206 – D’affronter de vraies tempêtes

Visuels et textuels  >> 

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Crac et clac,

Que de patatrac.

À la barre, le skipper

En attrape, presque peur,

De voir danger à cette heure.

Le vent fou souffle, par rafales,

.

Les voiles se mettent en ciseaux,

De l’arrière : vent nous  pousse,

Nous faisant glisser sur l’eau,

Lors  la houle,  nous déhale,

Elle fait chasser le bateau.

.

Dur de maintenir un cap,

Veiller à ne pas laisser filer,

Ni loffer ni abattre… à sa guise

Ni empanner pour nous stopper :

À  nous, d’anticiper  grosses risées,

Qui, d’un coup … le feraient  virer :

Virer de bord,  faudra bien le faire,

Mais pas sans notre …permission.

.

Quand le vent le souffle trop fort

Et, dans la mauvaise direction,

Il peut la prendre tout entière

Lors erreur de manipulation.

.

On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,

On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port

On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.

Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,

Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,

Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.

.

Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,

Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,

Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter  sa loi.

Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,

On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,

Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.

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Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :

Les drisses sifflent et bateau vibre de partout

Voiles flappent  et la barre n’en peut plus :

À nous de tenir cap/vitesse avant tout.

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Garder bateau droit, réduire toile

Prendre un ris, en grande voile,

Quatre tours dans le génois :

Nous  y  sommes, on y croit.

Le bateau roule, tangue, gémit,

Plonge sous la vague et s’engloutit,

Puis galope avec sa proue… vers le ciel,

Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :

Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,

Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.

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Extension

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Si fréquente que le beau,

Le bon temps, merci

Et le plus souvent elle débute

Progressivement,

Elle est même souvent annoncée

Même si, parfois,

Elle s’arrête… brusquement.

Et qui ne la craint,

Qui ne l’évite !

.

Mieux vaut être au pied d’une fontaine

Qu’au beau milieu d’une grosse tempête :

C’est l’évidence même,  évidence suprême.

On n’est pas  qu’en jus … dans le chaudron,

Où l’écume bouillonne… de ses blancheurs !

Et si l’on ne se sent pas, en danger de mort,

 On n’est jamais sûr d’avoir raison, ou tort.

Vrai que bruits, sifflements, vibrations

Donnent chair de poule et frissons.

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Au mot tempête, l’on associera le plus souvent

 Bourrasque, cyclone, ouragan, tornade, typhon !

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Elle se produit en interaction entre masses d’air

D’un côté, une masse d’air polaire, froid et sec,

De l’autre, masse d’un air marin, plus chaud.

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Très grosses lames à longue crête en panache.

L’écume produite,  s’agglomère, en larges bancs ,

Et est soufflée dans le lit du vent en trainées blanches.

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Dans son ensemble, la surface des eaux semble blanche,

Le déferlement en rouleaux devient intense et brutal.

Visibilité réduite, Vagues de 9 à 12,5 m.

Fr.wikipedia.org /echelle_de_Beaufort

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Épilogue

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Il est devenu rare de nos jours

Qu’un bateau échoue  ou  coule,

Autant qu’abordage et naufrage,

Avec les systèmes de sécurisation.

***

En cas d’une inondation du bateau

Par voie d’eau,  ou  par submersion,

Les secours sont rapides près côtes,

Sauvent des vies, Cross, surveillent.

***

Le pire qui peut survenir au marin,

Est de se faire emporter par vague

Qui déferle en torrent sur le pont,

Même accroché,  il n’y peut rien.

***

Ce qui reste  le plus marquant,

Sont  les bruits … tonitruants :

Toutes nos voix sont étouffées,

On ne parvient pas à se parler.

***

Pas le moment  de  faire le fier,

D’aller braver le vent, à l’avant,

Vaut mieux  se mettre  à l’abri,

Calfeutrés dans un bon carré.

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206 – Calligramme

 .

Crac et clac,

Que de patatrac.

À la barre, le skipper

En attrape, presque peur,

De voir danger à cette heure.

Le vent fou souffle, par rafales,

.

Les voiles se mettent en ciseaux,

De l’arrière : vent nous  pousse,

Nous faisant glisser sur l’eau,

Lors  la houle,  nous déhale,

Elle fait chasser le bateau.

