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Voilier est moyen
De transport très lent
En un jour il marquera
Cinquantaine de milles
D’un mouillage à l’autre
Et d’un port vers une ile.
C’est le seul, qui avance,
Avec la force des vents,
Et s’il étale le calme plat,
Son moteur en auxiliaire
Lui permet de filer, à sec,
Plutôt que de… se vautrer
Sur une belle mer d’huile.
Seul, aussi, un voilier est
Habité de façon autonome
Il ne peut bénéficier d’aide,
En mer d’aucune personne.
Il reste, encore, un élégant,
Et brave coursier des mers
Pourvu d’un mat et génois
Et d’une grande voile lattée
Il assure plaisirs passionnés
Pour ses lofs, abattées, surfs,
Que vous ne pourrez oublier.
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Imaginez
En une rivière,
Mais assez profonde
Du genre : bras de mer,
Avec assez d’eau et d’espace,
Pour mouiller en fond de coude,
Ou d’une anse des plus hospitalières
Avec un dériveur, où, vous êtes le seul
À oser, seul, vous y aventurer, y pénétrer.
Vous guettez malgré vous, fond tout en amont
Et sondeur à un mètre, vous procure des frissons,
Jusqu’à ce que, sur banc : bien ancré, bien protégé,
Rien ne peut plus, même pleine tempête, vous arriver.
Quand vous vous décidez à quitter la baie bien abritée,
Il arrive que vent se lève, par saccades, rafales, risées,
Vous redevenez la victime de caprices de bord de mer
Et haute mer, de votre vie, vous ne donnez pas cher.
Au point que, pour votre confort, voire votre salut,
Allez-vous calfeutrer, tout le temps à l’intérieur :
C’est alors, à la cape, vous vous laissez dériver.
Parfois naviguer se conjuguera mal avec mer
Faut s’attendre autant au pire et meilleur,
Dans le cours d’une … longue traversée.
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Extension
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En connaissance de cause, comme étant effronté,
États mer changeants divers, vous faudra affronter.
Bateau, c’est vous, votre vie, votre survie : l’ignorer,
C’est être inconscient de braver tous les dangers,
Un voilier en aluminium bien dimensionné,
Bien équipé, vous préservera du naufrage.
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On peut choisir voilier léger, pointu qui fait
Du cap, avance dès le moindre souffle de vent :
C’est la 2CV légendaire pour les moins fortunés,
Quand le voilier de course pour les plus fortunés !
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Nous, nous avons choisi la formule «4×4 des mers»
Très robuste et très lourd et très sécure et de ce fait
Il fait moyenne de cinq nœuds, avec pointes à sept,
Quand il est bien réglé, le vent est fort, constant.
Nous ne le regrettons pas, bien qu’il soit lent.
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Une, deux, trois, quatre, jusqu’à dix, douze, voiles pour vieux voiliers :
Certaines dépassent l’avant, d’autres, l’arrière, avec un mât d’artimon.
La direction et la force du vent sont les éléments, primordiaux, à gérer.
Après il y a le type, la surface, la tension, la dérive et que sais-je encore.
Vous avez compris, pour aller droit devant il faut parfois bien louvoyer.
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La première force de propulsion d’un voilier
Est sa voilure qui s’adapte à la force du vent.
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S’il n’y a plus de vent, s’il faut rentrer au port
Un moteur auxiliaire sera requis par sécurité.
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Maniement de voilure, parait simple, enfantin
Mais peut se révéler plein de pièges, difficultés
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Telle grand-voile qui se coince, en sa glissière,
Un winch qui dérape, voire un spi qui se twiste.
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Génois refusant de s’enrouler, monter, descendre
Un ris qui ne tient pas ou voile qui flape au vent !
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215 – Calligramme
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Voilier est moyen…….. V
De transport très lent… O
En un jour il marquera I
Cinquantaine de milles L
D’un mouillage à l’autre I
Et d’un port vers une ile. E
C‘est le seul, qui avance, R
Avec la force des vents, *
Et s’il étale le calme plat, A
Son moteur en auxiliaire V
Lui permet de filer, à sec, A
Plutôt que de… se vautrer N
Sur une belle mer d’huile. C
Seul, aussi, un voilier est E
Habité de façon autonome, *
Il ne peut bénéficier d’aide, A
En mer d’aucune personne. V
Il reste, encore, un élégant, E
Et brave coursier des mers C
Pourvu d’un mat et génois, *
Et d’une grande voile lattée V
Il assure plaisirs passionnés E
Pour ses lofs, abattées, surfs, N
Que vous ne pourrez oublier. T
.
