628 – Quand je te regarde : je t’imagine !

Visuels et textuels  >>

.

Regarder une bonne amie

C’est à la fois se rapprocher

Et tout à la fois se distancier

À défaut d’intimité  physique.

.

Pas d’ambiguïtés pour le désir,

Rien que  pur instant de plaisir,

D’être   ensemble, et  d’en   jouir,

Et copain et copine …  pour finir.

Éclats, de rire, et    éclats, de voix,

Sont tous des  éclats d’existence».

.

Passer d’amitié  à amour passion,

Reste, toujours, secrète tentation,

À en souffrir parfois de n’être pas

L’élu qu’elle cajolera en ses bras.

.

Quand je te regarde, je t’imagine

Et quand je t’imagine, je te vois,

C’est comme cela à chaque fois,

À présent que tu es ma copine.

.

Il arrive que ma raison vacille

Et me dise, tu es gentille fille,

Puis, mes yeux,  se décillent :

Rien que fantôme,  coquille !

.

J’écoute  ta voix : pur délice,

Chantante et d’accent coloré,

Lors moi, te parler : supplice,

Pour trouver le mot «aimer».

.

Je sais, je suis un bel imbécile,

Que de croire cette chose facile

Plus un crétin doublé d’un idiot

Que d’écrire aujourd’hui ce mot.

.

Ça soulage, le cœur, la conscience

Mais cela augmentera ta défiance,

Comprenant, en bonne intelligence,

Que statu quo garde bonne distance.

.

Entre nous, au-delà d’attraits… désirs

Nous restons en contact,  à en souffrir,

Sans avoir moindre occasion du plaisir,

Que la chair peut donner à … s’évanouir.

.

J’écris, je crie, je n’en aurai … jamais fini,

D’espérer, qu’un jour, nous soyons  réunis,

Par un beau projet et qui nous tient à cœur

Qui deviendrait le début d’un vrai bonheur !

.

.

Extension

 .

Quand je te regarde, je t’imagine :

Toute une série de portraits

Passent devant mes yeux

Avec  tes expressions  qui

N’appartiendraient qu’à toi,

Mais que moi et moi seul je vois.

.

Lors, j’entends, par intermittences,

Tes cris, ou  tes rires, en  abondance,

Soupirs, comme  autant  résonnances,

Si ce n’est tes murmures  à mes oreilles,

Qui me gratifieront de leurs espérances.

.

Me remémore instants passés avec toi,

À faire les fous, à faire un peu tout

Ce qui nous passait par la tête,

Nous procurait un air de fête,

Avec des tonnes de chansons bêtes.

.

Et puis, surtout, quand tout s’arrête,

Lors fête est finie, je me suis vidé la tête

Mais je l’ai remplie de toi pour un jour

Deux, trois, une semaine,  jusqu’à

La prochaine fois où je te vois.

.

L’imagination, comme chacun sait, est la folle du logis

Mais au sujet  d’une fille qu’on aime, elle est plus ravie,

Que ce soit pour partager écriture empreinte de poésie,

Pour examiner au microscope, les secrets de la biologie,

Pour une autre activité  et qui, par passion, nous réunit.

On peut projeter n’importe quoi, sur l’être que l’on aime

Sauf des pensées ou des actes qui l’humilie ou le sacrifie.

.

On ne regarde sa chérie,

Qu’avec les yeux du corps transi,

Les yeux du cœur et de l’esprit, aussi.

.

On ne regarde ce qu’elle est, elle fait,  dit :

On regarde l’ensemble comme une holographie,

Et on gomme ses défauts autant par-là que par-ci.

.

Si fait que les fantasmes, les désirs, les imaginaires,

Iront  plus loin, plus haut, que de s’envoyer  en l’air,

Même si cela conserve toute chose, extraordinaire.

.

Quand je t’imagine, je te regarde les yeux fermés

J’imprime ton portrait sur intérieur paupières

Comme si tu demeurais présente face à moi.

.

.

628 – Calligramme

.

Regarder une bonne amie

C’est à la fois se rapprocher

Et tout à la fois se distancier

À défaut d’intimité  physique.

Pas d’ambiguïtés pour le désir,

Rien que  pur instant de plaisir,

D’être   ensemble, et  d’en   jouir,

Et copain et copine …  pour finir.

