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Originaux : poème, extensions, fragments
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Poème
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La
Tempête
Est toujours
Un moment fort,
Où vaut mieux rester
Dedans… que…dehors.
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À l’abri, bien au chaud,
Où lors l’on se calfeutre,
Tant que l’assaut des vents
N’aura plus rien de neutre !
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Des fois un Cyclone-Ouragan,
Emporte tout sur son passage.
Tempête vous remue les sangs,
Vous émeut, vous met en rage.
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Il vaut mieux … s’en prémunir,
Que de la braver… pour en finir,
Sachant qu’au moindre faux pas
Elle vous passera de vie à trépas !
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Brève
Tempête,
Mais très forte
Voilier vague monte
Et se vautre en ses creux
Atteignant parfois sommets
Lors la mer s’agite, se démonte,
Face à de tels spectacles on le sait
Grandes peurs, en nous, remontent.
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La vie est ainsi faite, de hauts et de bas,
Mais rien ne dure, si l’on fait le dos rond,
Mer vous remue, elle ne vous détruit pas,
Une tempête tropicale, peut avoir du bon.
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Si elle vous rejette comme pleine désunion
Le calme reviendra, les esprits, corps lassés
Se panseront et penseront plus à réparation
Qu’à une séparation, toujours, mal négociée.
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Combien de tempêtes aurai-je ainsi traversé
Et certaines, à se suivre sans être découragé
En famille, c’est comme en bateau sur l’eau :
La vie est plus belle lors le ciel devient beau :
Lors on l’étale : on la domine, on la négocie.
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On en discute, on en sourit même on en rit
Toute tempête réserve moments très forts
Lors vents contraires soufflent désaccords
Où que l’on soit, en pleine mer ou au port
Il n’y aura pas de repos pour celui qui sort.
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Extensions
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Une brève mais forte tempête
Est comparable à un coup de vent
Qui vous prend toujours par surprise
Couche le bateau, chandeliers dans l’eau.
Ça arrive quand il y a un gros grain, isolé
Et qui agirait un peu comme une tornade.
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Le temps de réduire la voilure, déjà passé :
Tout a vibré comme en la cocotte-minute,
Dans le carré, gréement s’est pris à plier,
Un peu, mais pas au point de se casser.
Ça peut se produire si on est surtoilé.
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Ce n’est pas notre cas prenant un ris
Anémomètre à vingt-cinq nœuds,
Deux, dès qu’il atteint les trente.
Les seules fois où l’on s’est fait
Surprendre est…franchisant
Le cap où d’un côté étions
Protégés, et, de l’autre,
Des plus exposés
Un marin avisé
Sent risées
Anticipe
Vite
V
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Un coup de vent, comme un coup de Trafalgar :
Sans anticipation, le vent adonne, mais un max,
Qui couchera le voilier jusqu’au point… d’enfourner
La plupart du temps, balancier : un voilier se relève,
Mais, il se pourra qu’il passe, sous un vague, brève,
Il y a alors comme un silence, et qui dure un siècle.
Comme destin, nous sonde, en la mer, qui gronde,
Une tempête est fronde mais n’est pas immonde,
Simplement nous secoue, parfois nous exècre.
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Il y a les tempêtes plus ou moins fortes
Plus ou moins longues, bien anticipées
Et coups de vent, généralement, courts,
Qui vous prennent, justement, de court,
Et plus vous attendez, plus le vent monte
Il faut stopper le bateau, bloquer la barre.
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Prendre un ris, à force sept, reste un sport,
À déconseiller à ceux sans «pied marin»,
Parce qu’il faut s’attacher à la ligne de survie
Et puis en même temps, tirer le haut de la voile
Qui ne veut plus descendre, toute seule, coincée :
Le tout dans l’inconfort de vent fort et l’humidité.
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Fragments
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Quand le temps pête,
Ça va être ma … fête,
Et en grand peut-être
L’angoisse apparaitre.
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Le voilier est bien armé,
Pour affronter plusieurs,
Si rien ne deviendra cassé
N’aurons, même pas, peur.
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Voilure réduite au minimum,
Trinquette pour tenir notre cap
Tout ce qui peut bouger sur pont,
A été rentré ou solidement amarré
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Le problème est qu’elle peut arriver,
De manière traitre, forte et soudaine,
Les voiles se tendent, voilier se couche,
On lâche les drisses, voilier se redresse !