Imaginez
En une rivière,
Mais assez profonde
Du genre : bras de mer,
Avec assez d’eau et d’espace,
Pour mouiller en fond de coude,
Ou d’une anse des plus hospitalières
Avec un dériveur, où, vous êtes le seul
À oser, seul, vous y aventurer, y pénétrer.
Vous guettez malgré vous, fond tout en amont
Et sondeur à un mètre, vous procure des frissons,
Jusqu’à ce que, sur banc : bien ancré, bien protégé,
Rien ne peut plus, même pleine tempête, vous arriver.
Quand vous vous décidez à quitter la baie bien abritée,
Il arrive que vent se lève, par saccades, rafales, risées,
Vous redevenez la victime de caprices de bord de mer
Et haute mer, de votre vie, vous ne donnez pas cher.
Au point que, pour votre confort, voire votre salut,
Allez-vous calfeutrer, tout le temps à l’intérieur :
C’est alors, à la cape, vous vous laissez dériver.
Parfois naviguer se conjuguera mal avec mer
Faut s’attendre autant au pire et meilleur,
Dans le cours d’une … longue traversée.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Mature de grand-voile, en haut !
Coque de voilier de course, en bas,
La vigilance sera de mise à la barre
Le moindre écart et «au lof» on part
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Grand voile et génois se complètent,
et se règlent en fonction de direction
du vent, ainsi que de l’état de la mer,
si fait que leur forme épouse le fond.
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Mature de grand-voile, en haut !
Une coque de voilier de course en bas,
Plus les voiles sont grandes, tendues,
Et plus le voilier avancera vite.
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Symbolique
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Symbole des hommes
Contre Mère Nature,
Les grandes courses
Océaniques donnent
Une nouvelle figure
Des mythes marins.
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Avec de grandes voiles et des coques innovantes
Des navigateurs de course, en océan, trouvent
Et retrouvent, en ces expériences, plaisir,
Défi, aventure d’affronter, découvrir
Territoires les moins apprivoisés
Autour de notre planète.
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Descriptif
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215 – Un voilier n’avance qu’avec du vent
Alignement central / Titre externe / Thème bateau
Forme en ovale / Rimes libres / Fond accordé à forme
Symbole de forme : grand-voile/ Symbole de fond : voiles
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Fond
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Évocation
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Mature de grand-voile, en haut !
Une coque de voilier de course en bas,
Avec une seule grande voile au portant
Ou trois selon la coque et gréement.
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Symbolique
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Le voilier
Reste un bateau,
Ce symbole étant général.
Voile donnera une connotation
Plus particulière à son symbole,
Une interprétation bien spécifique.
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Mettre les voiles serait l’expression
Qui illustrerait le mieux le symbole,
La voile se gonfle, besoin de partir,
Elle est le reflet départ imaginé.
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Invitation à quitter, peut-être
Mais se rappelant que l’on
Ne quittera pas le port
Sur un coup de tête,
Et qu’un nouveau voyage
Se prépare toujours longuement.
Source : signification-reves.fr/Voilier-voile
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Corrélations
Fond/forme
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On peut aller vite, sur un grand
Voilier de course, avec bon vent
Mais, la plupart sont autour de
Cinq, six, sept, huit, neuf nœuds.
Ce qui compte, c’est l’impression
De fendre les flots avec émotions.
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La vigilance sera de mise à la barre,
Le moindre écart et «au lof» on part.
Vigilance pour ne pas perdre le vent,
Ou pour ne pas faire un 360 degrés.
Avec une grande voile au portant,
Trois, selon la coque ou gréement.
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Anémomètre force vent
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Scénario
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Au près, vent devant, vent debout, vent refusant, c’est un pur enfer ;
au vent arrière, un spi bien établi, bien gonflé par le vent : l’idéal ;
schéma pour bien comprendre, pour calculer l’angle optimal au cap.
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