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Tandis que les hommes demeureraient préoccupés
En permanence, suite aux besoins de leurs sexes,
Leur montant, à la gorge, tant que le désir agit,
Sur le feu, comme par un vrai soufflet de forge.
Les femmes y pensent aussi, mais en pointillé,
Elles le font même parfois entre parenthèses,
Tant qu’elles portent leur cœur, en filigrane,
Question de différence, voire, de sensibilité.
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Côté sexe, cœur : mondes, comportements,
Évoluent peu même s’il arrive que les rôles
Sont, alternativement, égalitaires, inversés
«L’homme propose, et, la femme dispose »,
Dit le proverbe se traduisant pour certains
«L’homme s’impose, la femme prédispose»
Ou en se travestissant, pour les derniers.
«L’homme s’oppose, femme l’indispose».
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À chacun de choisir formule consacrée.
On dit que le désir aurait ceci de vrai
Qu’il se tarirait dès qu’il est satisfait,
Ou que son absence, nous permet,
De penser ou de faire autre chose,
Sinon serions pire … qu’animaux,
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Tant le désir de partager son âme,
N’a pas toujours à voir avec sexe
L’on n’est pas une femme, en soi,
On ne le devient qu’à chaque fois
Qu’un homme aimant vous honore
Avec l’espoir de le séduire encore !
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Il est à la fois sujet, cause et prétexte,
Sujet, si l’on va jusqu’à vivre ensemble,
Cause, si l’on en fait son perpétuel amant,
Prétexte si on le tient pour ami d’un jour !
Et c’est alors qu’on peut livrer son corps
À un vivant, soit un amant, ami, partenaire,
Tout en gardant mais virtuellement, son âme,
Pour un mort, amour disparu, un mari décédé.
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Pour l’homme il n’y a pas de partage de l’âme
Sans celui du corps tant c’est « à corps perdu »,
Qu’il tente de l’atteindre en chœur, en flammes.
Pour la femme, il n’y a pas de partage du corps,
Sans celui de l’âme c’est «la mort dans l’âme»
Qu’elle fait mine se livrer en se réservant,
À l’homme élu pour le reste de sa vie.
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Mais voilà mari de tous les jours
Ne serait pas l’ami de toujours
Connu ou non depuis l’enfance,
Avec qui on fait amour en cachette
Lieux secrets, et temps : bien gardés.
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Extensions
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Méandres, arabesques et circonvolutions,
Me direz-vous, et vous n’auriez pas tort.
Toutefois, si les hommes et les femmes
Étaient toujours même longueur d’onde
Lorsqu’ils feraient l’amour, cela se saurait,
Et cela se dirait et cela nous réconforterait !
Il n’en est rien, rarement, temporairement,
Dans cette fusion consubstantielle qui n’a
Rien à voir avec aucun ciel, même de lit.
Il faut donc se rendre à une évidence,
Certes discutable et disputable :
Nous ne sommes pas faits
Pour bien nous entendre,
Nous y sommes contraints
Pour l’équilibre de la Nature
Et son renouvellement et pour
Le bien de la société, l’humanité.
Cela dit, rien ne vous empêche de
Vivre seul, en égoïste … heureux.
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Le vin est lié au sexe, à la sensualité, la convivialité :
Il a ce pouvoir de libérer les peurs, appréhensions
Face à l’autre, partenaire potentiel en séduction
Oui mais attention à ne pas dépasser la dose
Parce qu’après, on n’est plus qui propose,
Mais qui trop ose, impose, ou suppose,
Et parfois même s’endort au lieu de…
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Dieu merci les hommes d’aujourd’hui
Connaitra mieux le désir d’une femme,
Qu’au siècle dernier, siècles précédents
Et cela lui permet de mieux s’y ajuster.
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C’en serait fini des unions à la hussarde
Où la femme ressent union proche viol,
Tendresse, préliminaire, a droit de cité,
On attend l’autre, pour l’accompagner !
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Sinon y a qu’aller de défouler au bordel,
Où aucun acte porno ne satisfait couple.
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1024 – Calligramme
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Tandis que les hommes demeureraient préoccupés
En permanence, suite aux besoins de leurs sexes,
Leur montant, à la gorge, tant que le désir agit,
Sur le feu, comme par un vrai soufflet de forge.
Les femmes y pensent aussi, mais en pointillé,
Elles le font même parfois entre parenthèses,
Tant qu’elles portent leur cœur, en filigrane,
Question de différence, voire, de sensibilité.
