ma vie n’était qu’un tour, plus ou moins court et puis s’en va ! Dans notre histoire sans fin et sans lien avec un destin divin, qui nous surpasse, avec amour humain, qui nous dépasse demain plus qu’hier et un jour, rien !

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  • +  La nuit n’est pas  l’envers ni le contraire du jour, elle en est bien le complément et voire le supplément. Sans elle, pas de sommeil, et pas d’arrangement de tout ce qu’on a vécu le jour. Mes nuits sont plus belles que vos jours, prétendent nocturnes !

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  • & La vie, la nuit n’est pas comme celle du jour : ce n’est pas qu’elle soit plus sombre, plus noire, c’est qu’elle dégage du temps pour faire l’amour, pour jouir de son corps et de son âme romantique, pour transformer sa vie morose en un nouvel espoir, dans un clair-obscur d’un Lune, aux allures magiques.

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  • # On a dit souvent que la vie est très ralentie la nuit : c’est vrai et c’est faux : tout dépend du lieu où l’on est comme  de ce qui s’y passe. En campagne, en pleine forêt : peu de bruits, ce qui n’est pas le cas en ville, aux carrefours et puis depuis qu’il y a des lumières, partout, la vie ne s’arrête plus : elle diminue… un peu, comme si le soleil, bien qu’il soit bien couché, n’ait plus d’importance, ait moins d’influence  sur toutes poursuites des activités humaines.

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Textuels symboliques et corrélations

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Lune

  • Symbolique de forme : La Lune est la frontière entre le soleil et l’obscurité et elle est donc associée à ce qui sépare la conscience et l’inconscience. Elle est parfois liée à l’idée de romantisme, qu’on pense à la lune de miel, au clair de lune propice aux déclarations amoureuses ou vampires. Plus effrayants encore, la pleine Lune serait celle qui déclenche transformation du loup-garou. Elle est d’ailleurs indissociable de tout bon film d’horreur pour y mettre un peu d’ambiance horrifique.  Source : europe1.fr/société/La-lune-tout-un-symbole

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Jour

  • Symbolique de fond : Succession régulière de naissances et croissances, plénitude puis déclin de la vie. Vingt-quatre heures, degrés Zodiac. Course mensuelle de la Lune imite le jour. Saisons répètent les quatre parties du jour : le printemps, pour le matin ; l’été, pour midi ; l’automne, le coucher du soleil ; l’hiver, la nuit. Suivant la pensée juive dans la Bible, la durée de la création est représentée par six jours, le septième jour ayant pour  signification, de représenter la vie éternelle du Seigneur après ses intenses activités de Créateur.

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Lune > romantique, de miel, maléfique, pleine, rousse 

  • Liens fond/forme : Lune romantique, lune de miel, lune bénéfique, lune maléfique, lune pleine, en quartier, rousse : les qualificatifs lui sont associés sont nombreux et très subjectifs. On connait influence sur marée, sur les germinations, les couleurs, et pour ce qui est  de l’Humain, par suite  de  ses quartiers, on parlera de lunatique. On sait pourtant qu’elle est inerte depuis qu’on l’a foulé mais qu’importe !

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