207 – Une brève mais forte tempête

 Textuels et illustrations   >>

.

Originaux : poème,  extensions, fragments

.

Poème

.

La

Tempête

Est toujours

Un moment fort,

Où vaut mieux rester

Dedans… que…dehors.

.

À l’abri,  bien au chaud,

Où lors  l’on  se calfeutre,

Tant que l’assaut des vents

N’aura plus rien de neutre !

.

Des fois un Cyclone-Ouragan,

Emporte tout sur son passage.

Tempête vous remue les sangs,

Vous émeut,  vous met en rage.

.

Il vaut mieux …  s’en prémunir,

Que de la braver… pour en finir,

Sachant qu’au moindre faux pas

Elle vous passera de vie à trépas !

.

^

Brève

Tempête,

Mais très forte

Voilier vague monte

Et se vautre en ses creux

Atteignant parfois  sommets

Lors la mer s’agite, se démonte,

Face à de tels spectacles on le sait

Grandes peurs, en nous,  remontent.

.

La vie est ainsi faite, de hauts et de bas,

Mais rien ne dure, si l’on fait le dos rond,

Mer vous remue, elle ne vous détruit pas,

Une tempête tropicale, peut avoir du bon.

.

Si elle vous rejette comme pleine désunion

Le calme reviendra, les esprits, corps lassés

Se panseront et penseront plus à réparation

Qu’à une séparation, toujours, mal négociée.

.

Combien de tempêtes aurai-je  ainsi traversé

Et certaines, à se suivre sans être  découragé

En famille, c’est comme  en bateau  sur l’eau :

La vie est plus belle lors le ciel devient beau :

Lors on l’étale : on la domine, on la négocie.

.

On en discute, on en sourit même  on en rit

Toute tempête réserve   moments très forts

Lors vents contraires soufflent désaccords

Où que l’on soit, en  pleine mer  ou au port

Il n’y aura pas de repos pour celui qui sort.

.

Extensions

.

Une brève mais forte tempête

Est comparable à un coup de vent

Qui vous prend toujours par surprise

Couche le bateau, chandeliers dans l’eau.

Ça arrive  quand il y a un gros grain, isolé

Et qui agirait un peu comme une tornade.

.

Le temps de réduire la voilure, déjà passé :

Tout a vibré comme en la cocotte-minute,

Dans le carré, gréement s’est pris à plier,

Un peu, mais pas au point de se casser.

Ça peut se produire  si on est surtoilé.

.

Ce n’est pas notre cas prenant un ris

Anémomètre  à vingt-cinq nœuds,

Deux, dès qu’il atteint les trente.

Les seules fois où l’on s’est fait

Surprendre est…franchisant

Le cap où d’un côté étions

Protégés, et, de l’autre,

Des   plus   exposés

 Un marin avisé

Sent risées

Anticipe

Vite

V

.

Un coup de vent, comme un coup de Trafalgar :

Sans anticipation, le vent  adonne, mais  un  max,

Qui couchera le voilier jusqu’au point… d’enfourner

La plupart du temps, balancier : un voilier se relève,

Mais, il se pourra qu’il  passe, sous un vague, brève,

Il y a alors comme un silence, et qui dure un siècle.

Comme destin, nous sonde, en la mer, qui gronde,

Une tempête est fronde mais n’est pas immonde,

Simplement nous secoue, parfois nous exècre.

.

Il y a les tempêtes plus ou moins fortes

Plus ou moins longues, bien anticipées

Et coups de vent, généralement, courts,

Qui vous prennent, justement, de court,

Et plus vous attendez, plus le vent monte

Il faut stopper le bateau, bloquer la barre.

.

Prendre un ris, à force sept, reste un sport,

À  déconseiller  à  ceux  sans  «pied marin»,

Parce qu’il faut s’attacher à la ligne de survie

Et puis en même temps, tirer le haut de la voile

Qui ne veut plus descendre, toute seule, coincée :

Le tout dans l’inconfort de vent fort et l’humidité.

.

Fragments

.

Quand le temps pête,

Ça va être ma …  fête,

Et en grand peut-être

L’angoisse apparaitre.

.

Le voilier est bien armé,

Pour affronter plusieurs,

Si rien ne deviendra cassé

N’aurons, même pas, peur.

.

Voilure réduite au minimum,

Trinquette pour tenir notre cap

Tout ce qui peut bouger sur pont,

A été rentré ou solidement amarré

.

Le problème est qu’elle peut arriver,

De manière traitre, forte et soudaine,

Les voiles se tendent, voilier se couche,

On lâche les drisses, voilier se redresse !

.

C’est une course de vitesse avec adresse :

Pied du mat, faut descendre grand-voile,

Rentrer le génois et installer la trinquette

Et si l’on est sous spi, c’est un vrai Bazard

.

