602 – Où es-tu, où te caches-tu : montres-toi !

Visuels et textuels  >>  

.

Amour réel, fantasmé, rêvé :

Qui peut le dire, et le croire,

Que ce n’est qu’une histoire

Toute prête  à  s’évaporer.

.

Forcément  y  a  quelqu’un

Qu’amour  rêvé, soutient,

Et  qui désire  s’incarner

En union…consommée.

.

S’il suffira de le trouver

Puis  de s’en  émouvoir,

Dur, sera le faire durer

Jusqu’au dernier soir !

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Où es-tu, où te caches-tu, montres toi :

Tu es celui, celle, qui comprendra,

Qui tombera dans mes bras,

Qui, ma vie, partagera.

.

Je te vois comme ci, te vois comme çà :

Il ou elle, ne me ressemblera,

Mais me complémentera,

Me complimentera.

.

Pour rien au monde ne me passerai de toi :

Je te vois là où tu es, qui que tu sois,

Crois-moi, dès prochaine fois,

C’est toi qui me choisiras.

.

Moi, j’ai sorti toutes mes antennes pour toi,

Il suffit je me présente sous ton toit

Pour qu’on se trouve en émoi,

Sûr qu’amour adviendra.

.

Lors à deux, même monde, on s’enfermera

Et si autre criera : est-ce l’amour çà,

Personne, ne nous… séparera :

En nous, paradis sera là

.

Un jour enfin, je te trouverai où tu es cachée

Tu attends que quelqu’un vienne te révéler,

Ce qu’il y aura, de plus lumineux, chez  toi,

Et qui ne pourrait briller de tous ses éclats,

Que si un vrai accord d’harmonie  s’établit,

Jusqu’à penser à le poursuivre tant que vie,

Durera dans le secret de notre si fol amour.

.

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Extension

 .

Prélude à la recherche d’un amour idéal,

Non pas idéal en soi mais plutôt pour soi :

Chacun se projette une image plus ou moins

Définie, précise, du compagnon, de la compagne,

Qu’il lui faudrait et la concrétise dans une apparence,

Un style, un type, un genre, appelez-le comme vous voudrez.

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On se croit libre en le choisissant,

En réalité, il est souvent prédéterminé

Par l’expérience de rencontres précédentes,

L’effet d’empreinte conditionnée par les parents.

L’éventail est large, choix affecté par prédictibilité.

Il arrive que l’on se trompe, qu’on s’intéresse à l’inverse,

Pour l’aventure, cela peut conduire à des tensions extrêmes.

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Combien d’hommes et de femmes

Cherchent la perle rare dans tous les coins

Du monde, ou d’un pays tandis  qu’elle est là,

Dans  l’environnement  immédiat, sous les yeux.

L’exotisme aura ses qualités, mais aussi  ses défauts,

Il peut signifier une peur de l’engagement, ou de l’ennui,

Voire d’une recherche de l’originalité à tout prix.

On se cache, puis on se trouve, puis on se perd,

On se retrouve et au final, on finit seul,

Chacun de son côté : on a rien gagné !

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Tu peux être au Japon, à Paris, à New-York, à Honolulu

Sous un masque ou une identité d’emprunt pour te cacher

Je te retrouverai, en  chantonnant, souvent : « loup y es-tu »

Et, si tu n’y es pas, turlututu, encore  beaucoup plus loin, j’irai,

Tant depuis mon enfance, tu es mon âme-sœur, que j’ai délaissée,

Tu n’auras d’autres endroits,  pour te reposer, qu’auprès … de moi,

Et quand je t’aurai trouvé, nous pourrons, en justes noces, convoler.

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Des gens auront parait-il parcouru le Monde

Afin de trouver leur âme-sœur  et qui se cache

Quelque part et qui les attend ou pas d‘ailleurs,

On croit le conte de princesse, prince charmant.

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L’amour ne se cache pas, il illumine, il flamboie,

Mais il peut être fort timide, lors, de vous à moi,

Vous pouvez passer tout à côté de lui sans le voir

Et si c’était votre seule chance, que de désespoir !

.

Aujourd’hui, la tendance serait  à consommer vite

Pas le temps   de se cacher : sexe, interchangeable.

Ni bien ni mal, sauf que tous corps se ressemblent,

Mais deux âmes seront toujours uniques, ensemble.

.

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Épilogue

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Comme chacun sait, tant c’est commun,

En ce monde chacun cherche âme-sœur,

Et si  hasard, parfois, fait bien les choses,

Il est souvent aidé par bonne réceptivité !

***

À quinze ans, il y en aurait mille, et aucun,

Ne correspond à ce qu’on cherche, l’amant,

À vingt, il n’y en aurait plus guère que cent,

À trente, on craindra, il n’y en a plus qu’un.

***

Encore faut-il qu’il existe,  faut-il le trouver,

Qu’il ne soit pas  déjà marier, qu’il soit libre,

Et que de son côté, il soit tout autant séduit,

Ça tient de quadrature du cercle, du miracle

***

Y a celle qui attend, se réserve, quête celui-là,

En le croisant, se dit  soudain : c’est lui, voilà.