Éclats, de rire, et    éclats, de voix,

Sont tous des  éclats d’existence».

.

J E    T  E     R  E  G  A  R  D  E,

Passer d’amitié  à amour passion,

Reste, toujours, secrète tentation,

À en souffrir parfois de n’être pas

L’élu qu’elle cajolera en ses bras.

.

Quand je te regarde, je t’imagine

Et quand je t’imagine, je te vois,

C’est comme cela à chaque fois,

À présent que tu es ma copine.

.

Il arrive que ma raison vacille

Et me dise, tu es gentille fille,

Puis, mes yeux,  se décillent :

Rien que fantôme,  coquille !

.

J  E      T ’ I M  A  G I N E, 

J’écoute  ta voix : pur délice,

Chantante et d’accent coloré,

Lors moi, te parler : supplice,

Pour trouver le mot «aimer».

.

Je sais, je suis un bel imbécile,

Que de croire cette chose facile

Plus un crétin doublé d’un idiot

Que d’écrire aujourd’hui ce mot.

.

Ça soulage, le cœur, la conscience

Mais cela augmentera ta défiance,

Comprenant, en bonne intelligence,

Que statu quo garde bonne distance.

.

C  O M  M  E      U N E      A M I E !

Entre nous, au-delà d’attraits… désirs

Nous restons en contact,  à en souffrir,

Sans avoir moindre occasion du plaisir,

Que la chair peut donner à … s’évanouir.

.

J’écris, je crie, je n’en aurai … jamais fini,

D’espérer, qu’un jour, nous soyons  réunis,

Par un beau projet et qui nous tient à cœur

Qui deviendrait le début d’un vrai bonheur !

.

.

Forme

.

.

Évocation 

.

628 4

.

Colonne de sustentation

Ou empilement de livres

Peut-être une bombarde

Avec un garçon musicien

.

Bombarde, et air, et tempo

De musicien  et  d’imagination,

Qui galope pour créer nombreux

Scénarios, amoureux, gratuits !

  .

Symbolique

 .

Connues dès

La plus haute antiquité

Moyen âge,  la cornemuse

Et la bombarde ont très vite

Pris racine dans les pays bretons.

Au gré  des  évolutions  techniques,

Modes musicales, pressions sociales,

Et des grands évènements historiques,

Le couple bombarde-biniou  est  devenu,

Par excellence  l’expression d’une certaine

Culture populaire. Une culture qui puisera

Sa force dans la tradition orale, rayonnant

Des cours de ferme au cœur des bourgs,

Des grèves à la lande, de la

Basse Bretagne à toute la péninsule.

mesgenealogies.blogspot.com/2013/07/la-bombarde.

.

Descriptif

 .

628 – Je te regarde, je t’imagine amie !

Alignement central / Titre absent / Thème humeur

Forme ovale  /  Rimes égales  /  Fond approché de forme

Symbole de forme : bombarde  / Symbole de fond : musicien

.

.

Fond

 .

Évocation 

.

628 6

.

Bombarde, et air, et tempo

De musicien et d’imagination,

Qui galope pour créer nombreux

Scénarios, amoureux, gratuits.

 .

Symbolique 

 .

Créé en 1985, le Festival

De Kleg-Bombarde & Cie

Sera  devenu  le  symbole

Des  musiciens  bretons,

Résolument contemporains

Et très ouverts  sur le Monde.

.

Car la bombarde aurait nombre

De cousines partout sur la planète,

Et toutes se retrouveront de nouveau

En famille à Cléguérec (près de Pontivy)

Letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?

 .

.

Corrélation

Fond/forme 

 .

Bombarde provient du latin bombus

Signifiant  bourdonnement, bruit sourd

Il projette tellement de sons forts, même

Quelqu’un, de sourd,  l’entendrait de loin.

 .

Le son peut être joyeux ou mélancolique,

Passant de l’un à l’autre, comme usage

Comme pour amie tendre et espiègle.

 .

Elle peut être joué en solo ou couple

Avec une cornemuse ou un biniou

Tout comme  un  bagad entier

.

.

Je t’imagine lire des poèmes

.

Scénario

 .

Quand je te regarde, je t’imagine en train d’écrire une poésie,

que je lirai peut-être, un jour, dans un grand livre … ouvert,

sur les voyages, l’amour, sentiments, sciences, philosophie.

 .

Visuels et textuels  >>


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