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Tan
Ga-ge,
Et roulis,
Vers l’avant,
Et vers l’arrière,
De bâbord à tribord,
Bateau bouge, toujours,
Avançant, en serpentant,
Si ce n’est au repos, autant.
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Ce n’est pas la peine d’espérer
Que cela s’arrêtera par miracle,
Ce sera à vous, de vous y adapter,
Tant vous êtes en terrain mouvant
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Lors qu’étant rendus plus mouvant
Vous perdrez équilibre facilement,
Ce n’est pas vous, c’est votre oreille,
Mais c’est, parfois, vos jambes aussi,
Impression : sol se dérobe sous pied,
Il faudra vous forcer à ré-anticiper,
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Comme pour apprendre à marcher.
Lors il faut vous imaginer qu’en mer,
Qu’un bateau, ça tangue, et ça roule,
Et les vagues et les vents, vous soûlent
Bien des choses et des plus ordinaires
Deviennent un pensum pour les faire.
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Pas facile, déjà, de faire la cuisine,
Bien difficile, de lire bien longtemps,
Difficile autant, d’écrire, en ancrant,
Il vous reste à naviguer voire dormir.
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Tout cela peut vous paraitre gênant,
Ennuyeux et parfois même, obsédant
Mais pour les passionnés du bateau,
Rien n’est fatiguant en soi, sur l’eau.
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Engouement effacera bien des effets
De contraintes et voire de masques
Par compensation plaisir intense,
D’affronter mer forte, immense.
.
Paradoxe tout en contradiction,
Pour gens gardant pied à terre
Que rêver de prendre la mer,
Lors y être comme en enfer.
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Extension
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Évidemment, sujet au mal de mer,
On aimerait bien y échapper mais,
C’est comme pour le cas du vertige,
Son cousin, on n’en est pas maitre,
Il ne nous entend pas de cette oreille,
À n’en pas croire ses yeux se brouillant.
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Ses yeux, justement, qu’il faut toujours
Fixer à l’horizon pour se donner du champ
Au lieu de s’enfermer dans une cabine étroite,
Sans air, bas de plafond, vomir à n’en plus finir.
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Il existe des voiliers plus stables les uns que les autres,
Mais même un catamaran, calé sur su bord, au grand large
Ou au près, restera sensible au mouvement des vagues.
Cela ne signifie nullement une allure inconfortable
Car le voilier, bien mené, se met à « galoper »
Selon l’expression consacrée, s’appuyant
Sur les vagues au lieu de les contrarier.
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Cette allure sera mieux que «trotter»,
Qui, chacun sait, créera des secousses
Sur lesquelles qu’il faudra compenser
Cheval de mer, analogie tient la route,
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Tanguer et non pas tango,
Rouler mais pas rouleaux,
Faut un peu mais pas trop,
Sinon faire gaffe aux bobos
Le bateau se gardera à flot,
Si on ne le couche pas trop !
En s’approchant des rochers,
Une forte houle nous déhale,
Attention, ça peut faire mal !
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Tenir un cap lors la houle vous roule,
Est un exercice qui doit se rendre réflexe
Sinon vous vous fatiguerez, vous dériverez.
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La manœuvre est des plus simples sur papier
Vous voyez la vague arriver sur votre travers :
Pointer légèrement l’avant pour monter dessus.
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Le voilier en haut, pour éviter de chasser l’arrière
Rectifiez le cap pour compenser dans la descente,
Et maintenez tout droit dans le fond de la vague.
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Et ainsi de suite, c’est comme un saut en ciseau
Un coup de barre à droite, à gauche, au milieu,
Au bout d’un temps, vous faite naturellement.
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Épilogue
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Adieu le plat pays des vaches, comme on dit,
Sur un bateau, de nouveaux réflexes : acquis,
Sinon on se sent comme toujours contrecarré,
On hésite à bouger de peur d’être déséquilibré.
***
Chacun sait que nombre voiliers tanguent, roulent
Et que si vous n’êtes pas adapté, vite, vous saoulent
Ce d’autant que la mer vous gratifie de fortes houles,
Qui si elles sont en plus, hachées, vous met en boule !
***
Cela dit une fois bien amarinés, vous n’y pensez plus,
Compensations d’assiettes, équilibres, automatisées
Néanmoins prudence, anticipation, restent de mise
Une main pour soi, l’autre pour le bateau, dit-on !
***
Début, on a tendance à cogner un peu partout
Et petit à petit, on y fait, a u mieux, son trou,
Mais il arrive que le bateau saute, enfourne
Et là, je ne vous dit pas : accrochez-vous !
