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Il y avait une atmosphère
M’empêchant de bien dormir
À poings fermés et voire ouverts,
Comme les nourrissons, les bébés,
Après avoir tété sein de leur mère.
Mon voilier évoque la forme de ventre
Et dont j’en sors, au tant que j’y rentre.
Chacun est séduit de jour comme de nuit,
En cockpit … en carré voire en couchette,
Pour y faire, volontiers, un brin de causette.
On y resterait, il est vrai, quelque peu à l’étroit
Lors on est plus que deux, et encore plus, à trois.
Je me dis que j’aurais-je dû, pu, dormir sur le pont,
Or j’étais trop occupé, à tourner en mon lit en rond.
Et comme chacun sait, c’est le pire des cauchemars
Qu’on peut vivre en cabine très basse de plafond
Au point de s’y cogner en se retournant d’un bond
.
J’avoue, j’ai fort mal dormi
Cette nuit,
Ce n’est pas que j’étais fatigué
Ni stressé,
Mais il faisait chaud, et à crever
Et venté.
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Et mon voilier dans ma couchette,
Ne l’a pas été,
Et c’est alors, je me suis pris la tête,
À me retourner,
Comme un rat, malade, dans sa cage,
Fait prisonnier.
.
J’ai fini par sommeiller au petit matin
Lors il fait plus frais
Avec plus de vingt-cinq degrés, la nuit,
J’ai sensation d’un fou ;
La nuit m’a parue longue, une éternité,
Même si pour compenser
.
Mes rêveries…durant toute l’insomnie,
Sont retournées vers toi
Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,
Car tu aurais dû être là
Même en me contorsionnant esprit
Je ne t’ai fait apparaitre.
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Extension
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Les nuits sont longues en cas d’insomnie,
Qu’on soit chez soi, des amis, ou à l’hôtel,
En bateau, caravane, camping, belle étoile,
Sont moins quand on peut lire un bouquin,
Bien moins encore si on dort avec quelqu’un.
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S’il fait trop chaud, ce ne sera plus la lecture
Ni même la compagnie qui nous fait défaut,
C’est juste la fraicheur, et, sur un voilier,
Pas de climatiseur installé à demeure
Et un voilier en aluminium accumule
En plus chaleur au lieu de la dissiper.
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Bien que tout nu, dans sa couchette,
On transpire sans moindre mouvement,
Ça ne donne bonne condition pour dormir.
Si ce n’est pas cauchemar, faut pas exagérer,
C’est un stress qui fatigue et le corps et l’esprit.
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Il m’est arrivé de dormir sur le pont du bateau
Ou en le cockpit pour sentir un peu d’air circuler,
Il est vrai qu’on peut faire une sieste en journée,
Quand le vent se prend à souffler, ne serait-ce
Qu’une brise légère mais l’horloge biologique
Réclame sommeil plutôt la nuit que le jour.
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Dormir dans une couchette de cabine de voilier : un rêve
Ou peut-être simplement un fantasme, ou désir, nécessité.
Temps est long quand on s’ennuie, les yeux grands ouverts,
À regarder un plafond bas, à cinquante centimètres de vous.
Il vaut peut-être mieux, en ce cas, choisir se remettre debout
Et aller dans le cockpit puis sur le pont, prendre l’air et le frais,
Si le bateau, au mouillage, à quai, roule, claque, tosse et tangue,
Bruits, mouvements, contrariés, vous tiennent longtemps éveillés,
Lisez un livre, surtout s’il fait très chaud, et êtes en pleine nudité !
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La nuit, votre sommeil est du domaine privé
Et lors, personne ne doit venir vous solliciter.
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La nuit est comme parenthèse… toute activité,
Lors il n’y a rien à faire qu’à vous laisser bercer
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La nuit sera un moment où l’on se reconstruira
Après toutes les fatigues accumulées en journée
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La nuit est temps des rêves assouvissant désirs
Comme celui vous empêchant de dormir… fuir.
La nuit, sans sommeil, vous laisse, las, étranger
À vous-mêmes comme un zombie sans identité.
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Épilogue
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La nuit, en mer, à rêver ou à cauchemarder,
Dépend de votre estomac, si vous êtes fatigué.
Lors mer calme, je dors comme un nouveau-né,
Comme un diable dans une mer des plus agitées.
***
Je comprends marin qui boit en grosse tempête
Une façon comme une autre de se noyer la tête,
Pour dormir en plein vacarmes indescriptibles,
En faisant confiance au capitaine, indéfectible.
***
Le pire ce sont les quarts même par mer belle
Réveillé à deux heures du matin, en fanfare,
Il y avait comme ange, en vous, non rebelle,
Et un diable vient vous piquer de son dard.
***
Je poursuis ma nuit, comme en insomnie,
Au loin, j’aperçois lumières qui scintillent
Je descends en carré, fais le point : nenni,
Quand, en remontant mon ciel s’illumine.