Côté sexe, cœur : mondes, comportements,
Évoluent peu même s’il arrive que les rôles
Sont, alternativement, égalitaires, inversés
«L’homme propose, et, la femme dispose »,
Dit le proverbe se traduisant pour certains
«L’homme s’impose, la femme prédispose»
Ou en se travestissant, pour les derniers.
«L’homme s’oppose ; femme l’indispose».
À chacun de choisir formule consacrée.
L’on dit que le désir aurait ceci de vrai
Qu’il se tarirait dès qu’il est D satisfait,
Ou que son absence, nous E permet,
De penser ou de faire autre S chose,
Sinon serions pire…qu’ani * maux,
Tant le désir de partager son H âme,
N’a pas toujours à voir avec O sexe
L’on n’est pas une femme en M soi,
On ne le devient qu’à chaque M fois
Qu’un homme aimant vous E honore
Avec l’espoir de le séduire S encore !
Il est à la fois sujet, cause * et prétexte,
Sujet, si l’on va jusqu’à P vivre ensemble,
Cause, si l’on en fait son R perpétuel amant,
Prétexte si on le tient É pour ami d’un jour !
Et c’est alors qu’on O peut livrer son corps
À un vivant, soit un C amant, ami, partenaire,
Tout en gardant mais C virtuellement, son âme,
Pour un mort, amour U disparu, un mari décédé.
Pour l’homme il n’y a P pas de partage de l’âme
Sans celui du corps tant É c’est « à corps perdu »,
Qu’il tente de l’atteindre S en chœur, en flammes.
Pour la femme, il n’y a Q pas L de partage du corps,
Sans celui de l’âme U c’est E «la mort dans l’âme»
Qu’elle fait mine se E livrer * en se réservant,
À l’homme élu * pour le S reste de sa vie.
Oui mais voilà P mari de E tous les jours
Ne serait pas A l’ami de X toujours
Connu ou non R depuis E l’enfance,
Avec qui on fait l’amour en cachette
Lieu secret, temps : bien gardés.
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Forme
Réduction
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Évocation
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Vase avec un col
Et une anse, servant
Probablement pour le vin
Appelée généralement carafe ?
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(forme creuse, rimes libres,
le fond s’approche de forme)
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un long col de cygne et un réservoir
on croirait une matrice de la femme :
lors il s’agit là d’image approximative,
forme évoque le fond sans s’y confondre
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Pour certains, il n’y aurait nul
Besoin d’une carafe pour baiser.
Le vin, comme chacun sait, excite
Son esprit et voire sa bestialité.
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Symbolique
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La carafe est plus qu’une bouteille,
Car on a pris la peine d’y transvaser
L e liquide, un précieux liquide qui
Méritait un contenant à sa hauteur.
Elle est symbole féminin qui promet
Fécondité, richesse à moyen terme.
Encore faut-il qu’elle soit pleine !
Elle annonce de la joie,
Des événements agréables
Qui rendent force et vigueur.
Expression «Rester en carafe»
Renvoie aussi à l’interprétation
De la carafe vide, aux abandons,
Frustrations, arrêts dus aux oublis,
Et autres désagréments.
wikireve.fr/dir/4446-carafe
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Fond
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Évocation
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Pour certains, il n’y aurait nul
Besoin d’une carafe pour baiser.
Le vin, comme chacun sait, excite
Son esprit et voire sa bestialité.
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Symbolique
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Le vin est une boisson alcoolisée
Obtenue par la fermentation du raisin,
Symbolise : ivresse, plaisir, folie, convivialité.
Mythologie grecque : le vin est associé à Dionysos
L’équivalent de Bacchus dans la mythologie romaine,
Le vin fait partie des symboles de la Culture française,
Au même titre que la baguette ou le béret ou le fromage.
Dans le monde, il représente l’art de vivre à la française.
Cela en fait symbole de l’identité nationale.
1001symboles.net/symbole/sens-de-vin
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Corrélations
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Fond/forme
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À confondre
L’amour du vin,
Et le vin de l’amour,
Trop saoul, l’on devient,
À en être dépendant des deux.
On peut se passer de l’un, l’autre,
Et même de deux, sobriété, chasteté,
Mais toute sublimation a ses limites
À quoi bon la vie si l’on en profite !
Vaut-il mieux finir toute carafe,
Que d’y rester prendre baffe :
Le sexe débande lors saoul,
Le vin, à terre, vous roule.
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Le sexe en avant toujours plus haut
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Scénario
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Sexe, en dépendance physiologique, comme une autre drogue,
qui atteint son corps, le rendant esclave jusqu’au plus profond,
lorsque ce n’est pas son cœur, si ce n’est son esprit, voire âme !
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