Passé le moment, de ce grain, inattendu,

Le vent redevient calme, il faut remettre,

Tout dessus mais on a dès lors du temps,

Vous parlez de consommer des calories !

.

Mouvements de mer ont amplifié houle,

Jusqu’à ressentir, parfois, le mal de mer,

Un voilier sans voile, navigue au moteur

Procurant soubresauts, si l’on enfourne.

.

Voilier et voilure, avec tous leurs réglages

Seront faits pour affronter  des tempêtes :

Peu de chance de couler, si on se prépare :

Ainsi la forme rejoint parfaitement le fond.

.

Graphiques : calligramme, forme et fond

.

Calligramme 

.

La

Tempête

Est toujours

Un moment fort,

Où vaut mieux rester

Dedans… que…dehors.

À l’abri,  bien au chaud,

Où lors  l’on  se calfeutre,

Tant que l’assaut des vents

N’aura plus rien de neutre !

Des fois un Cyclone-Ouragan,

Emporte tout sur son passage.

Tempête vous remue les sangs,

Vous émeut,  vous met en rage,

Il vaut mieux …  s’en prémunir,

Que de la braver… pour en finir,

Sachant qu’au moindre faux pas

Elle vous passera de vie à trépas !

.

^

Brè  B   ve

Tem    R  pête,

Mais très  E    forte

Voilier vague  V  monte

Et se vautre  en  E  ses creux

Atteignant parfois   *   sommets

 Lors la mer s’agite   M  se démonte,

Face à de tels spec   A  tacles on le sait

Grandes peurs, en     I   nous,  remontent.

La vie est ainsi faite  S     de hauts et de bas

Mais rien ne dure      *    si l’on fait le dos rond

Mer vous remue,       *    elle ne vous détruit pas

Une tempête tropi      F     cale peut avoir du bon.

Si elle vous rejette,       O            en pleine désunion

Calme revient, les            R          esprits, corps lassés

Se pansent, pensent          T              plus à réparation

Qu’à une séparation            E                    mal négociée.

Combien de tempêtes          *                aurai-je traversé

Certaines, à suivre     T    sans être     T          découragé

En famille c’est     E     comme bateau    E       sur l’eau :

La vie est plus    M    belle quand le ciel  M     est beau :

Lors on l’étale   P      on la domine, on la  P     négocie.

On en discute  È      on en sourit même   È   on en rit

Toute tempête T    réserve   moments   T   très forts

Lors vents con  E  traires soufflent E  désaccords

Où que l’on soit, en  pleine  mer  ou  au port

Il n’y a de  repos pour celui    qui sort.

.

Forme

.

.

Évocation

 .

Une belle pomme de pin

En bas, coque de voilier,

Et, en haut …    une voilure

La  plus  réduite …  possible.

.

207 4

.

En une forte tempête, le voilier

Se couche sous vent fort constant

Faut   parfois  réduire  la  voilure,

Et se mettre en fuite, dite à la cape.

.

Symbolique 

 

Tout  voilier est un beau bateau,

Symbole général,   complémentaire.

Mettre les voiles,    est l’expression qui

Illustre le mieux        le symbole, la voile

Se gonfle avec le          besoin  de   partir,

Elle est le reflet           départ   imaginé.

L’invitation  à           quitter peut-être

Mais se rappe         lant   que  l’on

Ne quitte pas       le port sur un

Coup de tête        donc   qu’un

Bon voyage    se prépare

Souvent longuement.   

signification-reves.

fr/Voilier-voile

.

.

Fond

.

Évocation 

.

207 6

.

En une forte tempête, le voilier

Se couche sous vent fort constant

Faut  parfois  réduire  la  voilure,

Et se mettre en fuite, dite à la cape.

.

Symbolique

.

Voilier

Enfourne en

Plein entraînement

Et, en particulier, lors

Étant sous voilure de spi.

D’où  cette  importance de

Répartir les poids à bord,

Entre le ballast avant

Et ballasts arrières.

 .

Lors entraînement, un voilier sous spi enfourne

Devant   l’objectif    de la caméra  et  réalise

 Un soleil : cf. Vidéo, impressionnante

Et   de plus,  très  instructive

Pour les passionnés de

 Course au large

 À la voile.

Modifié, source : actunautique.

com/article-video-un-voilier

.

.

Fond/forme 

 .

De réduire la voilure du voilier en tempête,

Est plus qu’une recommandation : nécessité.

Votre voilier demeurerait couché sur un flanc,

Laissant fuir trop plein de vent sans, pour autant

Vous faire avancer plus vite. En dehors d’inconfort

Une vague dite scélérate peut  vous faire chavirer

Et lors compte tenu de la surface toilée : couler !

Il y a une voile spéciale tempête : trinquette.

.

 Textuels et illustrations   >>


Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *