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Crac et clac,
Que de patatrac.
À la barre, le skipper
En attrape, presque peur,
De voir danger à cette heure.
Le vent fou souffle, par rafales,
.
Les voiles se mettent en ciseaux,
De l’arrière : vent nous pousse,
Nous faisant glisser sur l’eau,
Lors la houle, nous déhale,
Elle fait chasser le bateau.
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Dur de maintenir un cap,
Veiller à ne pas laisser filer,
Ni loffer ni abattre… à sa guise
Ni empanner pour nous stopper :
À nous, d’anticiper grosses risées,
Qui, d’un coup … le feraient virer :
Virer de bord, faudra bien le faire,
Mais pas sans notre …permission.
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Quand le vent le souffle trop fort
Et, dans la mauvaise direction,
Il peut la prendre tout entière
Lors erreur de manipulation.
.
On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,
On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port
On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.
Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,
Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,
Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.
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Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,
Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,
Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter sa loi.
Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,
On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,
Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.
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Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :
Les drisses sifflent et bateau vibre de partout
Voiles flappent et la barre n’en peut plus :
À nous de tenir cap/vitesse avant tout.
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Garder bateau droit, réduire toile
Prendre un ris, en grande voile,
Quatre tours dans le génois :
Nous y sommes, on y croit.
Le bateau roule, tangue, gémit,
Plonge sous la vague et s’engloutit,
Puis galope avec sa proue… vers le ciel,
Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :
Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,
Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.
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Extension
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Si fréquente que le beau,
Le bon temps, merci
Et le plus souvent elle débute
Progressivement,
Elle est même souvent annoncée
Même si, parfois,
Elle s’arrête… brusquement.
Et qui ne la craint,
Qui ne l’évite !
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Mieux vaut être au pied d’une fontaine
Qu’au beau milieu d’une grosse tempête :
C’est l’évidence même, évidence suprême.
On n’est pas qu’en jus … dans le chaudron,
Où l’écume bouillonne… de ses blancheurs !
Et si l’on ne se sent pas, en danger de mort,
On n’est jamais sûr d’avoir raison, ou tort.
Vrai que bruits, sifflements, vibrations
Donnent chair de poule et frissons.
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Au mot tempête, l’on associera le plus souvent
Bourrasque, cyclone, ouragan, tornade, typhon !
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Elle se produit en interaction entre masses d’air
D’un côté, une masse d’air polaire, froid et sec,
De l’autre, masse d’un air marin, plus chaud.
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Très grosses lames à longue crête en panache.
L’écume produite, s’agglomère, en larges bancs ,
Et est soufflée dans le lit du vent en trainées blanches.
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Dans son ensemble, la surface des eaux semble blanche,
Le déferlement en rouleaux devient intense et brutal.
Visibilité réduite, Vagues de 9 à 12,5 m.
Fr.wikipedia.org /echelle_de_Beaufort
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Épilogue
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Il est devenu rare de nos jours
Qu’un bateau échoue ou coule,
Autant qu’abordage et naufrage,
Avec les systèmes de sécurisation.
***
En cas d’une inondation du bateau
Par voie d’eau, ou par submersion,
Les secours sont rapides près côtes,
Sauvent des vies, Cross, surveillent.
***
Le pire qui peut survenir au marin,
Est de se faire emporter par vague
Qui déferle en torrent sur le pont,
Même accroché, il n’y peut rien.
***
Ce qui reste le plus marquant,
Sont les bruits … tonitruants :
Toutes nos voix sont étouffées,
On ne parvient pas à se parler.
***
Pas le moment de faire le fier,
D’aller braver le vent, à l’avant,
Vaut mieux se mettre à l’abri,
Calfeutrés dans un bon carré.
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206 – Calligramme
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Crac et clac,
Que de patatrac.
À la barre, le skipper
En attrape, presque peur,
De voir danger à cette heure.
Le vent fou souffle, par rafales,
.
Les voiles se mettent en ciseaux,
De l’arrière : vent nous pousse,
Nous faisant glisser sur l’eau,
Lors la houle, nous déhale,
Elle fait chasser le bateau.
Dur de maintenir un cap,
Veiller à ne pas laisser filer,
Ni loffer ni abattre… à sa guise
Ni empanner pour nous stopper :
À nous, d’anticiper grosses risées,
Qui, d’un coup … le feraient virer :
Virer de bord, faudra bien le faire,
Mais pas sans notre …permission.
Quand le vent le souffle trop fort
Et, dans la mauvaise direction,
Il peut la prendre tout entière
Lors erreur de manipulation.