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C’est une course de vitesse avec adresse :
Pied du mat, faut descendre grand-voile,
Rentrer le génois et installer la trinquette
Et si l’on est sous spi, c’est un vrai Bazard
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Passé le moment, de ce grain, inattendu,
Le vent redevient calme, il faut remettre,
Tout dessus mais on a dès lors du temps,
Vous parlez de consommer des calories !
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Mouvements de mer ont amplifié houle,
Jusqu’à ressentir, parfois, le mal de mer,
Un voilier sans voile, navigue au moteur
Procurant soubresauts, si l’on enfourne.
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Voilier et voilure, avec tous leurs réglages
Seront faits pour affronter des tempêtes :
Peu de chance de couler, si on se prépare :
Ainsi la forme rejoint parfaitement le fond.
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Graphiques : calligramme, forme et fond
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Calligramme
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La
Tempête
Est toujours
Un moment fort,
Où vaut mieux rester
Dedans… que…dehors.
À l’abri, bien au chaud,
Où lors l’on se calfeutre,
Tant que l’assaut des vents
N’aura plus rien de neutre !
Des fois un Cyclone-Ouragan,
Emporte tout sur son passage.
Tempête vous remue les sangs,
Vous émeut, vous met en rage,
Il vaut mieux … s’en prémunir,
Que de la braver… pour en finir,
Sachant qu’au moindre faux pas
Elle vous passera de vie à trépas !
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Brè B ve
Tem R pête,
Mais très E forte
Voilier vague V monte
Et se vautre en E ses creux
Atteignant parfois * sommets
Lors la mer s’agite M se démonte,
Face à de tels spec A tacles on le sait
Grandes peurs, en I nous, remontent.
La vie est ainsi faite S de hauts et de bas
Mais rien ne dure * si l’on fait le dos rond
Mer vous remue, * elle ne vous détruit pas
Une tempête tropi F cale peut avoir du bon.
Si elle vous rejette, O en pleine désunion
Calme revient, les R esprits, corps lassés
Se pansent, pensent T plus à réparation
Qu’à une séparation E mal négociée.
Combien de tempêtes * aurai-je traversé
Certaines, à suivre T sans être T découragé
En famille c’est E comme bateau E sur l’eau :
La vie est plus M belle quand le ciel M est beau :
Lors on l’étale P on la domine, on la P négocie.
On en discute È on en sourit même È on en rit
Toute tempête T réserve moments T très forts
Lors vents con E traires soufflent E désaccords
Où que l’on soit, en pleine mer ou au port
Il n’y a de repos pour celui qui sort.
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Forme
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Évocation
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Une belle pomme de pin
En bas, coque de voilier,
Et, en haut … une voilure
La plus réduite … possible.
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En une forte tempête, le voilier
Se couche sous vent fort constant
Faut parfois réduire la voilure,
Et se mettre en fuite, dite à la cape.
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Symbolique
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Tout voilier est un beau bateau,
Symbole général, complémentaire.
Mettre les voiles, est l’expression qui
Illustre le mieux le symbole, la voile
Se gonfle avec le besoin de partir,
Elle est le reflet départ imaginé.
L’invitation à quitter peut-être
Mais se rappe lant que l’on
Ne quitte pas le port sur un
Coup de tête donc qu’un
Bon voyage se prépare
Souvent longuement.
signification-reves.
fr/Voilier-voile
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Fond
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Évocation
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En une forte tempête, le voilier
Se couche sous vent fort constant
Faut parfois réduire la voilure,
Et se mettre en fuite, dite à la cape.
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Symbolique
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Voilier
Enfourne en
Plein entraînement
Et, en particulier, lors
Étant sous voilure de spi.
D’où cette importance de
Répartir les poids à bord,
Entre le ballast avant
Et ballasts arrières.
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Lors entraînement, un voilier sous spi enfourne
Devant l’objectif de la caméra et réalise
Un soleil : cf. Vidéo, impressionnante
Et de plus, très instructive
Pour les passionnés de
Course au large
À la voile.
Modifié, source : actunautique.
com/article-video-un-voilier
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Fond/forme
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De réduire la voilure du voilier en tempête,
Est plus qu’une recommandation : nécessité.
Votre voilier demeurerait couché sur un flanc,
Laissant fuir trop plein de vent sans, pour autant
Vous faire avancer plus vite. En dehors d’inconfort
Une vague dite scélérate peut vous faire chavirer
Et lors compte tenu de la surface toilée : couler !
Il y a une voile spéciale tempête : trinquette.
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