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Visuels scénario
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Une préférence sera donnée fort
naturellement repas de poisson,
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mais les légumes verts, rouges et le riz,
sont souvent aussi présents d’assiette,
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et à la fin du repas, il ne reste plus
qu’une arête que l’on rejette à l’eau.
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Textuel calligramme
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- Parfois c’est l’opulence pour ne pas dire Byzance mais, parfois, c’est pitance pour ne pas dire abstinence. Y a les repas… dans le cockpit, avec table dressée avec couverts et plats chauds, boissons fraiches. Y a les repas, au bas de la descente, assis à manger froid dans sa gamelle lors de tempête qui secoue de partout à tel point de nous mettre à genoux. Peu d’alcool en mer, par précaution : jamais quand il fait de la tempête. On ne dépasse pas sa ration : un verre suffit pour être en fête. Convivialité avant tout ; occupation après tout : sieste est bienvenue pour estomac repu. En bateau en mer à midi ; plat unique, selon l’inspiration du chef à bord étant seul cuisinier, selon la disponibilité du frigo, aussi. Entrée, salade de tomate, concombre avec olives, madériennes, et fromages frais sur bolo de caco, fait sur bateau agrémentés de verre tonic Schweppes. Viandes salées et dessalées, à volonté, poisson frais selon pêche en arrivage, légumes variés, bien conservés au frais et un bon verre de vin rouge ou blanc. Dessert : un fruit, mangue ou banane, ou des prunes, ou des pastéis de nata : royal, ne l’est-il pas ce sobre méso, avec la tasse de café chaud d’Angola. Voilà notre restaurant de quatre vents, ne déparant en rien de ceux des terriens : quand, en mer, un grand air appétit va, c’est idéal pour le moral qu’un tel repas. Et en diner, pour le soir, devinez quoi, on réchauffe les restes du plat du midi, avec la bonne bière fraiche portugaise, on ne se prive de rien, prend nos aises. Vous en doutez, venez donc manger, un midi, en pleine mer, avec nous, on ne vous laissera pas mourir, donner manger poissons.
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Textuel extension
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- C’est bien connu qu’on ne se laisse pas abattre en mer pour le déjeuner, le plus souvent copieux et pouvant même être raffiné, voire exotique, selon le cuistot et la cambuse ! Et puis c’est vrai qu’à huit, en mer, on est quand même très proches les uns des autres, bien plus qu’à terre, dans tous les cas et que chacun se trouve un rôle, un talent, une fonction pour que le repas deviennent le temps fort de la journée. Et si ce n’est le midi, ce sera le soir car il est hors de question d’avoir deux repas plantureux et qui s’éternisent dans la même journée ! Si je n’ai pas conscience d’aversion pour aliment, du simple fait qu’il s’agit là, d’un processus réflexe ne demandant pas, par conséquent, de conscience : je me sentirai comme un allergique, sinon intolérant, c’est dire qu’interprétation du refus peut être complexe. Après, il y a les goûts, convictions personnelles de chacun, qui font qu’on est ou que l’on devient végétarien, voie végan. C’est l’intérêt du système de compréhension désirs alimentaires pour accéder à des informations, relatives à notre être, profond ! Je ne saurais dire pourquoi, comment, mais le repas de midi, sur notre voilier, a souvent constitué moment convivialité, en association de discussions et provisions. Il faut dire qu’on dispose de cuisinier hors pair. Chacun sait que bon repas alimente bon moral, ce n’est pas qu’une question de goût, d’estomac : c’est aussi, c’est autant, une question d’ambiance qui redonnera, à sa joie, sa profonde importance, ne nous laisse, ne nous lasse, sur simple coupe-faim.
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Textuels symboliques
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Plat
- Symbolique de forme : Quand nous avons une aversion pour des aliments d’un plat, cela signifie que nous ne supportons pas ce qu’il représente symboliquement ou nous apporte physiologiquement. Par exemple, le gras de la viande parle de mémoires émotionnelles familiales qui peuvent intervenir sur notre action-muscle. Une telle aversion pour le gras de la viande, signifie que les mémoires émotionnelles familiales gênent notre action de digestion ou d’assimilation. messagesdelanature.ek.la/la-symbolique-des-aliments
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Pain
- Symbolique de fond : Le pain est un symbole de nourriture essentielle. Le pain se rapporte à la vie active tandis que vin, à la vie contemplative. Le pain possède ses petits mystères et le vin, ses grands mystères. Le miracle du pain aux Noces de Cana serait d’ordre plus quantitatif, celui du vin, d’ordre qualitatif. Le levain est bien le principe actif de la panification, la fermentation est bien principe de la vinification.
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Corrélations > préparation, légumes, viandes, boissons, dessert
- Liens fond/forme : Un bon repas, sur un voilier en croisière, quoi de plus stimulant, de réconfortant, et ce d’autant que l’on a tout son temps pour le préparer, le concocter, le mijoter ! Les légumes se gardent frais, trois jours, les poissons ou viandes et les boissons au réfrigérateur : il y a de quoi se satisfaire d’un peu tout et même de se régaler de dessert bateau.
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