Faut croire, être privé sommeil, hallucine
Confusions étoiles et bateaux : je distille !
***
Des fois, faut faire confiance instrument :
Il n’a pas d’yeux, d’oreilles, mais ne ment,
En pleine mer il n’y a plus un seul repère,
Lors sans instrument, tout marin s’y perd.
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226 – Calligramme
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Il y avait une N atmosphère
M’empêchant U de bien dormir
À poings fermés I et voire ouverts,
Comme les nourri T ssons, les bébés,
Après avoir tété * sein de leur mère.
Mon voilier évoque S la forme de ventre
Et dont j’en sors, au A tant que j’y rentre.
Chacun est séduit de N jour comme de nuit
En cockpit … en carré S voire en couchette,
Pour y faire volontiers * un brin de causette.
On y resterait, il est vrai, S quelque peu à l’étroit
Lors on est plus que deux, O et encore plus, à trois.
Je me dis que j’aurais-je dû M pu, dormir sur le pont,
Or j’étais trop occupé, à tour M ner en mon lit en rond.
Et comme chacun sait, c’est E le pire des cauchemars
Qu’on peut vivre en cabine I très basse de plafond
Au point de s’y cogner en se L retournant d’un bond
.
S U R L E V O I L I E R
.
J’avoue, j’ai fort mal dormi
Cette nuit,
Ce n’est pas que j’étais fatigué
Ni stressé,
Mais il faisait chaud, et à crever
Et venté.
.
Et mon voilier dans ma couchette,
Ne l’a pas été,
Et c’est alors, je me suis pris la tête,
À me retourner,
Comme un rat, malade, dans sa cage,
Fait prisonnier.
.
J’ai fini par sommeiller au petit matin
Lors il fait plus frais
Avec plus de vingt-cinq degrés, la nuit,
J’ai sensation d’un fou ;
La nuit m’a parue longue, une éternité,
Même si pour compenser
.
Mes rêveries…durant toute l’insomnie,
Sont retournées vers toi
Encore cette fois mais ça n’a pas suffi,
Car tu aurais dû être là
Même en me contorsionnant esprit
Je ne t’ai fait apparaitre.
.
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Forme
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Réduction
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Évocation
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Un abat-jour, un pied
En forme d’ananas :
Lampe de chevet,
Pour nuit de rêve.
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Une lampe de chevet n’est pas un luxe,
dans cabine pour couchette d’un voilier,
non seulement elle est utile pour lecture
mais agréable en prélude à nuit de rêve !
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La lampe de chevet se trouve aussi
En couchette voilier,
Idéale pour lire un roman romantique
Pour une nuit de rêve.
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Symbolique
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Le Symbolisme de la lampe
Dont l’huile brûle Éros est double.
Chez Grimm, la lumière chasse
L’amant caché de ….l’héroïne.
La lumière dans mythologies
Symbolise pleine conscience.
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Lumière de lampe représente
Particulièrement le conscient,
Qui est entre les mains et sous
Plein contrôle de l’être humain,
Par contraste avec autre lumière
Du soleil, nature divine et cosmique.
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Descriptif
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226 – Une nuit sans sommeil sur voilier
Alignement central / Titre droit / Thème sommeil
Forme conique / Rimes égales / Fond accordé à forme
Symbole de forme : lampe / Symbole de fond : nuit
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Fond
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Évocation
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La lampe de chevet se trouve aussi
En couchette voilier,
Idéale pour lire un roman romantique
Pour une nuit de rêve.
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Symbolique
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La nuit est identifiée à la peur,
À l’insécurité, voire aux démons
Toutefois les poètes romantiques
L’ont aussi chantée, voire exaltée
Pour son pouvoir très…onirique.
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Ciel étoilé invite à une spiritualité
Toute empreinte de vraie sérénité.
Sommeil même, apaise et inquiète.
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Temps bien mérité de la relaxation
Qui nous permet d’échapper pour
Un moment à toutes les angoisses
Quotidiennes et de retrouver le
Contact physique avec l’être
Aimé, il est aussi une petite
Mort qui nous livre sans
Défense aux dangers de
La nuit, des cauchemars.
mythanalyse.blogspot.com/
2014/09/symbolique-de-la-nuit
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Corrélations
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Fond/forme
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Ce n’est pas parce qu’on est en une couchette
Sur un voilier que le sommeil s’invite de sitôt,
Selon l’état de la mer, mouvements du bateau,
Le rêve qu’on avait démarré devient cauchemar
Et l’angoisse se pointe en une profonde obscurité
On se prend à respirer fort pour bien se relaxer :
Dieu que la nuit est longue à manquer de dormir.
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Petit matin, sur le pont, dormir
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Scénario
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Une couchette, pourtant des plus agréables d’accueil et de confort,
mais roulis et tangages et bruits, me seront parfois insupportables :
petit matin, délaisse, finalement, ma couchette pour dormir sur pont.
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