***
Y a des voiliers plus tangueurs, rouleurs
Que d’autres qui tiennent mieux la corde
Avec plus de vitesse et de rappel de quille :
Un bonheur que déjauger plus qu’enfourner.
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217 – Calligramme
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Tan
Ga-ge,
Et roulis,
Vers l’avant,
Et vers l’arrière,
De bâbord à tribord,
Bateau bouge Y toujours
Avançant, en * serpentant,
Si ce n’est au A repos, autant.
Ce n’est pas * la peine d’espérer
Que cela P s’arrête par miracle,
Ce sera à A vous de vous y adapter
Tant vous S êtes terrain mouvant
* ……………..
Lors qu’étant Q rendus plus mouvant
Vous perdrez U équilibre facilement
C’est pas vous E c’est votre oreille,
Mais c’est parfois * vos jambes aussi,
Impression que sol E se dérobe pied,
Il faudra vous forcer à N ré-anticiper,
*
Comme pour apprendre V à marcher.
Lors il faut vous imaginer O qu’en mer,
Qu’un bateau, ça tangue, I ça roule,
Les vagues et vents vous L soûlent,
Et toutes choses des plus I ordinaires
Deviennent un pensum E à les faire.
Pas facile, déjà, de faire R la cuisine,
Et bien difficile, de lire * longtemps,
Difficile autant, d’écrire E en ancrant,
Il vous reste à naviguer N ou dormir.
*
Tout cela peut vous paraitre P gênant,
Ennuyeux et parfois même A obsédant
Mais, pour les passionnés D du bateau,
Rien n’est fatiguant en D soi sur l’eau.
Engouement effacera L bien des effets
Des contraintes ou E bien masques
Par compensation * plaisir intense,
D’affronter A mer forte, immense.
Paradoxe U tout en contradiction,
Pour gens S gardant pied à terre,
Que rêver S de prendre la mer,
Lors y être I comme en enfer.
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Forme
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Évocation
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Une planche de surf
Une coque de voilier
Et des plus affutées,
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La planche étale la houle en se couchant
Ou elle plonge dans l’eau:
Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,
Et de son surf !
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Symbolique
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Avant l’invention
De la planche à voile
Telle que nous la connaissons,
Conçue pour naviguer debout,
Avec un gréement libre monté
Sur cardan, Planche à voile était
Utilisé pour petits dériveurs de plage,
Très plats, à l’accastillage minimaliste,
Parfois sans cockpit équipés d’un
Gréement simplifié, comme le Sunfish
Américain et son prédécesseur
Un peu plus petit, le Sailfish ou le
Beachcomber britannique.
Wikipédia : planche à voile
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Descriptif
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217 – Un voilier vous tangue, vous roule !
Alignement central / Titre serpentin / Thème bateau
Forme en ovale / Rimes variées / Fond accordé à forme
Symbole de forme : planche/ Symbole de fond : coque
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Fond
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Évocation
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La coque étale la houle sur son franc-bord
Où elle plonge dans l’eau :
Tout dépend de son cap au vent, sa vitesse,
Et de son surf !
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Symbolique
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La coque supporte différentes contraintes :
Contraintes hydrostatiques dès lors qu’elle doit
Supporter le poids du bateau inégalement réparti ;
Contraintes hydrodynamiques des chocs des vagues.
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La coque est construite dans certains chantiers navals
En bois, navires anciens et vieux bateaux de plaisance,
En acier, pour la majorité des navires de commerce,
En aluminium, pour les navires rapides et sécurisants,
En plastique, pour de nombreux bateaux de plaisance
En composite pour voiliers considérés ultra rapides.
Source : Wikipédia
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Corrélations
Fond/forme
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Vagues successives sont d’égales directions,
D’égales forces, formes, sans oublier actions
Droit devant, vous aurez surtout le tangage ;
Tout le long, le roulis, et de travers, les deux ;
Plus on prend de vitesse, plus tangage, haut ;
Plus on la réduit et plus le roulis vous couche,
Quoiqu’il en soit, pour maintenir votre cap,
Faut travailler barre sinon vous dérivez.
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Roulis, tangage, comme l’avion
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Scénario
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En haut, il tangue, monte, descend ; en bas, roule d’un bord à l’autre.
Voilier est soumis au tangage, roulis et lacets, et lors, il peut stopper.
Représentation roulis, tangage, lacets par rapport à l’axe du voilier.
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