POUR
On s’accommode du vent, joue de lui, avec lui du sud au nord,
On navigue toutes voiles dehors tendues pour rentrer vite au port
On arrivera en avance, sinon retard, mais y serons, coquin de sort.
Les falaises approchent et le fond diminue tandis que le vent forcit,
Parés à la manœuvre car il ne faudrait pas trop tarder de ce côté-ci,
Frissons de peur, cela devient, parfois, question de mort, ou de vie.
AFFRONTER
Frissons procurent sensations et nous mettent en dangers, émois,
Plaisir de goûter, à cette joie, que sa vie ne dépende que de soi,
Lors mer en furie, ne pas l’affronter de face, respecter sa loi.
Vague, de travers trois-quarts arrière, fait virer le bateau,
On s’arc-boute à la barre, on tire contre cours de l’eau,
Qu’un navire est léger sous la vague, jouet des flots.
DE VRAIES TEMPÊTES
Ça y est, cette fois, nous y sommes, dans le jus :
Les drisses sifflent et bateau vibre de partout
Voiles flappent et la barre n’en peut plus :
À nous de tenir cap/vitesse avant tout.
Garder bateau droit, réduire toile
Prendre un ris, en grande voile,
Quatre tours dans le génois :
Nous y sommes, on y croit.
Le bateau roule, tangue, gémit,
Plonge sous la vague et s’engloutit,
Puis galope avec sa proue… vers le ciel,
Chevauchant cette tempête, de tout son fiel :
Sommes sauvés, port est en vue, digue se dessine,
Vers son havre de paix puis de repos, l’on s’achemine.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Ça ressemble à une fontaine
Et avec plusieurs jets d’eaux,
En bassin, pour les renouveler,
Et loin de toutes les tempêtes
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Eaux et tempêtes, c’est plus en mer
qu’en fontaine, c’est sûr, encore que
un jet puissant et variant ressemble
si fait qu’on l’évoque à peu de frais !
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Quoi de plus paisible, d plus reposant,
Qu’une fontaine et jets d’eaux:
Aux antipodes des tempêtes,
Où l’eau pourrait vous faire chavirer.
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Symbolique
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Au premier abord,
Le symbolisme des eaux
Semble être rassemblement
De symboles contradictoires.
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Bachelard aura bien montré
Dans «L’Eau et les rêves »,
Combien les symbolisations
Proposés par l’élément liquide
Étaient, demeuraient divergents.
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À l’eau calme s’oppose l’eau rapide
Comme en l’étang et en la cascade,
Comme à l’eau lustrale … du baptême
L’eau épaisse, croupissante, limoneuse
Que la poétique d’Edgar Poe a vite fait
De confondre avec le sang bien rouge.
universalis.fr/encyclopedie/symbolisme-des-eaux
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Descriptif
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206 – Pour affronter de vraies tempêtes
Alignement central / Titre intercalé / Thème météo
Forme conique / Rimes égales / Fond approché de forme
Symbole de forme : eaux / Symbole de fond : tempête
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Fond
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Évocation
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Quoi de plus paisible, d plus reposant,
Qu’une fontaine et jets d’eaux
Aux antipodes des tempêtes
Où l’eau pourrait vous faire chavirer.
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Symbolique
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La tempête dans toutes ses déclinaisons météorologiques
Est souvent significative d’humeurs que nous traversons.
Le climat des rêves symbolise le climat que nous vivons
Dans notre vie familiale ou notre vie professionnelle.
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La tempête est le signe d’une mésentente profonde
Et peut-être dévastatrice qui traverse notre vie,
Si c’est sur terre, cette tempête est passagère,
Rapport sera difficile durant cette période.
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Si celle est liée à l’élément marin, à l’eau,
Elle est autant issue de comportements
Inconscients, bien plus perturbante.
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C’est à notre insu que se déclenche
Un tel climat d’une folle passion.
psychologies.com/Therapies/Psychanalyse/
Dictionnaire-des-reves/Tempete
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Corrélations
Fond/forme
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La tempête a fait couler beaucoup d’encre
Chez les journalistes, les poètes, romanciers,
Fait imprimer de nombreux textes et photos,
Sans compter vidéos, films, dessins animés,
Sans pour cela épuiser, totalement, le sujet,
Tant elle fait peur et fascine, simultanément !
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L’ayant moi-même affrontée plusieurs reprises
Je sais de quoi elle serait capable si on la néglige,
Question sécurité, question moral, question délire !
C’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui…
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Tempête au raz de sein
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Scénario
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Grosse tempête ça vous remue de l’eau en écumes et pas qu’un peu.
Phare au raz de de la côte attaqué à sa base et plus haut par les flots.
Ça a marqué l’esprit du peintre au point de coucher son impression.
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