C’est un peu croire : Père Noël,  saint Nicolas,

Il n’y a que montagnes  qui ne fusionnent pas.

***

Parfois, pour le trouver,  chemin est  tortueux :

Un virage à gauche, un autre, à droite : noueux,

Mais au moins, si on le trouve, on sait pourquoi

L’on connait ce qu’on veut, ce qu’on ne veut pas.

.

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602 – Calligramme  

 .

O  Amour réel, fantasmé, rêvé :   O

Ù   Qui peut le dire, et le croire,  Ù

*    Que ce n’est qu’une histoire  *

E   Toute prête  à  s’évaporer.   E

S                                                  S

   Forcément  y a quelqu’un  

T   Qu’amour rêvé, soutient,  T

U   Et qui désire  s’incarner  U

?   En union … consommée.  ?

 .

C   S’il suffira de le trouver  P

A   Puis  de s’en  émouvoir,   E

  Dur sera le faire durer   R

H    Jusqu’au dernier soir.    D

É                                              U

***********************************************

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Où es-tu, où te caches-tu, montres toi :

Tu es celui, celle, qui comprendra,

Qui tombera dans mes bras,

Qui, ma vie, partagera.

.

Je te vois comme ci, te vois comme çà :

Il ou elle, ne me ressemblera,

Mais me complémentera,

Me complimentera.

.

Pour rien au monde ne me passerai de toi :

Je te vois là où tu es, qui que tu sois,

Crois-moi, dès prochaine fois,

C’est toi qui me choisiras.

.

Moi, j’ai sorti toutes mes antennes pour toi,

Il suffit je me présente sous ton toit

Pour qu’on se trouve en émoi,

Sûr qu’amour adviendra.

.

Lors à deux, même monde, on s’enfermera

Et si autre criera : est-ce l’amour çà,

Personne, ne nous… séparera :

En nous, paradis sera là

.

Un jour enfin, je te trouverai où tu es cachée

Tu attends que quelqu’un vienne te révéler,

Ce qu’il y aura, de plus lumineux, chez  toi,

Et qui ne pourrait briller de tous ses éclats,

Que si un vrai accord d’harmonie  s’établit,

Jusqu’à penser à le poursuivre tant que vie,

Durera dans le secret de notre si fol amour.

.

.

Forme

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Réduction

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Évocation 

.

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Une pile d’assiettes, pile de bols

Bracelet, cachant un gros poignet,

Deux temples japonais superposés,

Faut-il encore en trouver bonne porte !

 .

Se cacher dans un temple japonais,

pourquoi pas, mais  tout autant que

derrière une porte ou son petit doigt

ou partout : forme s’éloigne du fond.

.

L’amour peut se cacher n’importe où …

Où l’on n’y s’attend pas :

En temple japonais lors on le visitera

Oui mais sa porte est où ?

 .

Symbolique 

 .

Pagodes, pavillons, monastères,

Temples bouddhistes,

Temples japonais et autels shinto

Bornent les paysages du japon.

.

Quelles que soient les croyances, les lieux

De culte coexistent  au pays

D’une myriade de divinités.

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Rien  de  plus  normal  tant

Selon un adage populaire :

« Le Japonais naît shintoïste

 Mais  meurt  bouddhiste »

Source : vivrelejapon.com/

theme-temples-sanctuaires

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Descriptif

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602 – Où es-tu, caché, où es-tu, perdu ?

Alignement central  / Titre externe / Thème  rencontre

Forme droite / Rimes égales  / Fond éloigné de forme

Symbole de forme : temple    Symbole de fond : porte

.

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Fond

 .

Évocation

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602 6

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L’amour peut se cacher n’importe où …

Où l’on n’y s’attend pas :

En temple japonais lorsqu’ on le visitera

Oui mais sa porte est où ?

 .

Symbolique 

 .

Pendant  des   siècles, la   porte

A été  l’élément  qui matérialise

Le passage entre deux mondes.

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Que ce soit  intérieur, extérieur,

De la maison, mais, également,

Entre  le profane   et le  … sacré.

.

Tant en effet,  toutes les religions

Utilisent  la porte  comme symbole

Du passage de l’obscurité à la lumière

Et tout autant de l’inconnu vers le savoir.

cutivoo.com

 

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Corrélations

Fond/forme 

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L’amour se trouve derrière une porte !

Oui mais voilà, on ne se trop bien laquelle,

Parfois elle s’ouvre toute seule, d’elle-même,

Et parfois elle se ferme juste devant votre nez

En réalité la porte n’est pas un lieu : personne

Qui s’ouvre ou se ferme ou s’entrouvre à vous

Jette à bas son masque et vous confiera sa clé.

Et là, quand vous entrez dans sa cachette

Vous êtes en son temple, et c’est sacré :

Aucun profane n’est venu le visiter.

 .

.

Caché derrière un rideau, volet ?

 .

Scénario

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Difficile dans une telle  jungle urbaine de retrouver quelqu’un en toi :

le masque, que chacun porte sur son visage, oblitère sa personnalité

qui fait qu’on lui chante «loup y es-tu, où te caches-tu, montre-toi.»

 .

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