Dur de maintenir un cap,

Veiller à ne pas laisser filer,

Ni loffer ni abattre… à sa guise

Ni empanner pour nous stopper :

À  nous, d’anticiper  grosses risées,

Qui, d’un coup … le feraient  virer :

Virer de bord,  faudra bien le faire,

Mais pas sans notre …permission.

Quand le vent le souffle trop fort

Et, dans la mauvaise direction,

Il peut la prendre tout entière

Lors erreur de manipulation.

POUR

On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,

On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port

On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.

Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,

Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,

Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.

AFFRONTER

Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,

Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,

Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter  sa loi.

Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,

On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,

Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.

DE VRAIES TEMPÊTES

Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :

Les drisses sifflent et bateau vibre de partout

Voiles flappent  et la barre n’en peut plus :

À nous de tenir cap/vitesse avant tout.

Garder bateau droit, réduire toile

Prendre un ris, en grande voile,

Quatre tours dans le génois :

Nous  y  sommes, on y croit.

Le bateau roule, tangue, gémit,

Plonge sous la vague et s’engloutit,

Puis galope avec sa proue… vers le ciel,

Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :

Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,

Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.

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Forme

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Réduction

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206 4

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Évocation  

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Ça ressemble à une fontaine

Et avec  plusieurs  jets  d’eaux,

En bassin, pour les renouveler,

Et loin de toutes les tempêtes

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Eaux et tempêtes, c’est plus en mer

qu’en fontaine, c’est sûr, encore que

un jet puissant et variant ressemble

si fait qu’on l’évoque à peu de frais !

.

Quoi de plus paisible, d  plus reposant, 

Qu’une fontaine et jets d’eaux:

Aux  antipodes  des   tempêtes,

Où l’eau pourrait vous faire chavirer. 

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Symbolique 

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Au premier abord,

Le symbolisme des eaux

Semble être rassemblement

De symboles contradictoires.

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Bachelard aura bien montré

Dans «L’Eau et les rêves »,

Combien les symbolisations

Proposés par l’élément liquide

Étaient, demeuraient divergents.

.

À l’eau calme s’oppose l’eau rapide

Comme  en l’étang  et  en la cascade,

Comme  à l’eau lustrale … du baptême

L’eau épaisse, croupissante, limoneuse

Que la poétique d’Edgar Poe  a vite fait

De confondre avec le sang bien rouge.

universalis.fr/encyclopedie/symbolisme-des-eaux

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Descriptif

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206 – Pour affronter de vraies tempêtes

Alignement  central / Titre  intercalé / Thème  météo

Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme

Symbole de forme : eaux  Symbole de fond : tempête

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Fond

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Évocation 

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206 6

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Quoi de plus paisible, d  plus reposant, 

Qu’une fontaine et jets d’eaux

Aux antipodes  des tempêtes

Où l’eau pourrait vous faire chavirer. 

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Symbolique 

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La tempête dans toutes ses déclinaisons météorologiques

Est souvent significative d’humeurs que nous traversons.

Le climat des rêves symbolise le climat que nous vivons

Dans notre vie familiale ou notre vie professionnelle.

 .

La tempête est le signe d’une mésentente profonde

Et peut-être dévastatrice qui traverse notre vie,

Si c’est sur terre, cette tempête est passagère,

Rapport sera difficile durant cette période.

 .

Si celle est liée à l’élément marin, à l’eau,

Elle est autant issue de comportements

Inconscients, bien plus perturbante.

 .

C’est à notre insu que se déclenche

 Un tel  climat d’une folle passion.

psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/

Dictionnaire-des-reves/Tempete

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Corrélations

Fond/forme   

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La tempête a fait couler beaucoup d’encre

Chez les journalistes, les poètes, romanciers,

Fait imprimer de nombreux textes et photos,

Sans compter  vidéos, films, dessins animés,

Sans  pour cela  épuiser, totalement, le sujet,

 Tant elle fait peur  et fascine, simultanément !

.

L’ayant moi-même affrontée plusieurs reprises

Je sais de quoi  elle serait capable si on la néglige,

Question sécurité, question moral,  question délire !

C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui…

 .

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Tempête au raz de sein

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Scénario

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Grosse tempête  ça vous remue de l’eau en écumes et pas qu’un peu.

Phare au raz de de la côte attaqué à sa base et plus haut par les flots.

Ça a marqué l’esprit du peintre au point de coucher son impression.

 .

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Visuels et textuels  >> 


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